Lyrics and translation Van Der Graaf Generator - Every Bloody Emperor (Live, 2005 Leverkusen)

Every Bloody Emperor (Live, 2005 Leverkusen)

By this we are all sustained: a belief in human nature
And in justice and parity... all we have is the faith to carry on.
Imperceptible the change as our votes become mere gestures
And our lords and masters determine to cast us
In the roles of serfs and slaves
In the new empire's name.
Yes and every bloody emperor claims that freedom is his cause
As he buffs up on his common touch as a get-out clause.
Unto nations nations speak in the language of the gutter;
Trading primetime insults the imperial impulse
Extends across the screen.
Truth's been beaten to its knees; the lies embed ad infinitum
Till their repetition becomes a dictum
We're traitors to disbelieve.
With what impotence we grieve for the democratic process
As our glorious leaders conspire to feed us
The last dregs of imperious disdain
In the new empire's name.
Yes and every bloody emperor's got his hands up history's skirt
As he poses for posterity over the fresh-dug dirt.
Yes and every bloody emperor with his sickly rictus grin
Talks his way out of nearly anything but the lie within
Because every bloody emperor thinks his right to rule divine
So he'll go spinning and spinning and spinning into his own decline.
Imperceptible the change as one by one our voices falter
And the double standards of propaganda
Still all our righteous rage.
By this we are all sustained: our belief in human nature.
But our faith diminishes - close to the finish,
We're only serfs and slaves
As the empire decays.

Chaque foutu empereur (Live, 2005 Leverkusen)

C'est par cela que nous sommes tous soutenus : une croyance en la nature humaine
Et dans la justice et la parité... tout ce que nous avons, c'est la foi pour continuer.
Le changement est imperceptible alors que nos votes ne deviennent que des gestes
Et nos seigneurs et maîtres décident de nous jeter
Dans les rôles de serfs et d'esclaves
Au nom du nouvel empire.
Oui, et chaque foutu empereur prétend que la liberté est sa cause
Alors qu'il se vante de son contact avec le peuple comme une échappatoire.
Les nations parlent aux nations dans le langage des égouts ;
Échangeant des insultes en prime time, l'impulsion impériale
S'étend sur l'écran.
La vérité a été mise à genoux ; les mensonges s'insèrent ad infinitum
Jusqu'à ce que leur répétition devienne un dicton
Nous sommes des traîtres à ne pas croire.
Avec quelle impuissance nous pleurons le processus démocratique
Alors que nos glorieux dirigeants conspirent pour nous nourrir
Les dernières gouttes de mépris impérial
Au nom du nouvel empire.
Oui, et chaque foutu empereur a les mains dans la jupe de l'histoire
Alors qu'il pose pour la postérité sur la terre fraîchement creusée.
Oui, et chaque foutu empereur avec son sourire grimaçant
Se sort de presque tout, sauf du mensonge intérieur
Parce que chaque foutu empereur pense que son droit de gouverner est divin
Alors il va tourner et tourner et tourner jusqu'à sa propre décadence.
Le changement est imperceptible alors que l'une après l'autre nos voix s'éteignent
Et les doubles standards de la propagande
Toujours toute notre juste colère.
C'est par cela que nous sommes tous soutenus : notre croyance en la nature humaine.
Mais notre foi diminue - proche de la fin,
Nous ne sommes que des serfs et des esclaves
Alors que l'empire se décompose.