Lyrics and translation Matt - Ser Y Estar

Ser Y Estar

Hoy la palabra es parábola y vuela como las gárgolas,
La palabra es la bala directa a vuestras mandíbulas,
La plaga que se propaga como el ébola,
La fecha colocada en el arco de légolas.

No me llaméis hijo prodigo, pues soy el hijo prodigio,
Los hackers buscan mi código, jamás darán con el válido
En este mundo tan rápido, vosotros cojos e inválidos,
Flojos y pálidos de materia gris escualido,
Yo soy la luz del vampiro, el fuego ante el escorpión,
Soy el secreto escondido en papiros, soy la inyección,
Que paraliza a MC's igual que a estatuas de piedra,
Yo soy el que trae esa mierda que os hace decir mierda,
Soy el extraño muchacho que rompe el músculo en tu pecho,
La grieta de tu techo, transformo dichos en hechos,
Y así penetro en tí como este aire que respiras, soy el rumor,
Entre esquinas y avenidas,
Soy el ruido del silencio, soy la sombra en tu salón,
Soy Vesubio en tu Pompeya si tu intención es traición,
Soy el antiguo proverbio, tu remedio y perdición,
El chico con insomnio que da vueltas en su habitación,
Soy quien removió las sucias aguas del Hip-Hop, el ladrón 41,
La noche número 1002, soy el 13 de tu martes,
Soy el as en el descarte, soy tu adiós,
Soy inquebrantable como tu estúpida fe en Dios,
Soy el sonido del oprimido,
La voz del enemigo de ese verbo imperativo,
Soy el mal sabor del amor no correspondido,
El gladiador que dejó al emperador vencido,
Soy el elegido para construir palacios,
Soy otro tiempo soy otro espacio,
Otro con virtudes y vicios vividos despacio,
Que con un micro bajo el brazo nació, (necios),
Soy el precio a pagar por quererlo todo,
La mirada sospechosa que se ha transformado en robo,
Soy la perfección de un cubo de Rubik,
El sentido de una película de Stanley Kubrick,
Soy el universo que el verso resucitó, soy el que no calló,
Jamás calló y nunca creyó,
Soy aquel que siempre vio que algo ganó cuando perdió,
Como Mazinger Zatu, siempre fuerte, así soy yo.

Tranqui, hay que mostrarse, sin complicarse,
Sin enfadarse, dando margen a equivocarse,
Comportarse, tipos no pueden superarse sin esforzarse,
Prefieren conformarse y eso es engañarse.

Tranqui, si puede hacerse no hay que pararse,
Es conocerse, jamás rendirse, no limitarse,
Muchos para ganarse el respeto juegan a odiarse y a esconderse,
Y eso es engañarse

Tan importante es el ser o estar, que todos quieren ser,
Que todos quieren estar, pero si alguien me llama,
Diles que no estoy, (está bien),
Si me encuentran diles que no soy.

