Paroles et traduction Didier Barbelivien - Je Me Souviens de Tout

Je Me Souviens de Tout

Je te laisse Paris les trottoirs les fantomes
La chambre ou je t'écris les oiseaux ruisselants
Les silences de Mozart quelques pages du grand Meaulnes
Et nos levres gercées dans les yeux d'un enfant

Je te laisse à la nuit aux brouillard de la seine
A ce pont mirabeau ou se noient les amants
Aux chagrins endormis au soleil qui se traine
A la folie d'aimer qui meurt avec le temps

Je me souviens de tout je me souviens de toi
Je me souviens de nous sur des plages orphelines
L'écho de l'océan dans le son de ta voix
Qui me disait tout bas des paroles enfantines

Je te laisse aux moissons aux jardins de novembre
Aux sourires de ce chien qui nous aimaient je crois
A l'absolue chansons que je voulais t'apprendre
Avec des mots de rien surtout ne prend pas froid

Je te laisse aux années aux fleurs d'anniversaire
Aux instants crucifiés qui ne reviendrons pas
Aux violons oubliés sur ces chemins de guerre
A la neige fondue ou chacun va son pas

Je me souviens de tout je me souviens de toi
Je me souviens de nous sur des plages en hiver
L'écho de l'océan dans le son de ta voix
Qui me disait tout bas la chanson de prévert

Je me souviens de qui Je me souviens de quoi
Cigarette allumée dans le feu de la cendre
Je me souviens encore je me souviens pourquoi
Du frisson de ton corps de ce volet qui tremble

Je me souviens de tout je me souviens de toi
Je me souviens de nous sur des plages en bohème
L'écho de l'océan dans le son de ta voix
Qui me disait tout bas quelque chose comme je t'aime

Je te laisse Paris les trottoirs les fantomes
La chambre ou je t'écris les oiseaux ruisselants
Les silences de Mozart quelques pages du grand Meaulnes
Et nos levres gercées dans les yeux d'un enfant

Je te laisse à la nuit aux brouillards de la seine
A ce pont mirabeau ou se noient les amants
Aux chagrins endormis au soleil qui se traine
A la folie d'aimer qui meurt avec le temps

Je me souviens de tout

I Remember Everything

I leave you Paris, the sidewalks, the ghosts
The room where I write to you, the dripping birds
The silences of Mozart, a few pages of Great Meaulnes
And our chapped lips, in a child's eyes

I leave you to the night, to the fog of the Seine
To that Mirabeau bridge where lovers drown
To the sleeping sorrows, the dragging sun
To the madness of love that dies with time

I remember everything, I remember you
I remember us together, on lonely beaches
The echo of the ocean in the sound of your voice
That murmured to me, in hushed whispers

I leave you to the harvests, to the November gardens
To the smiles of the dog that loved us both, I think
To the absolute song that I wanted to teach you
With meaningless words, most of all, don't catch a cold

I leave you to the years, the flowers of anniversaries
To the crucified moments that won't return
To the forgotten violins on the paths of war
To the melting snow, where everyone goes their own way

I remember everything, I remember you
I remember us together, on winter beaches
The echo of the ocean in the sound of your voice
That murmured to me, in hushed whispers the song of Prévert

I remember who, I remember what
Lighted cigarette in the fire of the ashes
I still remember, I remember why
From the thrill of your body to the quivering shutter

I remember everything, I remember you
I remember us together, on bohemian beaches
The echo of the ocean in the sound of your voice
That murmured to me, in hushed whispers something like, I love you

I leave you Paris, the sidewalks, the ghosts
The room where I write to you, the dripping birds
The silences of Mozart, a few pages of Great Meaulnes
And our chapped lips, in a child's eyes

I leave you to the night, to the fog of the Seine
To that Mirabeau bridge where lovers drown
To the sleeping sorrows, the dragging sun
To the madness of love that dies with time

I remember everything