Lyrics and translation Ursula Rucker - The Pliable Ones

The Pliable Ones

And the wind, and the rain, and the chill persist
They are stubborn, those three
Today, they insist on staking their claim
On the air, and the earth, and on my bones and my temperament
The rain drops more annoyingly incessant, than rhythmic
How pliable I must be
That the overcast and damp day dictates and directs me
My sentiment, my thought, my almost every action
From open to closed eyed
How very pliable I am, actually
And although, spring has arrived by way of man's calendar
And calculation, God's watch makes the final call
And nature's biological clock ticks in its own time
So inevitably, we are all pliable
And since, to my knowledge
Man has not yet invented an infallible weather machine
To join the ranks amongst his countless other fallible devices
Those stubborn three; the rain, the wind and the chill
Delight in their persistence, blowing, and soaking
And chilling through, to my bone, and temperament
Laughing at my predictable uncertainty
And uncomfortability, with the day's dark jest
These stubborn three will carry on, even as the night descends
And the devilish trio conspire to hide the stars, and moon
Maybe I'll light a candle in small and silent protest
And the unblessed trinity will chuckle in unity at me
Because they have still succeeded, in reminding me that I
That we, are, in fact, the pliable ones

Les Souples

Et le vent, et la pluie, et le froid persistent
Ils sont têtus, ces trois-là
Aujourd'hui, ils insistent pour revendiquer leur place
Dans l'air, et sur la terre, et sur mes os et mon tempérament
La pluie tombe de manière plus agaçante, incessante que rythmique
Comme je dois être souple
Que la journée nuageuse et humide me dicte et me dirige
Mon sentiment, ma pensée, presque chaque action
De l'oeil ouvert à l'oeil fermé
Comme je suis vraiment souple, en fait
Et bien que le printemps soit arrivé sur le calendrier de l'homme
Et par calcul, la montre de Dieu donne l'appel final
Et l'horloge biologique de la nature tourne à son propre rythme
Donc inévitablement, nous sommes tous souples
Et puisque, à ma connaissance
L'homme n'a pas encore inventé une machine à météo infaillible
Pour rejoindre les rangs parmi ses innombrables autres appareils faillibles
Ces trois têtus ; la pluie, le vent et le froid
Prennent plaisir à leur persistance, à souffler et à tremper
Et à me glacer jusqu'aux os et au tempérament
Se moquant de mon incertitude prévisible
Et de mon inconfort, avec la sombre plaisanterie du jour
Ces trois têtus continueront, même quand la nuit tombera
Et le trio diabolique conspire pour cacher les étoiles et la lune
Peut-être que j'allumerai une bougie en signe de petite et silencieuse protestation
Et la trinité non bénie se moquera de moi en unité
Parce qu'ils ont quand même réussi à me rappeler que je
Que nous sommes, en fait, les souples