Paroles et traduction Carole Fredericks feat. Jean-Jacques Goldman & Michael Jones - Fermer les yeux (Version edit)

Fermer les yeux (Version edit)

Et puis cette ombre au fond de l'ombre
Et puis ces deux mains qui se nouent
Ces gestes fais et refais sans en voir le bout
Et puis cette ombre comme debout
Le cri d'une sirene
Quand le jour a deteint
Parenthese de peine
L'oubli jusqu'a demain
Longues secondes inertes
Le corps a l'abandon
Gestes lents, cigarette
Puis s'essuyer le front
Vague regard au ciel
Pour l'heure ou pour le temps
Trop de pluie de soleil
C'est tout ce qu'il en attend
Deja loin de ses haines
Aussi loin qu'il le peut
Où ses reves l'entrainent
Quand il ferme les yeux
Et puis cet otage, sans cage
Et puis tout ces amants naissants
Son grave visage, maquillage, sans age
Et puis ces billets dans ta main
Tu peux prendre ses lèvres
Tu peux gouter sa peau
Décider de ses geste
Même dicter ses mots
Soumettre a tes plaisirs
Tant que le compte est bon
Arracher des sourirs
Même changer son nom
Maitre d'une apprence
Possedant de si peu
D'un vide, d'une absence
Dès qu'elle ferme les yeux
Quand la peine est trop lourde
Quand le monde est trop laid
Quand la chance est trop sourde
La vérité trop vraie
Comme un dernier voyage
Pour y voir enfin mieux
Enfin d'autres images
Quand on ferme nos yeux
Quand on ferme nos yeux

Fermer les yeux (Edited Version)

And then this shadow in the depths of the shadows
And then these two hands that come together
These gestures made and remade without seeing the end
And then this shadow as if standing
The cry of a siren
When the day has faded
Parenthesis of pain
Oblivion until tomorrow
Long inert seconds
The body abandoned
Slow gestures, cigarettes
Then wiping the forehead
Vague gaze at the sky
For the hour or for time
Too much rain, too much sun
That's all they expect from it
Already far from their hatreds
As far as they can
Where their dreams take them
When they close their eyes
And then this hostage, without a cage
And then all these nascent lovers
Her serious face, makeup, ageless
And then these bills in your hand
You can take her lips
You can taste her skin
Decide her gestures
Even dictate her words
Submit to your desires
As long as the account is good
To snatch smiles
Even change her name
Master of an appearance
Possessing so little
Of an emptiness, of an absence
As soon as she closes her eyes
When the pain is too heavy
When the world is too ugly
When luck is too deaf
The truth too true
Like a last voyage
To finally see better
Finally other images
When we close our eyes
When we close our eyes