Lyrics and translation Pete Seeger - Abiyoyo (Live)

Abiyoyo (Live)

Once upon a time there was a little boy, who played a ukulele.
He'd go around town: clink, clunk, CLONK!
Of course, the grownups would be busy, and they'd say:
Take that thing out of here.
We're talking.
Git!" And they'd kick him out of the house
Not only that.
The boy's father would get in trouble, too.
His father was a magician.
He had a magic wand.
He could go Zoop!
With it, and make things disappear
But the father was a terrible practical joker.
He'd come up to someone just about to drink a nice glass of...
Something.
Zoop!
The glass would disappear.
He'd come up to someone doing a hard job of
Work - maybe sawing a log of wood: zzt, zzt, zzt.
Up comes the father: Zoop!
And the saw would disappear.
He'd come up to someone just about to
Sit down after a hard day's work, and zoop!
No chair
People got tired of all this.
They said to the father: "
You get out of here too.
Take your magic wand and your
Practical jokes and you and your son, just git!"
And the boy and his father, they ostracized them.
That means, they made 'em live on the outskirts of town
Banjo starts a low, menacing strum)
Now, in this town they used to tell stories.
The old people used to tell stories about the
Monsters and giants that lived in the old days!
They used to tell a story about Abiyoyo.
They said he was as tall as a house, and could eat...
People...
Up. (
Of course, nobody believed it, but they told the stories anyway)
But one day, one day, the sun rose, blood red over the hill.
And the first people that got up and looked out of their
Window - they saw a great big shadow in front of the sun.
And they could feel the whole ground shake (
Stomp, stomp.)
Women screamed.
Strong men fainted.
They said.
Run for your lives!
Abiyoyo's coming!
Down through the fields he came.
He came to the sheep, pasture and grabs a whole sheep.
Yeowp!
He eats it down in one bite.
He comes to the cow pasture.
Yuhk!
Just then the boy and his father woke up.
I think they'd been up late the night before at a party.
The boy rubbed his eyes and said:
Hey, paw, what's coming over the fields?" The father said: "
Oh, son.
It's Abiyoyo.
Oh, if only I could get him to lie down.
I could get him to disappear."
The boy said, "
Come with me father." He grabbed his father by one hand.
The father grabbed the magic wand, and the boy grabbed his ukulele.
Over the fields they went, right up to where Abiyoyo was
People screamed "
Don't go near him!
He'll eat you alive!"
There was Abiyoyo.
He had long fingernails, 'cause he never cut 'em.
He had slobbery teeth 'cause he never brushed them.
Matted hair, 'cause he never combed it.
Stinking feet, 'cause he never washed them.
He was just about to come down with his
Claws, when the boy whipped out his ukulele
Abiyoyo, Abiyoyo Abiyoyo, Abiyoyo Abiyoyo,
Yo yoyo yo yoyo Abiyoyo, yo yoyo yo yoyo Abi.
Well, the monster had never heard a song about
Himself before, and a foolish grin spread across his face.
And started to dance
ABIYOYO, ABIYOYO, The boy went faster
Abiyoyo, yo yoyo, yo yoyo abiyoyo, yo yoyo.
The giant got out of breath.
He staggered.
He fell down flat on the ground
Zoop, zoop!
Went the father with his magic want, and Abiyoyo disappeared
People streamed out of their houses, and ran across the fields.
They said: "
Why, he's gone, he's disappeared!"
They said: "
Come on back to town.
Bring your damn ukulele
We don't care."
And they all sang:
Abiyoyo, Abiyoyo
Abiyoyo, Abiyoyo
Abiyoyo, yo yoyo yo yoyo
Abiyoyo.
Yo yoyo yo yoyo

Abiyoyo (Live)

