Los Chikos del Maíz, hay miedo a un planeta mazorca
Los Chikos del Maíz, ils ont peur d’une planète Maïzena
(TONY)
(TONY)
Si quieren ganarme, van a tener que sudar sangre, yo sé lo que es pasar hambre por el rap hombre, sé lo que es dormir en portales, de verás, otros esperan triunfar sin haber chupado carretera, que más quisieran ellos, son los que esperan que pueda cambiar mi rap por salir por sello, los que hablan de mis salidas, y no de que corrí con ellas delante de policías, putas crías, que más dará chándal o traje, la diferencia es que yo vendo ideas nunca imagen, pero me hace pensar que algo haré mal si se empeñan en hablar más de ropa que de mensaje, me mantengo al margen de habladurías, me preocupa más luchar contra la monarquía, contra un sistema que ha hecho pensar que no existe alternativa, eso me preocupa cambiar, más que esa absurda batalla de egos, de tanta gente que lucha por ser primero, yo prefiero llegar al final con la conciencia tranquila de que ya no pude hacer ya más, hijo de obrero, sé lo que cuesta ganar el dinero, por ello lo valoro, se lo que es la espalda doblar, mendigar culo por pan, pero yo lucho jamás lloro, ni disco de oro, ni firma en la tienda, no estoy en venta y eso lo saben todos, aunque esos del foro de mierda les duela que la izquierda acapare vuestro loro, un gang-bang sobre tu banda con esas caras bambas con caras largas se van ya, a no suplantar su rollo gangsta, mi plan, van buscando venganza y fracasarán...
S’ils veulent me vaincre, ils vont devoir suer sang et eau, je sais ce que c’est que d’avoir faim à cause du rap, je sais ce que c’est que de dormir dans des cages d’escalier, pour de vrai, d’autres espèrent réussir sans avoir bouffé du bitume, qu’est-ce qu’ils aimeraient ça, ce sont ceux qui espèrent que je change mon rap pour signer sur un label, ceux qui parlent de mes sorties, et pas du fait que j’ai couru avec elles devant les flics, ces putes, qu’est-ce que ça peut faire un jogging ou un costume, la différence c’est que je vends des idées et jamais d’images, mais ça me fait penser que je dois mal faire quelque chose s’ils s’évertuent à parler plus de fringues que de message, je me tiens en marge des rumeurs, je suis plus préoccupé par la lutte contre la monarchie, contre un système qui a fait croire qu’il n’y avait pas d’alternative, c’est ça que je veux changer, plus que cette absurde bataille d’egos, de tous ces gens qui luttent pour être les premiers, je préfère arriver à la fin avec la conscience tranquille en me disant que je n’aurais pas pu faire plus, fils d’ouvrier, je sais ce que c’est que de gagner son pain à la sueur de son front, c’est pour ça que je lui donne de la valeur, je sais ce que c’est que de courber l’échine, de mendier du cul pour du pain, mais moi je me bats, je ne pleure jamais, ni disque d’or, ni séance de dédicaces, je ne suis pas à vendre et tout le monde le sait, même si ça fait chier ces connards des forums que la gauche s’empare de votre perroquet, un gang-bang sur ton groupe avec ces visages de benêts dépités, ils s’en vont déjà, pour ne pas marcher sur leurs plates-bandes de gangsters, mon plan, ils cherchent vengeance et ils vont échouer…
Miedo, miedo, tienen miedo, a un planeta Mazorca, tienen miedo, a un planeta mazorca, miedo, miedo, tienen miedo, escucha esto, dice, dice:
La peur, la peur, ils ont peur, d’une planète Maïzena, ils ont peur, d’une planète Maïzena, la peur, la peur, ils ont peur, écoute ça, il dit, il dit
:
(NEGA)
(NEGA)
