Lyrics and translation Vold Book - Neptune and Cressida

Neptune and Cressida

The dragon born of floods beneath the cliffs is like a dream, an illusion
The precious white fields at Carrara, capture everything in their grasp
Circe Invidiosa is aching for another man to take her in the sunlight, where she belongs
That is what she thinks of herself, as a child can't stop playing, dangerously close to breaking
The crystal ship in Venusian City, billowing out of the slipstream
In Emily Avondale's locket, a chilling notion, hypnotic
Unlatch the binding spell of distant stars to recover from the halfmoon
Western rivers flowing downstream, in the wake of fate exacting
Punishments of success taking over what I had been making
The crystal sunlight of ships returning to our pillows
Clouds of hope recognize the generations lost in space
Blackholes and waterfalls curse the depths of all delusion
Internal exile covers a sleepy-eyed reflection of denial and deep restlessness
Her innermost curves resolve to complete the expectation of what she must be
In order to live content with herself, a never ending story will endure!
The hall of hearts and romantic spirit buy my lantern for a quarter
Arthur Rimbaud with green aperitif kissed the iron horses last night
Your Amphitrite is without descendants; no one came along to find her
A gothic queen predilection falsely securing protection
Lunar module of sex drive, emeralds from 1980
Witch hazel electrode streetlamp, verdigris deco controller
Like a harbor bell rings for the wounded, unfettered ophidian rose
I will tell you what I'm making after I am done placating
Meaningless noise in my pocket, critcial and misanthropic
Intransigent holds on truth are all we have to combat
That which floods our focus with inconsequential drivel
You must hold on to the thread of truth while you still can
Experimental avant garde mythology, self-referential ironic apology
The space cadet glow has captured my mind: blissfully vacant tabula rosa
What I am after no longer matters to me if I cannot be well preserved!

Neptune et Cressida

Le dragon né des inondations sous les falaises est comme un rêve, une illusion
Les précieux champs blancs de Carrare, captent tout dans leur étreinte
Circé Invidiosa aspire à ce qu’un autre homme la prenne au soleil, là où elle appartient
C’est ce qu’elle pense d’elle-même, comme un enfant ne peut s’empêcher de jouer, dangereusement près de la rupture
Le navire de cristal de la ville vénusienne, se répandant hors du sillage
Dans le médaillon d’Emily Avondale, une notion glaçante, hypnotique
Déverrouille le sort liant des étoiles lointaines pour te remettre de la demi-lune
Les rivières occidentales coulent en aval, dans le sillage du destin qui exige
Les punitions du succès prennent le dessus sur ce que je faisais
La lumière du soleil cristalline des navires retournant à nos oreillers
Des nuages d’espoir reconnaissent les générations perdues dans l’espace
Les trous noirs et les cascades maudissent les profondeurs de toute illusion
L’exil interne recouvre un reflet endormi de déni et d’une profonde agitation
Ses courbes les plus intimes se résolvent à accomplir l’attente de ce qu’elle doit être
Afin de vivre contente d’elle-même, une histoire sans fin perdurera !
Le hall des cœurs et l’esprit romantique achètent ma lanterne pour un quart
Arthur Rimbaud avec un apéritif vert a embrassé les chevaux de fer hier soir
Votre Amphitrite est sans descendants ; personne n’est venu la trouver
Une reine gothique prédilection sécurisant faussement la protection
Module lunaire de libido, émeraudes de 1980
Réverbère électrode d’hamamélis, contrôleur déco vert-de-gris
Comme une cloche de port sonne pour les blessés, rose ophidienne sans entraves
Je te dirai ce que je fais après avoir fini de plaire
Bruit insignifiant dans ma poche, critique et misanthrope
Les vérités intransigeantes sont tout ce que nous avons pour lutter
Ce qui inonde notre attention de trivialités insignifiantes
Tu dois t’accrocher au fil de la vérité tant que tu le peux
Mythologie avant-gardiste expérimentale, apologie ironique autoréférentielle
La lueur du cosmonaute a capturé mon esprit : tabula rasa béatement vide
Ce que je recherche ne compte plus pour moi si je ne peux pas être bien préservé !