Lyrics and translation Prozak - Crossing Over

Crossing Over

[Prayer]
I can't believe this is you, after everything we've gone through
Just look at you and what you been reduced to
Artificial life a respirator they've been workin on ya all night it's
In the paper how you tried to take yourself out
A bottle of pills and when they found you, you were passed out
I wonder still as you died did you have doubts
When they revived you, you were screamin with you hands out
Straight from hell express route
I see you lying in this bed now
With machines and I.v.'s God please just wanna rip them out
But I can't cause if I do you will die
Damn it's hard to stand beside you as I see you and your family cry

Don't know where we go
When this life spins outta control
When it gets dark and it turns cold
And you feelin like don't nobody kno
That you're all alone

Now ya body shakin I can see the demons over in the corner waitin it's elevating
Waitin for ya to crossover the threshold of mortality and deaths border close my
Eyes and hold ya hand now it's getting colder knew ya were upset depressed
And some what bi polar I tried to warn ya but as usual ya wouldn't listen ya face
Is pale ya bodys numb and now ya tears glisten on a mission to self descruct but
Kno ya wishin for the regret and blind hope and false intuition ya try and try to
Hold on but there's nothin left knowin each and everyone could be ya last breath
That takes ya to ya final rest

Don't know where we go
When this life spins outta control
When it gets dark and it turns cold
And you feelin like don't nobody kno
That you're all alone

Time to pull the plug and then it's thru the last rites, words and final hugs ya feel
The tears drip on ya and ya feel a tug for the very first time ya finally feelin love
It's too late komatoze and Catatonic state suprise in ya eyes wide ya fill ya fate
Eternally damned and dropped off in front of hells gates ya mind, body, and soul
Shall now desenegrate as all the demons celebrate.

Goodbye

Passage

[Prière]
Je n'arrive pas à croire que c'est toi, après tout ce que nous avons traversé
Regarde-toi et ce à quoi tu as été réduit
La vie artificielle, un respirateur, ils ont travaillé dessus toute la nuit, c'est
Dans le journal, comment tu as essayé de te suicider
Une bouteille de pilules et quand ils t'ont trouvé, tu étais inconscient
Je me demande encore si, en mourant, tu as eu des doutes
Quand ils t'ont réanimé, tu criais en tendant les mains
Direct de l'enfer, itinéraire express
Je te vois allongé dans ce lit maintenant
Avec des machines et des perfusions, Dieu, je veux juste les arracher
Mais je ne peux pas, car si je le fais, tu vas mourir
C'est dur de rester à tes côtés, je te vois, ta famille pleure

Je ne sais pas où nous allons
Quand cette vie devient incontrôlable
Quand ça devient sombre et que le froid s'installe
Et que tu te sens comme si personne ne savait
Que tu es tout seul

Maintenant ton corps tremble, je vois les démons dans le coin qui attendent, c'est en train de monter
Attendant que tu traverses le seuil de la mortalité, et la frontière de la mort se rapproche, je ferme
Les yeux et je te tiens la main, maintenant il fait plus froid, je savais que tu étais contrariée, déprimée
Et quelque peu bipolaire, j'ai essayé de te prévenir, mais comme d'habitude, tu n'as pas voulu écouter, ton visage
Est pâle, ton corps est engourdi et maintenant tes larmes brillent, une mission d'autodestruction, mais
Tu sais que tu désires le regret et l'espoir aveugle et la fausse intuition, tu essaies encore et encore de
T'accrocher, mais il ne reste rien, sachant que chaque respiration pourrait être ta dernière
Celle qui t'amène à ton repos éternel

Je ne sais pas où nous allons
Quand cette vie devient incontrôlable
Quand ça devient sombre et que le froid s'installe
Et que tu te sens comme si personne ne savait
Que tu es tout seul

Le moment de débrancher la machine est arrivé, et puis c'est fini, les derniers rites, les mots et les derniers câlins, tu sens
Les larmes qui coulent sur toi, et tu ressens un tiraillements pour la première fois, tu ressens enfin l'amour
C'est trop tard, coma et état catatonique, la surprise dans tes yeux grands ouverts, tu remplis ton destin
Éternellement damné et déposé devant les portes de l'enfer, ton esprit, ton corps et ton âme
Vont maintenant se désintégrer alors que tous les démons célèbrent.

Au revoir