Lyrics and translation Pablo Hasél - Entre cristales rotos

Entre cristales rotos

No pienses en mis errores mientras me beses,
Ni en las eses que hice por esquivar oscuros intereses.
No sufras por mí que ya sé matarme solo,
Cuando no puedas dormir recuerda que yo tampoco sobo.
Porque la luna sin ti es una puta alambrada,
Impidiéndome salir de donde me disparan.
Y sigo tus reflejos en los cristales rotos,
De las botellas que bebo por no reflejarme en tu rostro.
Nosotros nunca jamás seremos la pareja,
Que todo psicólogo aconseja y mejor.
Porque mientras duró fue cojonudo,
Aunque hoy el orgullo sea fábrica de rencor.
Subo a mi nube negra rodeao de polvo blanco,
De qué me apartaste el desastre se está alimentando.
No preguntaré porque te fuiste, en el fondo lo sé,
Ni el mejor chiste me haría reír esta noche.
Crees que exagero cuando te digo,
Que con otras no me excito que recuerdo lo bonito.
De estar hasta la polla de todo y al abrazarte,
Sentir paz y magia, un mundo aparte.
Los días son poemas inacabados,
Como jugándose si beber o dormir a los dados.
Las noches prostitutas sin clientes,
Que reclutan a la oscuridad pa que me revientes.
Cómo nos miraremos después de 10 años, ¿cómo?
Igual clavas la mirada en mi tumba recordando,
Tantas charlas profundas en tu terraza,
Que ahora parecen epitafios agresivos que amenazan.
Pero he de confesar que estoy tranquilo,
Ningún mediocre te dará tanto sentimiento consentido.
Sólo te pido que no te engañes a ti misma,
No quiero sentir que amé con locura a una cualquiera.
No disimulo las lágrimas al irme de tu casa,
Hay cosas que una vida entera se retrasan.
Me temo que el amor eterno será de esas,
Mis cuatro inviernos al año han congelado tus promesas.
No te volveré a besar pero lo harán otros peores,
Espera mis flores, las del tanatorio no te jode.
Hoy la inmensidad se reduce la vacío que has dejado,
A las cruces que cargo por no tener más pecados.
Yo que aspiraba a ser el hombre de tu vida,
Y hoy el niño que fui me habla de la muerte.
Mi vitalidad suicida es un laberinto sin corridas,
Que olvida que ciego aun más necesito verte.

Entre cristales rotos

Ne pense pas à mes erreurs quand tu m'embrasses,
Ni aux erreurs que j'ai commises pour éviter les intérêts sombres.
Ne souffre pas pour moi, car je sais me suicider seul,
Quand tu ne peux pas dormir, souviens-toi que je ne dors pas non plus.
Parce que la lune sans toi est une putain de clôture de barbelés,
M'empêchant de sortir de là où ils me tirent dessus.
Et je vois tes reflets dans les verres brisés,
Des bouteilles que je bois pour ne pas me refléter dans ton visage.
Nous ne serons jamais, jamais le couple,
Que tous les psychologues conseillent et qui est meilleur.
Parce que tant que ça a duré, c'était génial,
Même si aujourd'hui la fierté est une usine de rancœur.
Je monte sur mon nuage noir entouré de poussière blanche,
Du désastre dont tu m'as écarté, il se nourrit.
Je ne demanderai pas pourquoi tu es parti, au fond, je le sais,
Même la meilleure blague ne me ferait pas rire ce soir.
Tu crois que j'exagère quand je te dis,
Que je ne m'excite pas avec les autres, car je me souviens de ce qu'il y avait de beau.
D'en avoir marre de tout et de te serrer dans mes bras,
Sentir la paix et la magie, un monde à part.
Les jours sont des poèmes inachevés,
Comme s'ils jouaient aux dés pour savoir s'il faut boire ou dormir.
Les nuits prostituées sans clients,
Qui recrutent l'obscurité pour me faire exploser.
Comment nous regarderons-nous après 10 ans, comment ?
Peut-être que tu fixeras ton regard sur ma tombe en te souvenant,
De tant de conversations profondes sur ta terrasse,
Qui maintenant ressemblent à des épitaphes agressives qui menacent.
Mais je dois avouer que je suis tranquille,
Aucun médiocre ne te donnera autant de sentiments consentis.
Je te demande juste de ne pas te tromper toi-même,
Je ne veux pas avoir le sentiment d'avoir aimé avec folie une quelconque.
Je ne dissimule pas mes larmes en partant de chez toi,
Il y a des choses qui se retardent toute une vie.
Je crains que l'amour éternel soit l'un de ces cas,
Mes quatre hivers par an ont gelé tes promesses.
Je ne te béserai plus, mais d'autres, pires que moi, le feront,
Attends mes fleurs, celles du funérarium, ça ne te dérange pas.
Aujourd'hui, l'immensité se réduit au vide que tu as laissé,
Aux croix que je porte pour ne pas avoir plus de péchés.
Moi qui aspirais à être l'homme de ta vie,
Et aujourd'hui, l'enfant que j'étais me parle de la mort.
Ma vitalité suicidaire est un labyrinthe sans corridas,
Qui oublie qu'aveugle encore plus j'ai besoin de te voir.