Paroles et traduction Al Stewart - Swiss Cottage Manoeuvres

Swiss Cottage Manoeuvres

On a Christmas cake day one
Friday in August
In a bookshop in Charing Cross Road
I first set eyes on a girl and at once I did know

She had eyes like a poet and hair like a rainbow
Reflecting the lights that did glow
And the sadness she kept in her eyes
Struck my senses a blow

And so as by chance at the touch of a glance
We could find ourselves out in the road
With no crush of time to defeat us and no place to go
And I couldn't say how but the coffee bar crowd
Had appeared through the silence that broke
And she said "Oh my father's a judge in St Albans you know."

"Oh well, then perhaps I could help you
You know that St. Albans is miles away
And I've got a room in Swiss Cottage in which you could stay

"She laughed "Oh I couldn't do that,
For I've got to be up in the morning you see.
"So I rang up to find out the first morning train she could take
And so in the gloom of a candlelit room
With spaghetti, two forks and a plate
She said "Oh I really would like to be free and escape."

"Oh well if it's like thatYou don't have to go back
And you're perfectly welcome to stay"
"But I've not finished school yet." she said as she got into bed

And so as she slept and the pure morning crept
Through the windows to take her away
I thought you can't make people be what you want them to be

I could see my self nailed to a dormitory tale
Of a holiday night's escapade
And just yesterday she had seemed like a woman to me

And so like a child with the sleep in her eyes
Where the sadness of age had once been
She left on the train with a "See you again" and a smile

And I couldn't say what I had won or I lost
Or even just what I had seen
But when I'm alone I just think of her once in awhile.

Manoeuvres de Swiss Cottage

Un jour de gâteau de Noël
Un vendredi d'août
Dans une librairie de Charing Cross Road
J'ai vu pour la première fois une fille et j'ai tout de suite su

Elle avait des yeux de poète et des cheveux arc-en-ciel
Réfléchissant les lumières qui brillaient
Et la tristesse qu'elle gardait dans ses yeux
A frappé mes sens d'un coup

Et donc, par hasard, au toucher d'un regard
Nous pourrions nous retrouver dans la rue
Sans aucune pression de temps pour nous vaincre et nulle part où aller
Et je ne pouvais pas dire comment mais la foule du café
Était apparue à travers le silence qui s'est brisé
Et elle a dit "Oh, mon père est juge à St Albans, tu sais."

"Oh, eh bien, peut-être que je pourrais t'aider
Tu sais que St Albans est à des kilomètres
Et j'ai une chambre à Swiss Cottage où tu pourrais rester

"Elle a ri "Oh, je ne pourrais pas faire ça,
Car je dois me lever tôt demain matin, tu vois.
"Alors j'ai téléphoné pour connaître le premier train du matin qu'elle pouvait prendre
Et donc, dans la pénombre d'une pièce éclairée à la bougie
Avec des spaghetti, deux fourchettes et une assiette
Elle a dit "Oh, j'aimerais vraiment être libre et m'échapper."

"Oh, bien, si c'est comme ça, tu n'as pas à y retourner
Et tu es parfaitement la bienvenue pour rester"
"Mais je n'ai pas encore fini l'école." dit-elle en se couchant

Et donc, tandis qu'elle dormait et que le pur matin s'infiltrait
À travers les fenêtres pour l'emmener
J'ai pensé qu'on ne peut pas faire en sorte que les gens soient ce qu'on veut qu'ils soient

Je pouvais me voir cloué à un conte de dortoir
D'une escapade nocturne de vacances
Et hier encore, elle m'avait semblé une femme

Et donc, comme une enfant avec le sommeil dans les yeux
Où la tristesse de l'âge était autrefois
Elle est partie en train avec un "On se voit" et un sourire

Et je ne pouvais pas dire ce que j'avais gagné ou perdu
Ou même juste ce que j'avais vu
Mais quand je suis seul, je pense à elle de temps en temps.