Lyrics and translation Vanessa Paradis - Station quatre Septembre

Station quatre Septembre

On s'est connus, un matin
Station Quatre-Septembre
Reconnu dès le lendemain
Pour aller boire un café ensemble
On en a fait, du chemin
Du moins il me semble
Depuis le premier verre de vin
Au dernier baiser sans la langue
On a connu les arrières-cours
Les frimas de Décembre
Les ingénues qui portent court
Qui font du pied aux pieds tendres
Les nuits moites allongées sur
Le coco et la cendre
Le vin chenû, la misère nu
Mais quel bonheur, ensemble
Même au siècle prochain, j'en parlerais encore
Même au siècle prochain, j'en parlerais encore
Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore
Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore
On s'est perdus, un matin
Station Quatre-Septembre
Éperdus, ivre de ce vin
Qui vous fait les yeux en amandes
On a rasés quelques murs
Toi levé quelques jambes
Eût des pensées bien saugrenues
Dire adieu à ces grands ensembles
Adieu nuits tendres, adieu carresses
Adieu lait à l'amande
Adieu relative allégresse
De prendre un café, ensemble
Même au siècle prochain, j'en parlerais encore
Même au siècle prochain, j'en parlerais encore
Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore
Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore
J'en pleurerais, encore
Même au siècle prochain, j'en parlerais encore
Même au siècle prochain, j'en parlerais encore
Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore
Même au siècle prochain, j'en pleurerais encore
Même au siècle prochain
Même au siècle prochain
J'en pleurerais encore

Station Quatre Septembre

We met one morning
At the Quatre-Septembre metro station
Recognized you the next day
To go and have coffee together
We've covered some ground
At least it seems that way
Since that first glass of wine
To that last kiss without tongue
We've seen the backstreets
The cold of December
The naive girls who wear short skirts
Who flirt with guys with good shoes
The sultry nights lying on
The couch and the ashes
The cheap wine, the naked misery
But what happiness, together
Even in the next century, I'll still talk about it
Even in the next century, I'll still talk about it
Even in the next century, I'll still cry about it
Even in the next century, I'll still cry about it
We lost each other, one morning
At the Quatre-Septembre metro station
Dazed, drunk on that wine
That makes your eyes look like almonds
We knocked down a few walls
You lifted a few legs
Had some crazy thoughts
Saying goodbye to those big apartments
Goodbye tender nights, goodbye caresses
Goodbye almond milk
Goodbye relative happiness
Of having coffee, together
Even in the next century, I'll still talk about it
Even in the next century, I'll still talk about it
Even in the next century, I'll still cry about it
Even in the next century, I'll still cry about it
I'll cry, again
Even in the next century, I'll still talk about it
Even in the next century, I'll still talk about it
Even in the next century, I'll still cry about it
Even in the next century, I'll still cry about it
Even in the next century
Even in the next century
I'll still cry