Lyrics and translation Wicked - Riddles Without Answers & Celestial Mechanics

Riddles Without Answers & Celestial Mechanics

I'm floating. It is very dark and it's very cold.
Or it could be hot, I'm not absolutely positive about that.

I can't see. I can't hear.
I don't feel anything. I don't believe this to be hell.
I just don't.

They come to me at times.
They come in ones or twos, or in multitudes I cannot comprehend.

Sometimes they're so small they crawl into mouth and my nostrils.
Sometimes they're bigger than the sky. Such as I remember it.
The sky that is. But sometimes...

Sometimes they look just like you and me.
And that's really the worst part.
And they start cutting into my flesh.
Sometimes I dream of hallways.
Here, in the emptiness it probably is the only thing soothing me.

Sometimes I'm visited by the paper men.
I never knew you could feel your soul.
But when they took it from me I felt utterly cold and alone.
Even more so than before.

After an unknown amount of time had passed they brought it back to me.
I wept.
It was cauterized back in place.

But it wasn't the same.
They put it there inside-out.
I could feel it. Just when I thought that I'd endured it all.
That they'd run out of horrible things to do to me, they started working on my mind.

Des énigmes sans réponses et la mécanique céleste

Je flotte. Il fait très sombre et très froid.
Ou peut-être chaud, je n'en suis pas sûr.

Je ne peux pas voir. Je ne peux pas entendre.
Je ne ressens rien. Je ne crois pas que ce soit l'enfer.
Je ne le crois pas.

Ils me rendent visite par moments.
Ils viennent un par un, deux par deux, ou en foules que je ne peux pas comprendre.

Parfois ils sont si petits qu'ils rampent dans ma bouche et mes narines.
Parfois ils sont plus grands que le ciel. Comme je m'en souviens.
Le ciel, dis-je. Mais parfois...

Parfois ils ressemblent à toi et à moi.
Et c'est vraiment le pire.
Et ils commencent à me découper la chair.
Parfois je rêve de couloirs.
Ici, dans le vide, c'est probablement la seule chose qui me soulage.

Parfois je suis visitée par les hommes de papier.
Je ne savais pas que l'on pouvait sentir son âme.
Mais quand ils me l'ont prise, je me suis sentie complètement froide et seule.
Encore plus que d'habitude.

Après un temps indéterminé, ils me l'ont rendue.
J'ai pleuré.
Elle a été cautérisée en place.

Mais elle n'était plus la même.
Ils l'ont mise là, à l'envers.
Je pouvais le sentir. Juste quand je pensais avoir tout enduré.
Qu'ils avaient épuisé les horreurs qu'ils pouvaient me faire subir, ils ont commencé à s'attaquer à mon esprit.