Se abre el telón, sale un rapero sin público soltando patrañas, ¿Como se llama la película? Gangsta rap en España, aprendices de Berlusconi, ya te lo dijo De Niro, el obrero es el tipo duro, no Sony, una "Historia del Bronx", no, viven dentro de un cómic", y celebro su fracaso mientras bebo gyntonic, vine con Tony, el de no Diggity no money, puedo ser denso como el cine de Antonioni, me llama vendido, el que lo intento y no pudo llegar, tu no te puedes vender, nadie te quiere comprar, putas flashis en pantys, alegremente, quieren ser la más puta pero no tienen clientes, ahhh, que pase el siguiente y se arrodille ante el boss, el rap es ingenio no unas Air Force, joder que tos,
Le rideau s’ouvre, entre un rappeur sans public qui débite des conneries, comment s’appelle le film
? Gangsta rap en Espagne, des apprentis Berlusconi, c’est De Niro qui te l’a dit, l’ouvrier c’est le mec dur, pas Sony, une
« histoire du Bronx », non, ils vivent dans une
« BD », et je bois à leur échec en sirotant mon gin tonic, je suis venu avec Tony, celui de
« no Diggity no money », je peux être chiant comme un film d’Antonioni, celui qui a essayé et qui n’a pas réussi à percer m’appelle vendu, tu ne peux pas te vendre, personne ne veut t’acheter, ces putes en talons et culotte qui veulent absolument être les plus grosses salopes mais qui n’ont pas de clients, ahhh, que le suivant passe et s’agenouille devant le boss, le rap c’est de l’esprit et pas des Air Force, putain mais quelle bande de tocards,
Es tu mierda que embafa, yo siempre doy que hablar sino lo hacen mis gafas, Kate Moss es mi musa, mi reclusa, inútil, sabeis de sobra que la culpa es de la Sgae, la banca, las multis, tu dame funky y dime tonto, se que venderías a tu vieja por salir en la revista Pronto, y no, no todo vale, no existen atajos, yo no iba al parque, iba a la biblioteca cuando salia del tajo, y te sorprende que estemos arriba paleto, yo me crié en un gueto y no presume de ello, pase de cadenas al cuello, Los Chichos, los Levis, yo estaba hincando los codos mientras el resto trucaban sus Derbis, por eso sueno así de heavy, capullo, ahora el tímido vende discos, y el valiente come trullo, soy el murmullo en labios del hortera, mira como fluyo, no huyo, soy el orgullo de la clase obrera, soy el Nega, para muchos la esperanza, para muchas solo un polvo, una venganza,...
C’est ta merde qui me dégoûte, je fais toujours jaser et même quand je ne les porte pas mes lunettes le font à ma place, Kate Moss est ma muse, ma recluse, inutile, vous savez très bien que c’est la faute de la Sgae, des banques, des multinationales, donne-moi du funky et traite-moi d’idiot, je sais que tu vendrais ta vieille pour passer dans
« Closer », et non, tout n’est pas permis, il n’y a pas de raccourcis, je n’allais pas au parc, j’allais à la bibliothèque en sortant du boulot, et tu es surpris que l’on soit au top, plouc, moi j’ai grandi dans un ghetto et je ne m’en vante pas, je me passais de chaînes en or, de Levi’s, j’étais en train de bosser dur pendant que les autres achetaient leurs maillots de foot, c’est pour ça que je sonne comme ça, lourd, connard, maintenant le timide vend des disques et le courageux mange de la brioche, je suis le murmure sur les lèvres du beauf, regarde comment je flow, je ne fuis pas, je suis la fierté de la classe ouvrière, je suis Nega, pour beaucoup l’espoir, pour beaucoup d’autres juste une pute, une vengeance…
Ahí queda eso capullos, seguid ladrando, seguid justificando vuestra inoperancia, somos los Chikos del Maiz, hemos tocado en okupas por un bocata y un gramo de speed, así que no vengáis con jodiendas, mi rap se vende en tiendas, pero no está en venta, seguid ahí comiendo cabezas, somos comunistas, no templarios, con voto de pobreza
Voilà les gars, continuez à voler, à justifier votre incompétence, nous sommes les Los Chikos del Maiz, on a déjà squatté pour une bouchée de pain et un gramme de speed, alors venez pas nous faire chier, mon rap se vend en magasin, mais il n’est pas à vendre, continuez à bourrer le crâne des gens, nous sommes communistes, pas des templiers avec un vœu de pauvreté