Lyrics and translation Philippe Lafontaine - Eiaio

Eiaio

Aux confins du village,
Sous un chapeau de chaume,
Vit et sévit une fille canaille.
Aie Aie
Est-ce par vice? Est-ce par don?
Qu′à contrario,
Mes assiduités d'époux l′assaillent.
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Elle est l'eau. Elle est l'air.
Elle est le feu qui brûle
Mon âme aimant,
Mêlant le doux qui dure
Le cri qui se murmure
Le tout et l′élément.
S′échappe ou m'ose.
Se cache ou pose.
Aime inopinément
Depuis l′aubaine
Jusqu'au grand soir déçu des sentiments.
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Elle est pour autant. Elle est du moins
De mes amours, la plus amène
A m′alpaguer de tous ses toujours,
Apte à si bien simuler la haine.
Et si aisément, elle essaie bien
De me détourner vers l'arène
Où d′aucuns la divinisent
Quand, moi, je la dis olé-olé.
Elle fait l'amour. Elle fait la guerre.
S'amuse à jouer girouette
Là, comme ça, pour se distraire
Qu′elle se déhanche, qu′elle se raidisse,
C'est en dévoreuse,
Qu′à chaque fois, elle se déguise.
Elle est l'eau. Elle est l′air.
Elle est le feu qui brûle
Mon âme aimant,
Mêlant le doux qui dure
Le cri qui se murmure
Le tout et l'élément.
S′échappe ou m'ose.
Se cache ou pose.
Aime inopinément
Depuis l'aubaine
Jusqu′au grand soir déçu des sentiments.
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio...

Eiaio

In the confines of the village,
Under a thatched roof,
Lives and rages a rogue maiden.
Aie Aie
Is it by vice? Is it by gift?
That, on the contrary,
My wifely assiduity assails her.
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
She is the water. She is the air.
She is the fire that burns
My loving soul,
Mixing the sweetness that lasts
The cry that murmurs
The whole and the element.
Escapes or dares me.
Hides or poses.
Loves unexpectedly
Since the windfall
Until the great evening disappointed by feelings.
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
She is nevertheless. She is at least
Of my loves, the most amiable
To ensnare me with all her always,
Able to feign hatred so well.
And so easily, she tries indeed
To turn me aside toward the arena
Where some deify her
When I say, I ole-ole her.
She makes love. She makes war.
Delights in playing weathercock
There, just like that, to distract herself
Whether she swings her hips or stiffens,
It is as a devourer,
That each time she disguises herself.
She is the water. She is the air.
She is the fire that burns
My loving soul,
Mixing the sweetness that lasts
The cry that murmurs
The whole and the element.
Escapes or dares me.
Hides or poses.
Loves unexpectedly
Since the windfall
Until the great evening disappointed by feelings.
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio
Eieiaio...