Los Manseros Santiagueños - Tiempo Chango - translation of the lyrics into French

Lyrics and translation Los Manseros Santiagueños - Tiempo Chango




Tiempo Chango
Temps Changeant
¡Adentro!
Entrez !
Cardón se vuelve mi sangre
Le cactus devient mon sang
Cuando machado yo canto
Quand je chante avec ma machette
Me sube por la garganta de mi niñez todo el llanto
Les larmes de mon enfance me montent à la gorge
Desde changuito, descalzo
Depuis que je suis un petit garçon, pieds nus
Vendía diarios en Santiago
Je vendais des journaux à Santiago
Y era un mikilo paspado, pantalón mal remendado
Et j'étais un gamin maigre, avec un pantalon rapiécé
En cada esquina, dejando
À chaque coin de rue, laissant
Como un perdido lamento
Comme un lament perdu
Mi grito de chango pobre, temblando arriba del tiempo (¡Vámonos!)
Mon cri de pauvre garçon, tremblant au-dessus du temps (Allons-y !)
Giro mis ojos al viento
Je tourne mes yeux vers le vent
Pa' no mostrarle mi llanto
Pour ne pas montrer mes larmes
Mejor es volverse tierra que vivir como el lagarto
Il vaut mieux devenir terre que vivre comme le lézard
¡Allá va la otra!
Voici l'autre !
¡Adentro!
Entrez !
Me sigue el chango de entonces
Le garçon d'alors me suit
Gorrión de las polvaredas
Un moineau dans la poussière
Sin olvidar su ternura, conversando con las penas
Sans oublier sa tendresse, conversant avec les peines
Ese que en las madrugadas
Celui qui, dans les aurores
De invierno solito andaba
D'hiver, marchait seul
Corriendo junto a su sombra por las calles desoladas
Courant avec son ombre dans les rues désolées
Tristeza, silbo y pan duro
Tristesse, sifflement et pain dur
En mis bolsillos llevaba
Je portais dans mes poches
Quien haiga tiempo de chango, me duele dentro del alma (¡Vámonos!)
Qui a connu le temps d'un garçon, ça me fait mal au cœur (Allons-y !)
Giro mis ojos al viento
Je tourne mes yeux vers le vent
Pa' no mostrarle mi llanto
Pour ne pas montrer mes larmes
Mejor es volverse tierra que vivir como el lagarto
Il vaut mieux devenir terre que vivre comme le lézard





Writer(s): Onofre Paz, Federico Marcelo Ferreyra


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