Lyrics and translation Santaflow feat. Norykko - La Industria Musical

La Industria Musical

La industria musical está muerta
La industria musical está muerta
La industria musical está muerta
La industria musical está muerta

¡Voy!
Hace años yo no sabía de esta industria musical
Solo flipaba rapeando encima de una instrumental
Que me encantaba componer, escribir, intentar cantar
Soñé ganarme la vida con esto y nada más

Mis temas rulaban de boca en boca, de web en web
Mazo Records hizo lo que pudo en aquel momento
Íbamos bien pero me cegue cuando mi CD
Cayó en manos de dos pseudo-cazatalentos

Simone Bosé que por entonces no hacía nada
Hoy es director de EMI Music Multinacional
Y un productor pasado de moda, Paco Trinidad
Que me hizo algún encargo y se escaqueó de pagar

Me vendieron una moto y lo admito, la quise comprar
"Conseguiremos que te fiche Universal"
"Pero un taco de contratos más nos tienes que firmar"
No pude pagar a un abogado y me tiré al mar

Al principio no me daba cuenta del invento
Había vendido mi alma al diablo en forma de tantos por ciento
Y con el tiempo empecé a despertar
Y vi las garrapatas en mi piel chupar

De ti Trini' no hablaré más, ¡a saber dónde estarás!
Cuentan que vas dejando tufos por ahí, ¡tú verás!
A ti, spaghetti, te dedico un par de estrofas más
Porque diriges un sello y no lo mereces, jujan

Explícame, ladrón, ¿por qué te tienes que llevar
La pasta de mi producción y mi derecho editorial?
Y no me quito culpa, más idiota fui yo por firmar
Pero apechuguemos, la gente se va a enterar

Jódete, Simone Bosé, director de EMI
Te has llevado algún kilito a costa de mí
Más jóvenes artistas y medios van a saber de ti
A cada cerdo le llega su San Martín

La industria musical está muerta
Si no pueden manipularte, de nada les servirás
La industria musical está muerta
Si no eres hijo de famoso, ¿quién te promocionará?
La industria musical está muerta
Lolailo, el pop de los 80, no apuestan por nada más
La industria musical está muerta
Cuando se mueran los que mandan hoy, tal vez revivirá

Asumidas las cagadas, decidí solo pensar
Que al menos mi discográfica sería Universal
Las ventajas de los sellos grandes pude imaginar
Inversión en promoción, me ayudará a despegar

¡Pollas! Nada más lejos de la realidad
Grabé un LP y no lo quisieron sacar
Y tampoco me dejaban libertad para escapar
Mi carrera se paró dos años antes de empezar

Me tenían atado, amargado, viendo el tiempo pasar
Hasta que destituyeron al director general
El nuevo cabecilla decidió sacar mi disco
Fabricaron cuatro copias; se olvidaron y listo

La poca promoción de Santaflow me la hice yo
Igual que mi jodida producción, me la hice yo
Hay algo que no cuadra, no me salen las cuentas
Si yo hago todo, ¿por qué gano diez y ellos noventa por ciento?

¡Malditas sanguijuelas del talento! (¿Eh?)
¡Tanto hijo de puta trabajando junto ahí dentro!
Cometisteis un error y os voy a demandar
Que violasteis mis derechos y tendréis que apechugar

¡Jódete Universal! ¡Déjame en paz!
¿Lo mejor de ti? Mi carta de libertad
Solo me has dado angustia, problemas, estrés
Que te jodan pues, ya puedo ser libre otra vez

La industria musical está muerta
Así es la industria en España, estamos en decadencia
La industria musical está muerta
Aquí no importa tu talento sin contactos ni influencias
La industria musical está muerta
Es una mafia desfasada de carcas que van de progres
La industria musical está muerta
Cuando la palmen, tal vez salgamos de nuevo a flote

Hacéis contratos abusivos para jóvenes con ilusión
Y ni siquiera cumplís con vuestra labor
Normal que hagan reducción de personal
Si vendéis fondo de catálogo y poquito más

No entendéis de arte, no apoyáis a los artistas
No tenéis palabra, tampoco tenéis criterio
Estáis desfasados, viejos, acabados
No sabéis qué quiere el público y lo mismo le ocurre a los medios

Fabricar un compact cuesta unos 60 céntimos
Los vendéis a 15 pavos: ¡robo a mano armada!
Si vuestro presupuesto en grabaciones es paupérrimo
Tanto querer abarcar, no os llevaréis nada

Me alegro por la generación que está por llegar
De que tal como conocemos hoy la industria musical, se acabará
¡Incompetentes! Estáis en las nubes
La realidad os estrangula en forma de mula
¡Que viva eMule!

