Paroles et traduction Alain Schneider - Ogre Georges

Ogre Georges

Ogre Georges était un vieil ogre
Dégoûtant vilain gros et gras
Sale comme un peigne bègue et borgne
Enguenillé tout de gargoi
Ses sourcils epais noirs et drusposés collés comme des sensues
Son oeuil crevé et son teint blême
Nous glaçaient le sang
Dans les veines

Ogre Georges ne quittait sa grotte
Que le dimanche à petits pas
À l'église il était croque-note
Et jouait de l'orgue à tous va

Il avait bien englouti quelques grincheux autrefois
Mais c'était les fugues aujourd'hui qu'il dévorait des doigts

Quand ogre Georges joue de l'orgue
Il n'est plus laid ni gros ni gras
Il grogne et souffle comme une forge
Allumme un orage de joie
Quand ogre George joue le l'orgue
Que sifflent et chantent les tuyaux
J'ai des gros sanglots dans la gorge
Et dans la voix des trémolos

Tous les villageois pleins de morgue
Se gaussaient du pauvre ogre Georges
Et les gamins le caillassaient
Riaient a gorges déployées
Mais le vieil ogre était bon bougre
Baissait la tête un peu gêné
Il begaillait et grimaçait
Les enguirlandait mais sans fougue

Il avait bien englouti quelques grincheux autrefois
Mais c'était les fugues aujourd'hui qu'il dévorait des doigts

Quand ogre Georges joue de l'orgue
Il n'est plus laid ni gros ni gras
Il grogne et souffle comme une forge
Allumme un orage de joie (oui de joie)
Quand ogre George joue le l'orgue (ogre Georges)
Que sifflent et chantent les tuyaux (ogre Georges)
J'ai des gros sanglots dans la gorge (ogre Georges)
Et dans la voix des trémolos (des trémolos)

Un jour il a vraiment fugué (oui fugué)
Nous ne l'avons jamais revu (jamais revu)
Dans l'église l'orgue s'est tu (où est-tu)
Les villageois l'ont bien pleuré (oui pleuré)
J'ai bien grandis depuis ce temps (depuis ce temps)
Où ogre Georges le dimanche (ogre Georges)
Guidait parfois mes doigts d'enfants (oooooh)
Sur les grosses touches noires et blanches (noires et blanches)

Quand ogre Georges joue de l'orgue (ogre Georges)
Il n'est plus laid ni gros ni gras (ogre Georges)
Il grogne et souffle comme une forge (ogre Georges)
Allumme un orage de joie (oui de joie)
Quand ogre George joue le l'orgue (ogre Georges)
Que sifflent et chantent les tuyaux (ogre Georges)
J'ai des gros sanglots dans la gorge (ogre Georges)
Et dans la voix des trémolos (des trémolos)

Quand ogre Georges joue de l'orgue (ogre Georges)
Il n'est plus laid ni gros ni gras (ogre Georges)
Il grogne et souffle comme une forge (ogre Georges)
Allumme un orage de joie (oui de joie)
Quand ogre George joue le l'orgue (ogre Georges)
Que sifflent et chantent les tuyaux (ogre Georges)
J'ai des gros sanglots dans la gorge (ogre Georges)
Et dans la voix des trémolos (des trémolos)

Il avait bien englouti quelques grincheux autrefois
Mais c'était les fugues aujourd'hui qu'il dévorait des doigts

Ogre George

Ogre George, an ogre so old,
Disgusting, wicked, fat, and bold,
Filthy as a comb, with one eye blind,
In rags of gargoyle kind,
His eyebrows thick, black, and close-set,
Like leeches on his face they met,
His missing eye and pallid hue,
Sent chills down our spines, it's true.

Ogre George left his cave so deep,
Only on Sundays, with a slow creep,
At church, the choir notes he'd nab,
And play the organ with a blab.

He'd gobbled up some grumpy souls, long ago,
But now, fugues he devoured, with fingers slow.

When Ogre George plays the grand old thing,
He's no more ugly, fat, or mean,
He groans and puffs like a blacksmith's fire,
Ignites a storm of joy, takes us higher.
When Ogre George plays the organ's song,
With pipes that whistle, loud and long,
My throat tightens with emotion's hold,
And in my voice, a tremor unfolds.

The villagers, full of haughty pride,
Mocked poor Ogre George, they couldn't hide,
And children threw stones, with laughter cruel,
Their joy unrestrained, like fools at school,
But the old ogre, a gentle soul,
Lowered his head, feeling out of control,
He stammered and grimaced, with a frown,
He'd garland them, but with head hung down.

He'd gobbled up some grumpy souls, long ago,
But now, fugues he devoured, with fingers slow.

When Ogre George plays the grand old thing,
He's no more ugly, fat, or mean,
He groans and puffs like a blacksmith's fire,
Ignites a storm of joy, takes us higher (yes, higher),
When Ogre George plays the organ's song (Ogre George),
With pipes that whistle, loud and long (Ogre George),
My throat tightens with emotion's hold (Ogre George),
And in my voice, a tremor unfolds (a tremor unfolds).

One day, he truly fled away (yes, fled away),
We never saw him again, I say (never saw him again),
The organ fell silent, in disarray (where are you?),
The villagers wept, come what may (yes, they cried),
I've grown much since that time of yore (since that time),
When Ogre George, on Sundays of yore (Ogre George),
Would guide my child's fingers, to explore (oooooh),
The large keys, black and white, and more (black and white).

When Ogre George plays the grand old thing (Ogre George),
He's no more ugly, fat, or mean (Ogre George),
He groans and puffs like a blacksmith's fire (Ogre George),
Ignites a storm of joy, takes us higher (yes, higher),
When Ogre George plays the organ's song (Ogre George),
With pipes that whistle, loud and long (Ogre George),
My throat tightens with emotion's hold (Ogre George),
And in my voice, a tremor unfolds (a tremor unfolds).

When Ogre George plays the grand old thing (Ogre George),
He's no more ugly, fat, or mean (Ogre George),
He groans and puffs like a blacksmith's fire (Ogre George),
Ignites a storm of joy, takes us higher (yes, higher),
When Ogre George plays the organ's song (Ogre George),
With pipes that whistle, loud and long (Ogre George),
My throat tightens with emotion's hold (Ogre George),
And in my voice, a tremor unfolds (a tremor unfolds).

He'd gobbled up some grumpy souls, long ago,
But now, fugues he devoured, with fingers slow.