Paroles et traduction Charles Dumont - Je t'aime fort tu sais

Je t'aime fort tu sais

Je t'aime fort tu sais, non, tu ne le sais pas
C'est vrai que tu me donnes le minimum de toi
Pourtant je t'aime assez pour vivre sous ta loi
Assez pour supporter presque n'importe quoi.

Je t'aime fort tu sais, quand tu joues les victimes
Quand tu pleures parfois tu es même sublime
Et quand tu fais l'enfant, et quand tu vitupères
Je t'aime presque autant, que quand tu désespères.

Et lorsque je me noie aux vagues de tes reins
Ou que comme un miracle je regarde tes seins
Je sais qu'il a fallu un génie ou un dieu
Pour que l'on se rencontre, et que l'on soit heureux.

Heureux on ne l'est plus, tu m'aimes tièdement
Et c'est pourquoi ce soir je m'en vais et pourtant
Il s'en fallait de peu, qu'avec toi je me t'attarde

Et qu'au clair de tes yeux, je saborde ma barque.

Mais voilà c'est ainsi, je ne peux rien pour toi
Car je ne peux pas vivre sans partager mes joies
Mais avant de partir, même s'il est trop tard
Je voudrais t'expliquer pourquoi ce soir je pars.

J'aurais voulu vois-tu que tu m'ouvres la porte
Cette port cachée, cette porte secrète
Cette porte qui ouvre sur tes désirs de femmes
Sur tes plaisirs cachés, sur tes plus fous fantasmes.

Cette porte bien sûr qui conduit à ton lit
A ton lit de caresses, ton grand lit de tendresse
Ce lit où quelquefois en attendent le jour
Tu ris, tu cries, tu pleures, en rêvant à l'amour.

Je t'aime fort tu sais, non, tu ne le sais pas
D'ailleurs à trop aimer on devient un fardeau
J'ai frappé à la porte, mais seulement voilà
Tu m'as laissé dehors, comme l'ami Pierrot.

I Love You Very Much You Know

I love you very much you know, no, you do not know
It's true that you give me the bare minimum of yourself
Yet I love you enough to live under your law
Enough to bear almost anything.

I love you very much you know, when you play the victim
When you cry sometimes you are even sublime
And when you act like a child, and when you rant
I love you almost as much as when you despair.

And when I drown in the waves of your loins
Or when like a miracle I look at your breasts
I know that it took a genius or a god
For us to meet, and for us to be happy.

Happy we are no more, you love me lukewarmly
And that's why tonight I'm leaving and yet
It was so close, that with you I linger

And that in the light of your eyes, I scuttle my boat.

But that's the way it is, I can't do anything for you
For I cannot live without sharing my joys
But before I go, even if it's too late
I would like to explain to you why I'm leaving tonight.

I wish you could see that you open the door for me
That hidden door, that secret door
That door that opens onto your desires as a woman
On your hidden pleasures, on your wildest fantasies.

That door of course that leads to your bed
To your bed of caresses, your great bed of tenderness
This bed where sometimes while waiting for the day
You laugh, you cry, you cry, dreaming of love.

I love you very much you know, no, you do not know
Besides, to love too much one becomes a burden
I knocked at the door, but only here it is
You left me outside, like the friend Pierrot.