No soy ni un vendido, ni un farsante, ni nada semejante,
Yo siempre doy tanto tanto, sin hablar de cuanto cuanto,
Es lo que trato de hacer cuando mi intención en la vida es no ser,
Para llegar a ser.
No soy, no soy un héroe, a mí sí me salvan la vida cada día,
Los pequeños gestos todavía se sienten,
Sentimientos no mienten,
No soy un buen ejemplo pero tus papás me consienten,
Aprenden a cómo decirlo para que el mundo lo entienda,
Yo no soy Robin Hood pero el Líriko tiene su leyenda,
No soy un bobo, escapo si veo las orejas al lobo,
Yo que era feliz con mi soldado de plomo y mi globo,
Quería vivir como un príncipe, era el sueño de cualquier gandúl,
Pero ellos tienen un palacio y sangre azul,
Ahora me prestan atención como a un guía,
Y así la peña sigue el rumbo que marca mi rap melodía,
No soy ni tan simpático, ni tan antipático,
Tormentas mentales provocan goteras en el ático,
Tenemos el Hip-Hop, somos conscientes de que tenemos algo,
Y de que tú eres alguien, y de que yo no soy quien,
Te dice lo que tienes que hacer, no soy ningún padre,
Cuido de mis compadres, yo seré el perro que les ladre,
No soy tu enemigo, ni me creo el ombligo del mundo,
Yo llegué el primero y al segundo le pasé mi testigo,
En memoria de los que están en el andamio y tienen vertigo,
Los que recogen trigo, los que pasan frio y buscan abrigo,
Saben que todo tiene su castigo y su premio,
Su humor y su mal genio, su minuto y su milenio,
Dime con quién andas y te diré quien eres,
Dame paz y respeto si puedes, y te diré cómo eres,
Las apariencias engañan,
La calle y los espejos escupen la verdad sin escrúpulos,
Desde todos los ángulos,
Podría decir que dos y dos son cinco y mucha peña lo creería,
Pero perdería credibilidad, yo no pongo mi reputación en juego,
Sólo un gesto sincero, ante el micro de acero, rap porque sí, pero...

Tranqui, hay que mostrarse, sin complicarse, sin enfadarse,
Dando margen a equivocarse, comportarse,
Tipos no pueden superarse sin esforzarse,
Prefieren conformarse y eso es engañarse.

Tranqui, si puede hacerse no hay que pararse,
Es conocerse, jamás rendirse, no limitarse,
Muchos para ganarse el respeto juegan a odiarse y a esconderse,
Y eso es engañarse

Être ou ne pas être

Aujourd'hui, le mot est une parabole et vole comme les gargouilles,
Le mot est la balle qui atteint directement vos mâchoires,
La peste qui se propage comme Ebola,
La date fixée sur l'arc de Legolas.

Ne m'appelez pas l'enfant prodigue, car je suis l'enfant prodige,
Les hackers recherchent mon code, ils ne trouveront jamais le bon
Dans ce monde si rapide, vous êtes boiteux et invalides,
Paresseux et pâles, votre matière grise est inexistante,
Je suis la lumière du vampire, le feu face au scorpion,
Je suis le secret caché dans les papyrus, je suis l'injection,
Qui paralyse les MC's comme des statues de pierre,
Je suis celui qui apporte cette merde qui vous fait dire de la merde,
Je suis l'étrange garçon qui brise le muscle de ta poitrine,
La fissure dans ton plafond, je transforme les paroles en actes,
Et ainsi je pénètre en toi comme cet air que tu respires, je suis la rumeur,
Entre les coins de rue et les avenues,
Je suis le bruit du silence, je suis l'ombre dans ton salon,
Je suis le Vésuve dans ta Pompéi si ton intention est la trahison,
Je suis l'ancien proverbe, ton remède et ta perte,
Le garçon insomniaque qui tourne en rond dans sa chambre,
Je suis celui qui a remué les eaux sales du Hip-Hop, le voleur 41,
La 1002ème nuit, je suis le 13 de ton mardi,
Je suis l'as dans la défausse, je suis ton adieu,
Je suis inébranlable comme ta stupide foi en Dieu,
Je suis le son de l'opprimé,
La voix de l'ennemi de ce verbe impératif,
Je suis le mauvais goût de l'amour non partagé,
Le gladiateur qui a vaincu l'empereur,
Je suis l'élu pour construire des palais,
Je suis un autre temps, je suis un autre espace,
Un autre avec des vertus et des vices vécus lentement,
Qui est né avec un micro à la main, (imbéciles),
Je suis le prix à payer pour vouloir tout avoir,
Le regard suspect qui s'est transformé en vol,
Je suis la perfection d'un Rubik's Cube,
Le sens d'un film de Stanley Kubrick,
Je suis l'univers que le vers a ressuscité, je suis celui qui n'a pas su se taire,
Je n'ai jamais su me taire et je n'ai jamais cru,
Je suis celui qui a toujours vu qu'il gagnait quelque chose en perdant,
Comme Mazinger Zatu, toujours fort, voilà qui je suis.

