Lyrics and translation Orlando Vera Cruz - Canción del Jornalero

Canción del Jornalero

Que me espera a la mañana
Si no gano mi jornal
Hoy no he conseguido changas
No tengo ni la yerbear
Que les diré a los gurises
Cuando pidan de comer
Es el pobre jornalero
En el mundo padecer
Jornalero que rumbeamos sin destino a trabajar
A veces ganamos algo y algo para emborrachar
Es el vino un compañero en quién se puede confiar
Cuando todo se me nubla me dan ganas de cantar

En mi rancho todo es fiesta
Sí algo nuevo hay de comer
Cuántas veces lo pasamos
Con lo que ha quedau de ayer
Jornaleros que rumbeamos sin destino a trabajar
A veces ganamos algo y algo para emborrachar
Es el vino un compañero en quién se puede confiar

Cuando todo se me nubla me dan ganas de cantar

Larai lara, larairairaira
Larai lara, larairairaira

Chanson du Journalier

Qu'est-ce qui m'attend au matin
Si je ne gagne pas mon salaire
Aujourd'hui, je n'ai pas trouvé de travail
Je n'ai même pas de quoi acheter du maté
Que dirai-je à mes enfants
Quand ils demanderont à manger
C'est la vie du pauvre journalier
Souffrir dans le monde
Journalier, nous errons sans destination pour travailler
Parfois, nous gagnons quelque chose et quelque chose pour nous enivrer
Le vin est un compagnon en qui on peut avoir confiance
Quand tout devient flou, j'ai envie de chanter

Dans ma cabane, c'est toujours la fête
S'il y a quelque chose de nouveau à manger
Combien de fois nous avons passé
Avec ce qui reste d'hier
Journalier, nous errons sans destination pour travailler
Parfois, nous gagnons quelque chose et quelque chose pour nous enivrer
Le vin est un compagnon en qui on peut avoir confiance

Quand tout devient flou, j'ai envie de chanter

Larai lara, larairairaira
Larai lara, larairairaira