17 ans - Claude François traduction en allemand

17 ans

J'ai eu moi aussi dix-sept ans
Le monde n'était pas différent
Certains n'avaient rien à gagner
Des places leur étaient réservées
L'été ils avaient la villa
L'auto que leur prêtait papa
Leur mère leur donnait plein d'argent
Certains ont tout à dix-sept ans
Moi on ne me connaissait pas
Les autres avaient tous une Vespa
Quand j'allais pour me baigner
Avec mon chien sur la jetée
Ils me poursuivaient en riant
Je revenais les coudes en sang
Le courage ça s'apprend
À dix-sept ans
J'allais au collège français
J'étais dans l'équipe de relais
Toujours le troisième coureur
Je n'ai jamais reçu de fleurs
Je détachais dans des revues
Tout' celles qui étaient moitié nues
J'ai fait l'amour solitairement
Où est la honte à dix-sept ans
Dans les rues de la haute ville
J'ai vu mon destin difficile
Je devrais pour arriver
Serrer les poings bien des années
Lançant des pierres contre le vent
J'ai fait des rêves de géant
Je suis devenu fort
À dix-sept ans
Alors la rage me prenait dans le cœur
Et j'étais fils d'ambassadeur
J'inventais oui mais j'étais
Bien reçu et considéré
J'étais trahi en peu de temps
Et l'on riait à mes dépens
Alors j'ai tout compris
À dix-sept ans
J'ai eu moi aussi dix-sept ans
Une fille s'en souvient sûrement
Sans me demander qui j'étais
La première fois elle m'a aimé
J'ai eu moi aussi dix-sept ans
Mais qu'ils sont loin mes dix-sept ans

17 Jahre

Ich war auch mal siebzehn Jahre alt
Die Welt war nicht anders als heut
Manche hatten nichts zu gewinnen
Ihre Plätze waren reserviert
Im Sommer hatten sie die Villa
Das Auto, das Papa ihnen lieh
Ihre Mutter gab ihnen viel Geld
Manche haben alles mit siebzehn
Mich kannte niemand
Die anderen hatten alle ein Vespa
Wenn ich zum Schwimmen ging
Mit meinem Hund auf der Mole
Verfolgten sie mich lachend
Ich kam mit blutigen Ellbogen zurück
Mut lernt man
Mit siebzehn Jahren
Ich ging auf das französische College
Ich war in der Staffel
Immer der dritte Läufer
Nie bekam ich Blumen
Ich riss aus Magazinen
All die halbnackten Frauen aus
Ich machte Liebe allein
Wo ist die Schande mit siebzehn
In den Straßen der Oberstadt
Sah ich mein schweres Schicksal
Ich müsste, um voranzukommen
Viele Jahre die Fäuste ballen
Steine gegen den Wind werfend
Ich träumte Riesen-Träume
Ich wurde stark
Mit siebzehn Jahren
Dann packte mich die Wut im Herzen
Und ich war Sohn eines Botschafters
Ich erfand ja, aber ich war
Gut empfangen und angesehen
Ich wurde schnell verraten
Und man lachte auf meine Kosten
Da verstand ich alles
Mit siebzehn Jahren
Ich war auch mal siebzehn Jahre alt
Ein Mädchen erinnert sich bestimmt
Ohne zu fragen, wer ich war
Das erste Mal liebte sie mich
Ich war auch mal siebzehn Jahre alt
Doch wie fern sind meine siebzehn Jahre