La industria musical está muerta
Veinte años atrás, el número uno, Miguel Bosé
La industria musical está muerta
Quince años atrás, los número uno, los Hombres G
La industria musical está muerta
Y el mes pasado estaba número uno, Miguel Bosé
La industria musical está muerta
Ayer mismo, adivina, número uno, los Hombres G

La industria musical está muerta
Norykko canta mejor que la Shaila Dúrcal, pero no hay enchufe
La industria musical está muerta
Y yo mejor que Fran Perea pero no salgo en las series
La industria musical está muerta
No me apellido Mohedano ni Jurado ni tampoco Iglesias
La industria musical está muerta
Y escribo letras que políticamente son incorrectas

La industria musical está muerta
Bendita bomba, caiga en las oficinas de Universal, amén
Intenta vetarme Mc. Brian, quizás te denuncie a Hacienda
Pseudo-mafiosos, Ramoncín, el puto canon va a salirte caro
Ni un puto CD original compraremos
Yo no le canto al amorcito adolescente
En la radio cada día se escucha la misma mierda
Y los jóvenes, en sus mp3, algo distinto
Lo sé por cómo mueven el cuello
Ejecutivos sin instinto, llegaréis tarde otra vez
¿Perdona, Nachito Ventosa? ¿De quién eres sobrino tú?
Así es España, ¿eh?
Las multis se hunden como el Titanic
¡Esto va a reventar, esto va a reventar!

L'industrie musicale

L'industrie musicale est morte.
L'industrie musicale est morte.
L'industrie musicale est morte.
L'industrie musicale est morte.

C'est parti !
Il y a des années, je ne connaissais rien à cette industrie musicale.
Je kiffais juste rapper sur une instru
J'adorais composer, écrire, essayer de chanter.
Je rêvais de gagner ma vie avec ça et rien d'autre.

Mes morceaux tournaient de bouche à oreille, de site en site.
Mazo Records a fait ce qu'il a pu à l'époque.
On allait bien, mais je suis devenu aveugle quand mon CD
est tombé entre les mains de deux pseudo-chasseurs de têtes.

Simone Bosé qui à l'époque ne faisait rien
Aujourd'hui, il est directeur d'EMI Music Multinational.
Et un producteur démodé, Paco Trinidad,
qui m'a passé quelques commandes et s'est défilé pour payer.

Ils m'ont vendu du rêve et je l'avoue, j'ai voulu l'acheter.
"On va faire en sorte qu'Universal te signe."
"Mais tu dois nous signer une pile de contrats en plus."
Je n'ai pas pu payer d'avocat et j'ai sauté à l'eau.

Au début, je ne me rendais pas compte du truc.
J'avais vendu mon âme au diable sous forme de tant pour cent.
Et avec le temps, j'ai commencé à me réveiller
Et j'ai vu les tiques me sucer le sang.

De toi Trini', je ne parlerai plus, Dieu sait où tu es !
On dit que tu laisses des pets par là, tu verras bien !
Toi, spaghetto, je te dédie deux strophes de plus
Parce que tu diriges un label et que tu ne le mérites pas, bouffon.

Explique-moi, voleur, pourquoi tu dois prendre
Le fric de ma production et mes droits d'édition ?
Et je ne me dédouane pas, j'ai été encore plus idiot de signer,
Mais on assume, les gens vont être au courant.

Va te faire foutre, Simone Bosé, directeur d'EMI.
Tu t'es fait quelques kilos sur mon dos.
D'autres jeunes artistes et les médias vont entendre parler de toi.
À chaque cochon son Saint-Martin.

L'industrie musicale est morte.
S'ils ne peuvent pas te manipuler, tu ne leur serviras à rien.
L'industrie musicale est morte.
Si tu n'es pas fils de, qui te fera de la pub ?
L'industrie musicale est morte.
Lolailo, la pop des années 80, ils ne misent sur rien d'autre.
L'industrie musicale est morte.
Quand ceux qui commandent aujourd'hui mourront, peut-être qu'elle renaîtra.

Après avoir assumé mes conneries, j'ai décidé de penser uniquement
Qu'au moins mon label serait Universal.
J'imaginais les avantages des grands labels.
Investissement dans la promo, ça va m'aider à décoller.