Tranquille, il faut se montrer, sans se compliquer la vie,
Sans s'énerver, en se donnant le droit de se tromper,
Se comporter, les gens ne peuvent pas se dépasser sans faire d'efforts,
Ils préfèrent se contenter de peu et c'est se mentir à soi-même.

Tranquille, si ça peut se faire, il ne faut pas s'arrêter,
C'est se connaître, ne jamais abandonner, ne pas se limiter,
Beaucoup, pour gagner le respect, jouent à se détester et à se cacher,
Et c'est se mentir à soi-même.

Il est si important d'être ou de ne pas être, que tout le monde veut être,
Que tout le monde veut être là, mais si quelqu'un m'appelle,
Dis-lui que je ne suis pas là, (c'est bon),
Si on me trouve, dis-leur que je ne suis pas moi.

Je ne suis ni un vendu, ni un imposteur, ni rien de semblable,
Je donne toujours beaucoup beaucoup, sans parler de combien combien,
C'est ce que j'essaie de faire quand mon intention dans la vie est de ne pas être,
Pour devenir.
Je ne suis pas, je ne suis pas un héros, moi on me sauve la vie tous les jours,
Les petits gestes se ressentent encore,
Les sentiments ne mentent pas,
Je ne suis pas un bon exemple, mais tes parents m'aiment bien,
Ils apprennent à le dire pour que le monde le comprenne,
Je ne suis pas Robin des Bois, mais Líriko a sa légende,
Je ne suis pas idiot, je m'enfuis si je vois les oreilles du loup,
Moi qui étais heureux avec mon petit soldat de plomb et mon ballon,
Je voulais vivre comme un prince, c'était le rêve de tout vaurien,
Mais ils ont un palais et du sang bleu,
Maintenant, on me prête attention comme à un guide,
Et ainsi les gens suivent le chemin que trace ma mélodie rap,
Je ne suis ni si gentil, ni si méchant,
Les tempêtes mentales provoquent des fuites dans le grenier,
On a le Hip-Hop, on est conscient qu'on a quelque chose,
Et que tu es quelqu'un, et que je ne suis pas celui,
Qui te dit ce que tu dois faire, je ne suis pas un père,
Je prends soin de mes amis, je serai le chien qui aboie sur eux,
Je ne suis pas ton ennemi, et je ne me prends pas pour le nombril du monde,
Je suis arrivé le premier et j'ai passé le relais au deuxième,
En mémoire de ceux qui sont sur l'échafaud et qui ont le vertige,
Ceux qui récoltent le blé, ceux qui ont froid et qui cherchent un abri,
Ils savent que tout a son châtiment et sa récompense,
Son humeur et sa mauvaise humeur, sa minute et son millénaire,
Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es,
Donne-moi la paix et le respect si tu peux, et je te dirai comment tu es,
Les apparences sont trompeuses,
La rue et les miroirs crachent la vérité sans vergogne,
Sous tous les angles,
Je pourrais dire que deux et deux font cinq et beaucoup de gens me croiraient,
Mais je perdrais ma crédibilité, je ne mets pas ma réputation en jeu,
Juste un geste sincère, devant le micro d'acier, du rap parce que oui, mais...

Tranquille, il faut se montrer, sans se compliquer la vie, sans s'énerver,
En se donnant le droit de se tromper, se comporter,
Les gens ne peuvent pas se dépasser sans faire d'efforts,
Ils préfèrent se contenter de peu et c'est se mentir à soi-même.

Tranquille, si ça peut se faire, il ne faut pas s'arrêter,
C'est se connaître, ne jamais abandonner, ne pas se limiter,
Beaucoup, pour gagner le respect, jouent à se détester et à se cacher,
Et c'est se mentir à soi-même.