Lyrics and translation Meshuggah - The Mouth Licking What You've Bled

The Mouth Licking What You've Bled

I'm the shallow, the superficial, I'm the common man
Faithless, narrow-minded, indifferent, impassive
Sycophantic leech, tantamount to disintegrity
I'm the vulture feeding on malignancy

I'm the sin, the lecherous sneering at prostration
I wallow in disease, I rejoice at degradation
I yawn at misery, spit at others' happiness
An advocate of manipulation, I embrace the sickening

I'm the lost, I'm average
I'm common!
I'm infection, I'm human
I'm common
A worm thriving in seas of disgust
I'm common
The mouth licking what you've bled
I'm common

I'm the pampered degenerate
I indulge my inclinations
The only words to my attention
Are those that I myself create

Disorder!
Chaos!

I debar all order, repudiate all purity
Infatuated by contentment
I laugh at lies
Come behold the sickness in my common human eyes

I'm the greed, the cynic, I'm the indifferent gaze
Mendacity, betrayal, this is not a phase
Ebullient with human filth, here I am, here I stay
Flourishing in our disgrace, blessed be the human way

La bouche qui lèche ce que tu as saigné

Je suis le superficiel, je suis l’homme ordinaire
Sans foi, étroit d’esprit, indifférent, impassible
Une sangsue sycophante, équivalent à la désintégrité
Je suis le vautour qui se nourrit de la malignité

Je suis le péché, le lèche-bottes narquois qui se moque de la prostration
Je me vautre dans la maladie, je me réjouis de la dégradation
J’ai un bâillement pour la misère, je crache sur le bonheur des autres
Un défenseur de la manipulation, j’embrasse le dégoûtant

Je suis le perdu, je suis la moyenne
Je suis ordinaire!
Je suis l’infection, je suis humain
Je suis ordinaire
Un ver qui prospère dans des mers de dégoût
Je suis ordinaire
La bouche qui lèche ce que tu as saigné
Je suis ordinaire

Je suis le dégénéré choyé
Je me laisse aller à mes penchants
Les seuls mots qui retiennent mon attention
Sont ceux que je crée moi-même

Désordre!
Chaos!

J’interdis tout ordre, je répudie toute pureté
Enflammé par le contentement
Je ris des mensonges
Viens contempler la maladie dans mes yeux humains ordinaires

Je suis l’avidité, le cynique, je suis le regard indifférent
Mensonge, trahison, ce n’est pas une phase
Exultant de la saleté humaine, me voici, je reste
Je prospère dans notre disgrace, que la voie humaine soit bénie