Lyrics Etre humain - Nekfeu feat. Amber-Simone
Marre
d'être
déprimé,
Seigneur,
m'entends-tu?
Je
me
détruis
même
au
détriment
de
mon
art
J'aimerais
agir
autrement,
suffit
d'un
rien
Peut-être
une
main
tendue,
rare
De
voir
un
être
humain
être
humain,
ça
m'choque
Il
paraît
que
c'est
normal,
est-ce
que
c'est
moi?
Je
m'rendais
même
pas
compte
Que
je
vous
faisais
du
mal,
excusez-moi
Ils
ont
jeté
mon
père
de
son
travail
comme
un
malpropre
L'avenir
de
ma
famille
dépend
sûrement
de
mon
album
Faut
que
j'sois
là
pour
ma
petite
sœur,
elle
est
inquiète
J'ai
appris
qu'être
un
grand
frère
C'est
pas
juste
taper
ceux
qui
l'embêtent
C'est
pas
juste,
j'suis
tiraillé
entre
mes
envolées
lyriques
Que
peu
comprennent,
ces
problèmes
de
fric
qui
me
contraignent
Envers
ma
famille,
mon
âme
est
pleine
de
dettes
Papa
n'a
jamais
demandé
de
l'aide
Il
a
géré
les
crises
d'une
main
de
maître
Et
quand
maman
était
enceinte
de
moi
Je
lui
mettais
des
coups
dans
le
ventre
Je
lui
ai
fait
du
mal
avant
même
de
naître
Please
forgive
me
While
we're
apart
I'm
doing
all
of
this
for
you
Keep
holding
on
making
true
And
now
that
we
have
gone
this
far
Wasn't
it
that
we
changed
the
truth
The
only
thing
I
need
is
you
J'essaye
d'éduquer
ma
peur,
parfois
j'étouffe
Il
n'y
a
que
Le
Créateur
qui
s'est
fait
tout
seul
Quand
est-ce
qu'on
stoppe?
Il
n'y
a
plus
de
chaleur
Laisse-moi
t'accoster
deux
secondes,
ça
vient
du
cœur
T'écoute
mon
rap
au
stéthoscope,
mon
shrab
est
père
Et
je
suis
tellement
fier,
j'suis
loin
d'être
mafieux
Mais
j'agirai
comme
un
parrain
si
tu
touches
à
ma
filleule
En
amour,
j'suis
hyper
sauvage,
tout
est
vrai
dans
cet
album
J'ai
juste
mélangé
quelques
histoires
et
changé
les
personnages
On
est
qu'une
infime
parcelle,
ressens-tu
l'inertie?
Peu
importe
qui
j'suis,
mes
paroles
sont
universelles
Et
toi
qui
craches
sur
moi
Si
tu
m'connaissais,
j'suis
sûr
qu'on
serait
potes
Je
t'en
veux
pas,
j'aurais
peut-être
Fait
comme
toi
contre
un
mec
comme
moi,
à
l'époque
Avant,
je
voulais
me
prouver
des
trucs
J'avais
peur
donc
j'voulais
me
battre
Depuis
que
j'ai
frôlé
la
mort
J'ai
plus
peur
d'rien
et
j'veux
plus
m'battre
J'fournis
les
graines,
j'me
dis
qu'mon
large
public
peut
les
semer
La
vie
est
courte,
les
années
passent
plus
vite
que
les
semaines
Si
je
peux
le
faire,
t'en
es
capable
Nan,
je
ne
suis
pas
un
mec
à
part
Nan,
je
ne
vis
pas
dans
un
bête
d'appart'
Ne
te
fie
pas
à
ma
tête
à
claque
Et
les
gens
m'voyaient
déjà
Noyé,
ils
me
croyaient
même
pas
J'ai
la
peau
pâle
mais
j'aime
partager
L'mafé
au
foyer,
des
fois,
tu
croyais
quoi?
Et
puis
pipelette,
moi,
je
vois
les
hommes
comme
la
sape
J'essaye
et
j'enlève
l'étiquette
si
j'estime
qu'ils
sont
à
ma
taille
Et
j'le
paye
parfois,
les
gens
n'sont
pas
ceux
que
l'on
croit,
en-soi
Le
sérum
d'amour,
c'est
l'genre
de
boisson
que
l'on
boit
sans
soif
J'en
bois
cent
boîtes,
ondulation
de
la
population
Ils
ont
trop
bu
en
s'en
lassant,
copulation,
ovulation
Aucune
action
n'est
sans
conséquence
Mais
certains
accidents
sont
bénéfiques
Regarde
ton
nombril
avant
d'enfoncer
les
filles
Dis
à
ceux
qui
te
jugent
que
c'est
juste
un
vice
de
plus
J'ai
plus
d'amour
pour
les
salopes
que
pour
tous
ces
fils
de
pute
Je
revois
rayonner
les
contours
de
tes
cheveux
auréolés
Le
soleil,
j'suis
désolé
pour
tous
ceux
qui
t'ont
ri
au
nez
Je
sais
que
c'est
dur
d'se
sentir
vivant
Dans
cette
noirceur
étouffante,
toi
et
moi
En
vision
infrarouge,
on
ressemble
à
des
fantômes
Pardon
aux
gens
que
j'aime
que
j'ai
plus
l'temps
d'voir
Je
ressens
toujours
de
la
mélancolie
sur
les
quais
d'la
gare
Je
repense
aux
vacances
d'été
de
la
CAF
Depuis,
j'ai
vécu
des
choses,
des
expériences
avec
la
came
Et
la
musique
qui
m'a
sauvé
Rien
d'plus
précieux
qu'les
clés
d'la
cave
Tu
veux
cher-tou
que
des
chèques,
man
C'est
le
Sheitan
qui
t'achète
l'âme
Chaque
fois
que
tu
jettes
l'arme
dans
la
chette-ca
que
t'as
chez
toi
Chacun
ses
addictions,
les
moins
que
rien
se
multiplient
Ils
veulent
se
soustraire
à
ma
division
dès
qu'il
faut
payer
l'addition
On
traite
nos
corps
comme
des
déchetteries
Consomme
la
mort
en
s'disant
qu'on
va
pas
s'empêcher
d'vivre
Et
j'y
ai
pensé
la
tête
dans
les
toilettes
T'es
un
esclave
quand
t'es
plus
maître
de
toi-même
À
l'heure
où
j'écris
ça,
j'ai
arrêté
d'fumer
et
d'boire
J'ai
arrêté,
mon
Dieu,
pourvu
que
ça
dure
Je
me
sens
tellement
mieux
Ouais,
j'ai
arrêté,
mon
Dieu
J'ai
arrêté,
mon
Dieu...
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