Paroles et traduction Barbara - L'île aux mimosas - Live, Zénith de Paris / 1986

L'île aux mimosas - Live, Zénith de Paris / 1986

Il y a si peu de temps,
Entre vivre et mourir,
Qu'il faudrait bien pourtant,
S'arrêter de courir,
Toi que j'ai souvent cherché,
A travers d'autres regards,
Et si l'on s'était trouvés,
Et qu'il ne soit pas trop tard,
Pour le temps qui me reste à vivre,
Stopperais-tu ta vie ivre,
Pour pouvoir vivre avec moi,
Sur ton île aux mimosas,
Et comme deux chevaux,
Courant dans la prairie,
Et comme deux oiseaux,
Volant vers l'infini,
Et comme deux ruisseaux,
Cherchant le même lit,
Nous irions dans le temps,
Droits comme des roseaux,
Quand sous le poids des ans,
Nous courberions le dos,
Ce serait pour mieux boire,
Ensemble à la même eau,
Et si tu m'avais cherchée,
De soir en soir, de bar en bar,
Imagine que tu m'aies trouvée,
Et qu'il ne soit pas trop tard,
Pour le temps qu'il me reste à vivre,
J'amarrerais mon piano ivre,
Pour pouvoir vivre avec toi,
Sur ton île aux mimosas,
Nous aurions la fierté,
Des tours de cathédrales,
Et nous serions plus près,
Du ciel et des étoiles,
Nous saurions le secret,
Des aurores boréales,
Il y a si peu de temps,
Entre vivre et mourir,
Qu'il faudrait bien pourtant,
S'arrêter de courir,
Et prendre un peu de temps,
De voir les fleurs s'ouvrir,
De voir les fleurs s'ouvrir,
Toi que j'ai souvent cherché,
A travers d'autres regards,
Et si l'on s'était trouvés,
Et qu'il ne soit pas trop tard...

The Island of Mimosas - Live, Zénith de Paris / 1986

There is so little time,
Between living and dying,
That we must indeed,
Stop running,
You, whom I have often sought,
Through the eyes of others,
What if we had found each other,
And it is not too late,
For the time that I have left to live,
Would you stop your drunken life,
To be able to live with me,
On your island of mimosas,
And like two horses,
Running through the meadow,
And like two birds,
Flying to infinity,
And like two streams,
Seeking the same bed,
We would go through time,
Straight as reeds,
When under the weight of the years,
We would bend our backs,
It would be to drink better,
Together from the same water,
And if you had been looking for me,
From evening to evening, from bar to bar,
Imagine that you had found me,
And it is not too late,
For the time that I have left to live,
I would moor my drunken piano,
To be able to live with you,
On your island of mimosas,
We would have the pride,
Of the towers of cathedrals,
And we would be closer,
To the sky and the stars,
We would know the secret,
Of the aurora borealis,
There is so little time,
Between living and dying,
That we must indeed,
Stop running,
And take a little time,
To see the flowers open,
To see the flowers open,
You, whom I have often sought,
Through the eyes of others,
And if we had found each other,
And that it is not too late...