Lyrics and translation Van Der Graaf Generator - Scorched Earth (Live, 2005 Leverkusen)

Scorched Earth (Live, 2005 Leverkusen)

Just one crazy moment while the dice are cast,
He looks into the future and remembers what is past,
Wonders what he's doing on this battlefield,
Shrugs to his shadow, impatient, too proud yet to kneel.
In his wake he leaves scorched earth and work in vain;
Smoke drifts up behind him - he is free again,
Free to run before the onslaught of a deadly foe,
Leaving nothing fit for pillage, hardly leaving home.
It's far too late to turn, unless it's to stone.
Charging madly forward, tracks across the snow;
Wind screams madness to him, ever on he goes,
Leaving spoor to mark his passage, trace his weary climb.
Cross the moor and make the headland -
Stumbling, wayward, blind.
In the end his footprints extend as one single line.
This latest exponent of heresy is goaded into an attack,
Persuaded to charge at his enemy.
Too late, he knows it is,
Too late now to turn back, too soon by far to falter.
The past sits uneasily at his rear,
He's walking right into the trap,
Surrounded, but striving through will and fear.
Ahead of him he knows there waits an ambuscade
But the dice slip through his fingers
And he's living from day to day,
Carrying his world around upon his back,
Leaving nothing behind but the tell-tale of his track.
He will not be hostage, he will not be slave,
No snare of past can trap him, though the future may.
Still he runs and burns behind him in advanced retreat;
Still his life remains unfettered - he denies defeat.
It's far too late to turn, unless it's to stone.
Leave the past to burn - at least that's been his own.
Scorched earth, that's all that's left when he's done;
Holding nothing but beholden to no-one,
Claiming nothing, out of no false pride, he survives.
Snow tracks are all that's left to be seen
Of a man who entered the course of a dream,
Claiming nothing but the life he's known
- This, at least, has been his own.

Terre brûlée (Live, Leverkusen 2005)

Un seul moment de folie pendant que les dés sont lancés,
Il regarde dans l'avenir et se souvient du passé,
Se demande ce qu'il fait sur ce champ de bataille,
Hoche la tête à son ombre, impatient, trop fier pour s'agenouiller.
Dans son sillage, il laisse une terre brûlée et un travail en vain ;
La fumée se lève derrière lui - il est libre à nouveau,
Libre de courir devant l'assaut d'un ennemi mortel,
Ne laissant rien de propre au pillage, ne quittant presque pas le domicile.
Il est trop tard pour faire demi-tour, à moins que ce ne soit vers la pierre.
Chargant follement en avant, des traces dans la neige ;
Le vent lui hurle la folie, il continue sans cesse,
Laissant des traces pour marquer son passage, tracer sa montée pénible.
Traverser la lande et atteindre le cap -
Chancelant, errant, aveugle.
En fin de compte, ses empreintes s'étendent en une seule ligne.
Ce dernier représentant de l'hérésie est poussé à l'attaque,
Persuadé de charger son ennemi.
Trop tard, il le sait,
Trop tard maintenant pour faire demi-tour, trop tôt pour hésiter.
Le passé siège mal à l'arrière,
Il marche droit dans le piège,
Entouré, mais luttant par la volonté et la peur.
Devant lui, il sait qu'une embuscade l'attend
Mais les dés lui échappent des doigts
Et il vit au jour le jour,
Portant son monde sur son dos,
Ne laissant derrière lui que la trace de sa route.
Il ne sera pas otage, il ne sera pas esclave,
Aucun piège du passé ne peut le capturer, bien que l'avenir le puisse.
Il court toujours et brûle derrière lui en retraite avancée ;
Sa vie reste toujours libre - il refuse la défaite.
Il est trop tard pour faire demi-tour, à moins que ce ne soit vers la pierre.
Laisse le passé brûler - au moins, ça a été le sien.
Terre brûlée, c'est tout ce qui reste quand il a fini ;
Ne tenant rien, mais redevable à personne, il survit.
Ne revendiquant rien, sans fausse fierté, il survit.
Les traces de neige sont tout ce qui reste à voir
D'un homme qui a pénétré dans le cours d'un rêve,
Ne revendiquant rien de plus que la vie qu'il a connue
- Cela, au moins, a été le sien.