Lyrics and translation Nomadi - Il vecchio e il bambino - Live; Remastered

Il vecchio e il bambino - Live; Remastered

Un vecchio e un bambino si preser per mano
E andarono insieme incontro alla sera
La polvere rossa si alzava lontano
Il sole brillava di luce non vera.

Immensa pianura sembrava arrivare
Fin dove l′occhio di un uomo poteva guardare
E tutto di intorno, non c'era nessuno
Solo il tetro contorno di torri di fumo.

I due camminavano e il giorno cadeva
Il vecchio parlava, e piano piangeva.
Con l′anima assente, con gli occhi bagnati
Seguiva il ricordo dei miti passati.

I vecchi subiscon le ingiuria degli anni
Non sanno distinguere il vero dai sogni.
I vecchi non sanno nel loro pensiero
Distinguer nei sogni, il falso dal vero.

Il vecchio diceva guardando lontano:
"Immagina questo coperto di grano.
Immagina i frutti, immagina i fiori
E pensa alle voci, e pensa ai colori.

In questa pianura, fin dove si perde
Crescevano gli alberi e tutto era verde.
Cadeva la pioggia, segnavano i soli
Il ritmo dell'uomo e delle stagioni".
Il bimbo distette lo sguardo, era triste.
Gli occhi guardavano cose mai viste.
E poi disse al vecchio con voce sognante:
"Mi piaccion le fiabe. Raccontane altre...".

Le vieil homme et l'enfant - Live; Remastered

Un vieil homme et un enfant se sont pris la main
Et ils ont marché ensemble vers le soir
La poussière rouge s'élevait au loin
Le soleil brillait d'une lumière illusoire.

L'immense plaine semblait arriver
Jusqu'où l'œil d'un homme pouvait regarder
Et tout autour, il n'y avait personne
Seules les sombres silhouettes des tours de fumée.

Les deux marchaient et le jour déclinait
Le vieil homme parlait, et pleurait doucement.
Avec son âme absente, les yeux humides
Il suivait le souvenir des mythes passés.

Les vieux subissent les injures des années
Ils ne savent pas distinguer le vrai des rêves.
Les vieux ne savent pas dans leur pensée
Distinguer dans les rêves, le faux du vrai.

Le vieil homme disait en regardant au loin :
« Imagine ça couvert de blé.
Imagine les fruits, imagine les fleurs
Et pense aux voix, et pense aux couleurs.

Dans cette plaine, jusqu'où elle se perd
Les arbres poussaient et tout était vert.
La pluie tombait, le soleil marquait
Le rythme de l'homme et des saisons ».
L'enfant détourna les yeux, il était triste.
Les yeux regardaient des choses jamais vues.
Et il dit au vieil homme d'une voix rêveuse :
« J'aime les contes. Raconte-moi en d'autres … ».