Lyrics and translation Sopor Aeternus & The Ensemble Of Shadows - Day of the Dead

Day of the Dead

Unexpected ... suddenly ... as if from nowhere they appear,
The monks are wearing fire-coloured gowns,
Their faces, friendly but determined, are hidden behind lacquered masks,
Painted black & white, they're having the shape of over-dimensional skulls.
Quickly and nimbly they are moving forward, hopping dextrously,
Throwing their legs like ageless jesters ... so high up into the air.
Each of them is armed with a short, an even piece of wood,
Remarkably resembling ... ancient worn-out washing-boards.
Polishes by the years of use, they brandish them like swords or sticks,
Ready to strike ritually ... - this is the DAY OF THE remaining DEAD.
On this day we celebrate the expulsion, or rebuke,
Of the spirits which have unintendedly been dragged along.
Some of these ghosts have been forgotten, some have simply been ignored,
These remnants with a growing hunger ... must be exorcised, must be removed.
This ritual always commences without warning, suddenly,
Therefore it cannot be assigned to a certain date or time.
It rather tends to inevitably follow a chain of events,
A special spiritual feature inherent in each and everyone of them.
Out of the sphere of influence ... of the sphere of the days to be
The monks are approaching, spinning on their own axis as they dance and sing
And hitting every person present hard between the shoulder-blades
As everyone here is dragging fidget, invisible ... "appendages".
As if by change, not expressly invited, we've assembled here today
Vehemently we are being hit ... and driven through the western gates,
Out of the monastery in the direction of the setting sun
A necessary purifying ceremony for the (fragile) days to come ...

Jour des Morts

Inattendu... soudain... comme venus de nulle part, ils apparaissent,
Les moines portent des robes couleur feu,
Leurs visages, amicaux mais déterminés, sont cachés derrière des masques laqués,
Peints en noir et blanc, ils ont la forme de crânes surdimensionnés.
Rapidement et avec agilité, ils avancent, sautant avec adresse,
Lançant leurs jambes comme des bouffons sans âge... si haut dans les airs.
Chacun d'eux est armé d'un court morceau de bois, d'une seule pièce,
Ressemblant étrangement... à d'anciens et usés planches à laver.
Polissés par les années d'utilisation, ils les brandissent comme des épées ou des bâtons,
Prêts à frapper rituellement... - c'est le JOUR DES MORTS restants.
En ce jour, nous célébrons l'expulsion, ou la réprimande,
Des esprits qui ont été involontairement entraînés.
Certains de ces fantômes ont été oubliés, d'autres ont simplement été ignorés,
Ces restes avec une faim croissante... doivent être exorcisés, doivent être éliminés.
Ce rituel commence toujours sans prévenir, soudainement,
Par conséquent, il ne peut pas être attribué à une date ou une heure précise.
Il a plutôt tendance à suivre inévitablement une chaîne d'événements,
Une caractéristique spirituelle particulière inhérente à chacun d'eux.
Hors de la sphère d'influence... de la sphère des jours à venir
Les moines s'approchent, tournant sur leur propre axe en dansant et en chantant
Et frappant chaque personne présente fort entre les omoplates
Comme si tout le monde ici traînait des "appendices" invisibles et agités.
Comme par hasard, non expressément invités, nous nous sommes réunis ici aujourd'hui
Nous sommes violemment frappés... et conduits à travers les portes occidentales,
Hors du monastère en direction du soleil couchant
Une cérémonie de purification nécessaire pour les (fragiles) jours à venir...