Ich
sitze
hier
in
unsrer
lieblingsbarvor
mir
stehn
zwei
volle
gläser
weinich
wünschte
nur
du
kämst
mein
guter
freundso
wie
immer
gleich
zur
tür
hereinich
hätte
dir
von
meinem
tag
erzähltund
du
würdest
mir
zuhörn
und
verstehnich
kann
und
will
einfach
nicht
daran
glaubendass
wir
uns
ab
heute
nicht
mehr
sehn
vor
wochen
noch
saßen
wir
hier
beisammenoder
wars
vielleicht
doch
schon
vor
einem
jahrmein
blick
sinkt
in
mein
glasich
schließ
die
augenund
leicht
verschwommene
bilder
werden
klarwir
alberten
wie
kinderund
wir
prosteten
uns
zulachten
über
jeden
witzdie
zeit
verflog
im
nuund
als
wir
schließlich
gingen
meinte
ich"na
dann"nächster
treffpunkt
gleiche
stelle
gleicher
ortdu
sagtest
noch:
"machs
gut
bis
irgendwann"es
war
das
von
dir
letztgesagte
wort
irgendwann
ist
schuld
darandass
es
dich
nicht
mehr
gibtirgendwann
wird
plötzlich
klarwie
sehr
man
jemand
liebtirgendwann
ist
irgendwanneinfach
nur
ein
wortirgendwann
das
könnt
jetzt
seindoch
nun
bist
du
fort
hätt
ich
im
rechten
augenblick
erkanntdas
wertvollste
ist
immer
noch
die
zeithätt
ich
sie
dir
nicht
öfter
schenken
müssendie
frage
quält
mich
ewiglich
ab
heutirgendwann
ist
von
nun
anaus
meinem
kopf
gestrichentagträumereitiefster
erkenntnis
gewichenwär
ich
doch
nur
nicht
so
ein
narr
gewesenund
machte
mich
zum
untertan
der
zeithätt
ich
für
dich
doch
nur
die
zeit
gefundenverzeih
mirich
vermisse
dich
mein
freund
irgendwann
ist
schuld
darandass
es
dich
nicht
mehr
gibtirgendwann
wird
plötzlich
klarwie
sehr
man
jemand
liebtirgendwann
ist
irgendwanneinfach
nur
ein
wortirgendwann
das
könnt
jetzt
seindoch
nun
bist
du
fort
wär
ich
doch
nur
nicht
so
ein
narr
gewesenhätt
ich
für
dich
doch
nur
die
zeit
gefunden
irgendwann
ist
schuld
darandass
es
dich
nicht
mehr
gibtirgendwann
wird
plötzlich
klarwie
sehr
man
jemand
líebtirgendwann
ist
irgendwanneinfach
nur
ein
wortirgendwann
das
könnt
jetzt
seindoch
nun
bist
du
fort
Je
suis
assise
ici
dans
notre
bar
préféré,
devant
nous
deux
verres
de
vin
pleins.
Je
ne
souhaite
qu'une
chose,
que
tu
arrives,
mon
cher
ami,
comme
d'habitude,
à
la
porte.
J'aurais
voulu
te
raconter
ma
journée,
et
tu
m'aurais
écoutée
et
comprise.
Je
ne
peux
pas
et
je
ne
veux
pas
croire
que
nous
ne
nous
reverrons
plus
à
partir
d'aujourd'hui.
Il
y
a
encore
quelques
semaines,
nous
étions
assis
ici
ensemble,
ou
peut-être
il
y
a
un
an
déjà
? Mon
regard
plonge
dans
mon
verre.
Je
ferme
les
yeux
et
des
images
légèrement
floues
deviennent
claires.
Nous
faisions
des
bêtises
comme
des
enfants,
nous
nous
faisions
des
toasts
et
riions
à
chaque
blague.
Le
temps
a
passé
en
un
clin
d'oeil,
et
alors
que
nous
partions
finalement,
je
t'ai
dit
"à
bientôt",
le
prochain
rendez-vous,
même
lieu,
même
endroit.
Tu
as
répondu
: "Prends
soin
de
toi,
à
bientôt".
C'était
ton
dernier
mot.
"Un
jour"
est
le
coupable
de
ton
absence.
Un
jour,
on
comprend
soudainement
à
quel
point
on
aime
quelqu'un.
Un
jour
est
juste
un
mot.
Un
jour,
ça
pourrait
être
maintenant,
mais
tu
es
parti.
Si
j'avais
seulement
compris
au
bon
moment
que
le
plus
précieux,
c'est
le
temps,
je
ne
l'aurais
pas
gaspillé.
J'aurais
dû
te
le
donner
plus
souvent.
Cette
question
me
tourmente
éternellement.
À
partir
d'aujourd'hui,
"un
jour"
est
rayé
de
ma
tête.
Les
rêveries
et
la
profonde
conscience
ont
pris
le
pas
sur
mes
rêves.
Si
seulement
je
n'avais
pas
été
si
idiot
et
ne
m'étais
pas
soumis
au
temps.
Si
seulement
j'avais
trouvé
le
temps
pour
toi.
Pardonne-moi,
mon
ami,
je
te
manque.
"Un
jour"
est
le
coupable
de
ton
absence.
Un
jour,
on
comprend
soudainement
à
quel
point
on
aime
quelqu'un.
Un
jour
est
juste
un
mot.
Un
jour,
ça
pourrait
être
maintenant,
mais
tu
es
parti.
Si
seulement
je
n'avais
pas
été
si
idiot
et
ne
m'étais
pas
soumis
au
temps.
J'aurais
dû
trouver
le
temps
pour
toi.
"Un
jour"
est
le
coupable
de
ton
absence.
Un
jour,
on
comprend
soudainement
à
quel
point
on
aime
quelqu'un.
Un
jour
est
juste
un
mot.
Un
jour,
ça
pourrait
être
maintenant,
mais
tu
es
parti.