Conneries ! Rien de plus éloigné de la réalité.
J'ai enregistré un album et ils n'ont pas voulu le sortir.
Et ils ne me laissaient pas la liberté de m'échapper non plus.
Ma carrière s'est arrêtée deux ans avant de commencer.

Ils m'avaient attaché, démoralisé, à regarder le temps passer.
Jusqu'à ce qu'ils virent le directeur général.
Le nouveau chef a décidé de sortir mon disque.
Ils en ont pressé quatre exemplaires, ils ont oublié et voilà.

La maigre promo de Santaflow, c'est moi qui l'ai faite.
Comme ma putain de production, c'est moi qui l'ai faite.
Il y a quelque chose qui cloche, je ne comprends pas.
Si je fais tout, pourquoi je gagne 10 et eux 90 %?

Putain de sangsues de talent ! (Hein ?)
Tant d'enfoirés qui bossent ensemble là-dedans !
Vous avez fait une erreur et je vais vous poursuivre en justice.
Vous avez violé mes droits et vous allez devoir payer.

Va te faire foutre Universal ! Laisse-moi tranquille !
Le meilleur de toi ? Ma lettre de libération.
Tu ne m'as apporté que de l'angoisse, des problèmes, du stress.
Que tu sois maudit, je peux enfin être libre.

L'industrie musicale est morte.
C'est comme ça l'industrie en Espagne, on est en pleine décadence.
L'industrie musicale est morte.
Ici, ton talent ne compte pas sans contacts ni influence.
L'industrie musicale est morte.
C'est une mafia dépassée de vieux qui se la jouent progressistes.
L'industrie musicale est morte.
Quand ils mourront, peut-être qu'on refera surface.

Vous faites des contrats abusifs pour des jeunes pleins d'espoir
Et vous ne faites même pas votre boulot.
C'est normal que vous fassiez des réductions de personnel
Si vous ne vendez que des fonds de catalogue et pas grand-chose d'autre.

Vous ne comprenez rien à l'art, vous ne soutenez pas les artistes.
Vous n'avez pas de parole, vous n'avez pas de jugement non plus.
Vous êtes dépassés, vieux, finis.
Vous ne savez pas ce que veut le public et c'est pareil pour les médias.

Fabriquer un CD coûte environ 60 centimes.
Vous les vendez 15 balles : c'est du vol à main armée !
Si votre budget pour les enregistrements est minable,
à vouloir trop en faire, vous n'aurez rien du tout.

Je suis content pour la génération qui arrive
Que l'industrie musicale telle qu'on la connaît aujourd'hui, ça va disparaître.
Incompétents ! Vous avez la tête dans les nuages.
La réalité vous étrangle sous la forme d'une mule.
Vive eMule !

L'industrie musicale est morte.
Il y a vingt ans, le numéro un, Miguel Bosé.
L'industrie musicale est morte.
Il y a quinze ans, les numéros un, les Hombres G.
L'industrie musicale est morte.
Et le mois dernier, il était numéro un, Miguel Bosé.
L'industrie musicale est morte.
Pas plus tard qu'hier, devine, numéro un, les Hombres G.

L'industrie musicale est morte.
Norykko chante mieux que Shaila Dúrcal, mais elle n'a pas de piston.
L'industrie musicale est morte.
Et moi, je suis meilleur que Fran Perea, mais je ne passe pas dans les séries.
L'industrie musicale est morte.
Je ne m'appelle pas Mohedano, ni Jurado, ni Iglesias.
L'industrie musicale est morte.
Et j'écris des paroles qui sont politiquement incorrectes.

L'industrie musicale est morte.
Putain de bombe, qu'elle tombe sur les bureaux d'Universal, amen.
Essaie de me boycotter Mc. Brian, je te dénoncerai peut-être au fisc.
Pseudo-mafieux, Ramoncín, la putain de redevance copie privée va te coûter cher.
On n'achètera plus un seul putain de CD original.
Je ne chante pas pour les amourettes d'adolescents.
À la radio, on entend la même merde tous les jours.
Et les jeunes, dans leurs mp3, quelque chose de différent.
Je le sais à la façon dont ils bougent la tête.
Exécutifs sans instinct, vous allez encore être en retard.
Pardon, Nachito Ventosa ? Tu es le neveu de qui, toi ?
C'est ça l'Espagne, hein ?
Les multinationales coulent comme le Titanic.
Ça va exploser, ça va exploser !