Il était une fois un petit garçon qui jouait du ukulélé.
Il se promenait en ville : clin, clin, CLOQUE !
Bien sûr, les adultes étaient occupés, et ils disaient :
Sors-moi ce truc d'ici.
On est en train de parler.
Allez, ouste !" Et ils le mettaient à la porte.
Et ce n'est pas tout.
Le père du garçon avait aussi des ennuis.
Son père était magicien.
Il avait une baguette magique.
Il pouvait faire Zoup !
Avec, et faire disparaître des choses.
Mais le père était un terrible farceur.
Il s'approchait de quelqu'un qui était sur le point de boire un bon verre de...
Quelque chose.
Zoup !
Le verre disparaissait.
Il s'approchait de quelqu'un en train de faire un dur travail
de... peut-être en train de scier une bûche de bois : zzt, zzt, zzt.
Le père arrive : Zoup !
Et la scie disparaissait.
Il s'approchait de quelqu'un qui était sur le point de
s'asseoir après une dure journée de travail, et zoup !
Plus de chaise.
Les gens en ont eu assez de tout ça.
Ils ont dit au père :"
Toi aussi, tu t'en vas d'ici.
Prends ta baguette magique et tes
mauvaises blagues, et toi et ton fils, allez, ouste !"
Et le garçon et son père, ils les ont ostracisés.
C'est-à-dire qu'ils les ont obligés à vivre à la périphérie de la ville.
Le banjo commence un léger fredonnement menaçant)
Dans cette ville, on avait l'habitude de raconter des histoires.
Les anciens avaient l'habitude de raconter des histoires sur les
monstres et les géants qui vivaient autrefois !
Ils racontaient une histoire sur Abiyoyo.
Ils disaient qu'il était grand comme une maison, et qu'il pouvait manger...
Des gens...
Entiers. (
Bien sûr, personne n'y croyait, mais ils racontaient les histoires quand même)
Mais un jour, un jour, le soleil s'est levé, rouge sang sur la colline.
Et les premiers qui se sont levés et ont regardé par leur
fenêtre... ont vu une grande ombre devant le soleil.
Et ils ont pu sentir le sol trembler (
Boum, boum.)
Les femmes ont crié.
Des hommes forts se sont évanouis.
Ils ont dit.
Sauvez-vous !
Abiyoyo arrive !
Il est descendu à travers champs.
Il est arrivé au pâturage des moutons et a attrapé un mouton entier.
Youpi !
Il l'a avalé en une seule bouchée.
Il est arrivé au pâturage des vaches.
Beurk !
Juste à ce moment-là, le garçon et son père se sont réveillés.
Je crois qu'ils s'étaient couchés tard la veille à une fête.
Le garçon s'est frotté les yeux et a dit :
Hé, papa, qu'est-ce qui arrive par les champs ?" Le père a dit :"
Oh, mon fils.
C'est Abiyoyo.
Oh, si seulement je pouvais le faire s'allonger.
Je pourrais le faire disparaître."
Le garçon a dit, "
Viens avec moi, père." Il a attrapé son père par la main.
Le père a attrapé la baguette magique, et le garçon a attrapé son ukulélé.
Ils ont traversé les champs, jusqu'à l'endroit où se trouvait Abiyoyo.
Les gens ont crié "
Ne t'approche pas de lui !
Il va te manger tout cru !"
Abiyoyo était là.
Il avait de longs ongles, parce qu'il ne les coupait jamais.
Il avait les dents sales parce qu'il ne les brossait jamais.
Les cheveux emmêlés, parce qu'il ne les peignait jamais.
Les pieds puants, parce qu'il ne les lavait jamais.
Il était sur le point de fondre sur eux avec ses
griffes, lorsque le garçon a sorti son ukulélé.
Abiyoyo, Abiyoyo Abiyoyo, Abiyoyo Abiyoyo,
Yo yoyo yo yoyo Abiyoyo, yo yoyo yo yoyo Abi.
Eh bien, le monstre n'avait jamais entendu de chanson sur
lui auparavant, et un sourire niais s'est répandu sur son visage.
Et il s'est mis à danser.
ABIYOYO, ABIYOYO, Le garçon est allé plus vite.
Abiyoyo, yo yoyo, yo yoyo abiyoyo, yo yoyo.
Le géant était à bout de souffle.
Il a titubé.
Il s'est effondré sur le sol.
Zoup, zoup !
Le père a fait claquer sa baguette magique, et Abiyoyo a disparu.
Les gens sont sortis en courant de leurs maisons et ont traversé les champs.
Ils ont dit :"
Eh bien, il est parti, il a disparu !"
Ils ont dit :"
Reviens en ville.
Ramène ton satané ukulélé.
On s'en fiche."
Et ils ont tous chanté :
Abiyoyo, Abiyoyo
Abiyoyo, Abiyoyo
Abiyoyo, yo yoyo yo yoyo
Abiyoyo.
Yo yoyo yo yoyo