Lyrics and translation Philippe Lavil - La part des anges

La part des anges

La part des anges:
Je passe du temps dans les nuages
à m′inventer des voyages
à m'en aller sans bagage aux antipodes au bout du monde
On me dit un peu rêveur
Ou nonchalant selon l′heure
Mais lorsque je vagabonde
Je me sent léger comme la vapeur
Un peu comme ces fûts de rhum
D'où s'échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l′on appelle la part des anges
De ces feuilles de tabac roulées
Par des mains douces et appliquées
S′élèvent senteurs et fumées
Vers des lieux privilégiés
Qui a droit à ces saveurs
Dans quel paradis, quel ailleurs
Je veux les noms des pique-assiettes,
L'identité des profiteurs
Un peu comme ces fûts de rhum
D′où s'échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l′on appelle la part des anges
Ces jolies chansons d'amour
Restées au fond d′un tiroir
J'aimerai qu'elles s′envolent un jour
Vers celles qui m′avaient fait croire
Que j'étais celui de leur vie
Le plus fidèle le plus gentil
Qu′elles me trouvaient vachement bien
Et nanani et nanana
Un peu comme ces fûts de rhum
D'où s′échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l'on appelle la part des anges
Et quand se ferment les yeux
Au moment de la révérence
Certains disent qu′ils vont vers Dieu
Quand d'autres parlent d'invraisemblance
Que faire de ces quelques grammes
Qui s′en vont je ne sais où
Puis-je parler du poids de l′âme
Quitte à passer pour un fou
Un peu comme ces fûts de rhum
D'où s′échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l'on appelle la part des anges
(Merci à Nelly pour cettes paroles)
Je passe du temps dans les nuages
à m′inventer des voyages
à m'en aller sans bagage aux antipodes au bout du monde
On me dit un peu rêveur
Ou nonchalant selon l′heure
Mais lorsque je vagabonde
Je me sent léger comme la vapeur
Un peu comme ces fûts de rhum
D'où s'échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l′on appelle la part des anges
De ces feuilles de tabac roulées
Par des mains douces et appliquées
S′élèvent senteurs et fumées
Vers des lieux privilégiés
Qui a droit à ces saveurs
Dans quel paradis, quel ailleurs
Je veux les noms des pique-assiettes,
L'identité des profiteurs
Un peu comme ces fûts de rhum
D′où s'échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l′on appelle la part des anges
Ces jolies chansons d'amour
Restées au fond d′un tiroir
J'aimerai qu'elles s′envolent un jour
Vers celles qui m′avaient fait croire
Que j'étais celui de leur vie
Le plus fidèle le plus gentil
Qu′elles me trouvaient vachement bien
Et nanani et nanana
Un peu comme ces fûts de rhum
D'où s′échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l'on appelle la part des anges
Et quand se ferment les yeux
Au moment de la révérence
Certains disent qu′ils vont vers Dieu
Quand d'autres parlent d'invraisemblance
Que faire de ces quelques grammes
Qui s′en vont je ne sais où
Puis-je parler du poids de l′âme
Quitte à passer pour un fou
Un peu comme ces fûts de rhum
D'où s′échappent des arômes
Qui laissent un vide bien étrange
Que l'on appelle la part des anges

The part of the angels

The part of the angels:
I spend time in the clouds
to invent trips for myself
to leave without luggage to the antipodes at the end of the world
They tell me a little dreamy
Or nonchalant depending on the time
But when I wander
I feel light as steam
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
Of these rolled tobacco leaves
By gentle and applied hands
Scents and fumes rise
To privileged places
Who has the right to these flavors
In what paradise, what elsewhere
I want the names of the picnic plates,
The identity of the profiteers
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
These pretty love songs
Left at the bottom of a drawer
I would like them to fly away one day
To those who had made me believe
That I was the one in their life
The most faithful the kindest
That they thought I was really good
And nanani and nanana
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
And when the eyes close
At the moment of curtsy
Some say they are going to God
When others talk about implausibility
What to do with these few grams
Who are leaving I don't know where
Can I talk about the weight of the soul
Even if you think you're crazy
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
(Thanks to Nelly for these words)
I spend time in the clouds
to invent trips for myself
to leave without luggage to the antipodes at the end of the world
They tell me a little dreamy
Or nonchalant depending on the time
But when I wander
I feel light as steam
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
Of these rolled tobacco leaves
By gentle and applied hands
Scents and fumes rise
To privileged places
Who has the right to these flavors
In what paradise, what elsewhere
I want the names of the picnic plates,
The identity of the profiteers
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
These pretty love songs
Left at the bottom of a drawer
I would like them to fly away one day
To those who had made me believe
That I was the one in their life
The most faithful the kindest
That they thought I was really good
And nanani and nanana
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels
And when the eyes close
At the moment of curtsy
Some say they are going to God
When others talk about implausibility
What to do with these few grams
Who are leaving I don't know where
Can I talk about the weight of the soul
Even if you think you're crazy
A bit like those rum barrels
From which aromas escape
Which leave a very strange void
That we call the part of the angels