Lyrics and translation Stress feat. Diam's - Plus rien ne nous touche

Plus rien ne nous touche

Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable
L'incroyable c'est ça c'est ce qu'on ne voit pas
Des fleurs dans des crayons Debussy sur le sable
A Saint-Aubin-sur-Mer que je ne connais pas
Les filles dans du fer au fond de l'habitude
Et des mineurs creusant dans leur ventre tout chaud
Des soutiens-gorge aux chats des patrons dans le Sud
A marner pour les ouvriers de chez Renault
Moi je vis donc ailleurs dans la dimension quatre
Avec la Bande dessinée chez mc 2
Je suis Demain je suis le chêne et je suis l'âtre
Viens chez moi mon amour viens chez moi y a du feu
Je vole pour la peau sur l'aire des misères
Je suis un vieux BÅ"ing de l'an quatre-vingt-neuf
Je pars la fleur aux dents pour la dernière guerre
Ma machine à écrire a un complet tout neuf
Je vois la stéréo dans l'Å"il d'une petite
Des pianos sur des ventres de fille à Paris
Un chimpanzé glacé qui chante ma musique
Avec moi doucement et toi tu n'as rien dit
Tu ne dis jamais rien tu ne dis jamais rien
Tu pleures quelquefois comme pleurent les bêtes
Sans savoir le pourquoi et qui ne disent rien
Comme toi, l'Å"il ailleurs, à me faire la fête
Dans ton ventre désert je vois des multitudes
Je suis Demain C'est Toi mon demain de ma vie
Je vois des fiancés perdus qui se dénudent
Au velours de ta voix qui passe sur la nuit
Je vois des odeurs tièdes sur des pavés de songe
A Paris quand je suis allongé dans son lit
A voir passer sur moi des filles et des éponges
Qui sanglotent du suc de l'âge de folie
Moi je vis donc ailleurs dans la dimension ixe
Avec la bande dessinée chez un ami
Je suis Jamais je suis Toujours et je suis l'Ixe
De la formule de l'amour et de l'ennui
Je vois des tramways bleus sur des rails d'enfants tristes
Des paravents chinois devant le vent du nord
Des objets sans objet des fenêtres d'artistes
D'où sortent le soleil le génie et la mort
Attends, je vois tout près une étoile orpheline
Qui vient dans ta maison pour te parler de moi
Je la connais depuis longtemps c'est ma voisine
Mais sa lumière est illusoire comme moi
Et tu ne me dis rien tu ne dis jamais rien
Mais tu luis dans mon cÅ"ur comme luit cette étoile
Avec ses feux perdus dans des lointains chemins
Tu ne dis jamais rien comme font les étoiles

Nothing Touches Us Anymore

I see the world a bit like we see the unbelievable
The unbelievable is that, it's what we don't see
Flowers in crayons, Debussy on the sand
At Saint-Aubin-sur-Mer, a place I don't know
Girls encased in iron, deep within routine
And miners digging in their warm bellies
Bras on cats, bosses in the South
Slaving away for Renault workers
Me, I live elsewhere, in the fourth dimension
With comic books at mc 2
I am Tomorrow, I am the oak, and I am the hearth
Come to my place, my love, come to my place, there's a fire
I fly for the skin on the field of miseries
I am an old Boeing from eighty-nine
I'm leaving, flower in my teeth, for the last war
My typewriter has a brand new suit
I see the stereo in a little girl's eye
Pianos on girls' bellies in Paris
A frozen chimpanzee singing my music
With me, softly, and you haven't said a thing
You never say anything, you never say anything
You cry sometimes like animals cry
Without knowing why, and who say nothing
Like you, your gaze elsewhere, celebrating me
In your deserted belly I see multitudes
I am Tomorrow, You are my tomorrow of my life
I see lost fiancés undressing themselves
To the velvet of your voice passing over the night
I see warm smells on dream cobblestones
In Paris when I'm lying in her bed
Watching girls and sponges pass over me
Who sob with the sap of the age of madness
Me, I live elsewhere, in the ninth dimension
With comic books at a friend's place
I am Never, I am Always, and I am the Ninth
Of the formula of love and boredom
I see blue trams on rails of sad children
Chinese screens in front of the north wind
Objects without purpose, artists' windows
From which emerge the sun, genius, and death
Wait, I see close by an orphaned star
That comes into your house to talk about me
I've known her for a long time, she's my neighbor
But her light is illusory, like me
And you say nothing to me, you never say anything
But you shine in my heart like that star shines
With its lost lights on distant paths
You never say anything, like the stars do