Paroles et traduction Charlotte Julian - Padam padam (Version électro)

Padam padam (Version électro)

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam... padam... padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam... padam... padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam... padam... padam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur

Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
Y' a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas

Avec tes souvenirs sur les bras...
" Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam... padam... padam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam... padam... padam...
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam... padam... padam...
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue
Écoutez le chahut qu'il me fait
Comme si tout mon passé défilait
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat...
Qui bat comme un cœur de bois...

Padam, Padam (Electro Version)

This tune that haunts me day and night,
This melody is not new,
It comes from as far back as I do,
Carried along by a hundred thousand musicians.
One day this song will drive me mad,
A hundred times I've wanted to ask why,
But it's cut me short
It always speaks before me,
And its voice drowns out mine.

Padam... padam... padam...
It runs after me, relentless and fleet,
Padam... padam... padam...
Haunting me with memories bittersweet.
Padam... padam... padam...
This tune points a finger at me,
And I drag it behind me like a peculiar, haunting decree.
This melody knows all by heart,

It whispers, "Remember your loves,
Remember, it's your turn,
And there's no reason you shouldn't mourn."

With memories heavy in your arms...
I see those who remain,
My twenties beating like a drum,
I see gestures fighting,
The whole comedy of love,
To the rhythm of this endless song,

Padam... padam... padam...
Of July Fourteenth's "I love yous,
Padam... padam... padam...
Of "forevers" bought at a bargain,
Padam... padam... padam...
Of "will yous" that come in droves,
And all of it falling apart just around the corner,
To the tune that recognizes me.
Listen to the chaos it stirs within,
As if my entire past were parading by,
I must save some sorrow for later,
I have a whole symphony of sadness on this song that beats...
That beats like a wooden heart...