Paroles et traduction Armand Mestral - Le Chant Des Partisans

Le Chant Des Partisans

Ami entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines,
Ami entends-tu le cri sourd du pays qu'on enchaîne,
Oh eh partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme,
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes,
Montez de la mine, descendez des collines camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Oh eh les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite,
Oh eh saboteur, attention à ton fardeau dynamite,
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères,
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère,
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves,
Ici nous vois-tu, nous on marche et nous on tue ou on crève,
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe,
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place,
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes,
Chantez compagnons dans la nuit la liberté nous écoute,
Ami entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh ...

The Song of the Partisans

My love, do you hear the black flight of the raven over our plains,
My love, do you hear the muffled cry of the country being chained,
Oh eh partisans, workers and peasants, it's the alarm,
Tonight the enemy will know the price of blood and tears,
Climb out of the mine, come down from the hills, comrades,
Take the rifles, the machine guns, the grenades from the straw,
Oh eh the killers, with bullets and knives, kill quickly,
Oh eh saboteur, beware of your dynamite burden,
It is we who break the prison bars for our brothers,
Hatred on our heels and hunger driving us, misery,
There are countries where people dream in their beds,
Here you see us, we walk and we kill or we die,
Here everyone knows what they want, what they do, when they pass by,
My love, if you fall, a friend comes out of the shadows in your place,
Tomorrow black blood will dry on the roads in the sun,
Sing, companions, in the night, freedom hears us,
My love, do you hear the muffled cries of the country being chained?
My love, do you hear the black flight of the ravens over our plains?
Oh oh oh ...