Seul dans une forêt, entre le sommeil et l'éveil, le violoncelle est le souffle du hibou en rêve, tout le monde dort, les âmes qui échangent des secrets font la queue, poussées par une main gigantesque vers l'entrée des ténèbres. Mille couches de bois imposants cachent le soleil, les gammes et la vitesse s'accumulent, symbolisant le changement du temps dans le rêve. L'amour est l'abîme dans lequel on se noie, on veut s'en échapper, mais on ne peut s'empêcher de s'en approcher.
La mélodie en escalier unique de Peggy, qui allie fluidité, précision et maîtrise de la mélancolie, est un défi majeur en termes de technique vocale pour cette chanson. Il faut un dévouement extrême, des variations respiratoires subtiles, mais émotionnellement, il faut se laisser devenir une âme complètement hypnotisée, errant à la frontière entre la conscience et le subconscient, la lumière et l'obscurité. En suivant le tintement subtil du grelot dans la voix de Peggy, dans la brume, serez-vous hypnotisé par cette chanson
?