Lyrics and translation Roméo Elvis - Chronique D'un Tueur

Chronique D'un Tueur

Téléphone en main, j'attends le signal
Garé dans la rue depuis quelques minutes
La victime se prénomme Alexandre
Et porte un pull large, un bob pourri
Des basket de crevard pour gosse de riche
Hein, soudain le GSM se réveille, SMS pour Elvis:
"Éradique Alex et rapplique à la daar"
J'ai pas mis ma veste en cuir par pur hasard
Le sang s'efface plus facilement de mes manches tachetées
Pouf, le bruit du silencieux se camoufle dans la foule
Et touche Alex, en prend pleine figure
Boum, le corps atterrit sur le béton
Laissant tous les passant sur cette question:
"Est-ce un assassinat, un AVC, une rupture d'anévrisme?"
Je cultive les brûlures et les risques
Le pneu crisse et le moteur tourne, bye bye
Prend le ring de toute vitesse
Anonyme, impoli, sur la rue, je destroy
Laisse passer l'excellent prince de la mort pour des pesos
Conscience dans boite à gant, argent dans la tête
Je te pète pour une poignée de biftons
Même si les rondes des poulets se font nombreuses
J'arpente en silence dans la pénombre et les milieux de Bruxellas
Argent dans la tête, je te pète pour une poignée de biftons
Même si les rondes des poulets se font nombreuses
J'arpente en silence dans la pénombre et les milieux de Bruxellas
Cette fois c'est compliqué, j'ai merdé, c'est grave
J'ai laissé des traces sur le pistolet
Les flics arrivent en ribambelle au squat
Pour faire péter la porte, boum, coup de bélier
Mais ma horde à disparu, elle se disperse dans la flore
Charles Manson, Richard Ramirez et Boston Bomber
J'évalue des corps pour dresser des stats
Loveur de la mort des autres, je me fais la malle
Lorsque la police et les gendarmes se confondent
Cagoulé, je ne dégomme que du beau monde
Tire sur les leaders, détruis les growbox qui font pousser la weed
Le crime s'achète pour quelques billets
Conscience dans boite à gant, argent dans la tête
Je te pète pour une poignée de biftons
Même si les rondes des poulets se font nombreuses
J'arpente en silence dans la pénombre et les milieux de Bruxellas
Argent dans la tête, je te pète pour une poignée de biftons
Même si les rondes des poulets se font nombreuses
J'arpente en silence dans la pénombre et les milieux de Bruxellas
Toc, toc, toc laisse moi entrer
J'ai de mauvaises nouvelles à t'annoncer
Assassinat sordide, à sa sortie de prison le sort tombe sur Samy
Balle dans la tête et coup de canif
Contournant sa silhouette avec le bout d'une craie
Le policier m'annonce que Samy croulait sous les dettes
J'arrive à temps, fait tes valises, on trace
La mort de Samy n'a pas suffit, ah, c'est dégueulasse
Et c'est comme ça que ça se passe dans les allées sombres
Et mon ombre me fout les boules et j'alerte les condés
C'est comme ça que ça se passe dans les allées sombres
Mon ombre me fout les boules et j'alerte les condés
Toc, toc, toc, putain quoi?!
Et toc, toc, toc, tu ne réponds plus
Et toc, toc, toc, tu ne réponds plus
Le sang se répand sur le sol comme une tache de peinture
Et les odeurs parlent, ça s'est certain
Un corps mort gît sur le sol depuis longtemps
J'ai alerté les ambulances, pas de panique amigo
En manque d'hémoglobine
Mon pote suffoque à ses propres conneries
Du-per depuis longtemps, d'une traite je bois le rhum
Et le vice traîne dans mes idées noires
Elvis est triste, Roméo le console
Mais l'ulcère me perce et me fait du mal
Attaque sournoise, 'vec des tas d'obstinés
J'irai tirer sur les fils de pute
Mitrailler les gosses de riches
Et téléphone en main j'attends le signal
Et téléphone en main j'attends le signal...
Elvis Roméo

Chronicle of a Killer

Phone in hand, I wait for the signal,
Parked on the street for a few minutes now.
The victim's name is Alexandre,
Wearing a baggy sweater, a crappy bucket hat.
Scumbag sneakers for a rich kid,
Huh, suddenly the phone wakes up, SMS for Elvis:
"Erase Alex and get back to the crib."
I didn't wear my leather jacket by chance,
Blood fades easier from my stained sleeves.
Pouf, the sound of the silencer camouflages in the crowd,
And hits Alex, right in the face.
Boom, the body lands on the concrete,
Leaving all the passersby with this question:
"Was it murder, a stroke, a ruptured aneurysm?"
I cultivate burns and risks,
The tires screech and the engine roars, bye bye.
Take the ring road at full speed,
Anonymous, rude, on the street, I destroy.
Let the excellent prince of death pass for pesos,
Conscience in the glove compartment, money on my mind.
I'll blow you away for a handful of bills,
Even if the cops' rounds are numerous.
I walk silently in the shadows and the backstreets of Brussels,
Money on my mind, I'll blow you away for a handful of bills.
Even if the cops' rounds are numerous,
I walk silently in the shadows and the backstreets of Brussels.
This time it's complicated, I screwed up, it's serious.
I left traces on the gun,
The cops arrive in droves at the squat.
To break down the door, boom, battering ram.
But my horde has disappeared, scattering in the flora.
Charles Manson, Richard Ramirez and Boston Bomber,
I evaluate bodies to draw up stats.
Lover of others' deaths, I'm getting out of here,
When the police and the gendarmes get confused.
Masked, I only take down the beautiful people,
Shoot the leaders, destroy the grow boxes that grow the weed.
Crime can be bought for a few bills,
Conscience in the glove compartment, money on my mind.
I'll blow you away for a handful of bills,
Even if the cops' rounds are numerous.
I walk silently in the shadows and the backstreets of Brussels,
Money on my mind, I'll blow you away for a handful of bills.
Even if the cops' rounds are numerous,
I walk silently in the shadows and the backstreets of Brussels.
Knock, knock, knock, let me in,
I have bad news to tell you.
Sordid assassination, upon his release from prison, fate falls upon Samy.
Bullet in the head and a stab wound,
Outlining his silhouette with the tip of a chalk.
The policeman tells me Samy was drowning in debt,
I arrive in time, pack your bags, let's go.
Samy's death wasn't enough, ah, it's disgusting.
And that's how it goes in the dark alleys,
And my shadow scares me and I alert the cops.
That's how it goes in the dark alleys,
My shadow scares me and I alert the cops.
Knock, knock, knock, damn what?!
And knock, knock, knock, you're not answering anymore.
And knock, knock, knock, you're not answering anymore,
The blood spreads on the floor like a paint stain,
And the smells speak, that's for sure.
A dead body has been lying on the floor for a long time,
I alerted the ambulances, don't panic amigo.
Lacking hemoglobin,
My buddy suffocates on his own bullshit.
Fooled for a long time, I drink the rum in one gulp,
And vice lingers in my dark thoughts.
Elvis is sad, Romeo consoles him,
But the ulcer pierces me and hurts me.
Sneaky attack, with a bunch of stubborn guys,
I'll go shoot the sons of bitches,
Strafe the rich kids.
And phone in hand, I wait for the signal,
And phone in hand, I wait for the signal...
Elvis Romeo