Lyrics and translation Étienne Daho - Respire

Respire

L'homme se consuma tout petit jeu
L'œil charbon et les paupières en feu
S'anesthésie de poison sans visage
Et des chants de sirènes de passage
Le soir progressait son manteau de givre
S'étend sur ses mille visages et il dérive
De séduction, survit au grand art de l'esquive
Il esquive

Comme une peau de satin, de serpent
Sa mue se dissout dans la nuit d'argent
Les eaux qui flambent vont se disperser
Et l'aveugler de paillettes d'acier
Lorsque ta vie ne semblera plus t'appartenir
Que tu chercheras à t'enfuir
Te reconstruire
Ouvre grand tes bras
Gonfle ta poitrine
Et respire

Bien sûr, tous les gens du passé
Tous les vampires
Chercheront à te retenir
À te salir
Laisse un pur oxygène lentement t'envahir
Et respire

Dresse-toi dans le ciel bleu clair de Paris
Les drapeaux hissent et flottent haut et irradient
Les cloches à toute volée vont retentir
Laisse un pur oxygène lentement t'envahir et respire

Respire
Respire

L'homme se consuma tout petit jeu
L'œil charbon et les paupières en feu
S'anesthésie de poison sans visage
Et des chants de sirènes de passage

Breathe

The man consumed himself, a petty game
Coal-black eyes and burning eyelids
Anesthetizing himself with faceless poison
And the songs of passing sirens
The evening progressed, its frosty coat
Spreading over its thousand faces, and he drifts
From seduction, survives by the great art of dodging
He dodges

Like satin skin, like a serpent
His蛻皮 dissolves into the silver night
The blazing waters will disperse
And blind him with steel sequins
When your life seems no longer yours
When you'll try to flee
To rebuild yourself
Open your arms wide
Fill your chest
And breathe

Of course, all the people from the past
All the vampires
Will try to hold you back
To taint you
Let pure oxygen slowly invade you
And breathe

Rise up in the clear blue sky of Paris
The flags are hoisted and fly high and radiate
The bells will ring out full peal
Let pure oxygen slowly invade you and breathe

Breathe
Breathe

The man consumed himself, a petty game
Coal-black eyes and burning eyelids
Anesthetizing himself with faceless poison
And the songs of passing sirens