Paroles et traduction Didier Barbelivien - Quitter l'autoroute

Quitter l'autoroute

On est parti les chiens devant et les chevaux derrière
À la poursuite d'un cerf-volant d'une kermesse populaire
Comme disent tous les moulins à vent faut faire mais pas s'en faire
Les trains arrivent toujours à temps Monsieur le garde-barrière
À l'auberge du Panier Fleuri déjeuner de soleil
Un verre de rosé, des radis, la chanson des abeilles
Y a des moutons dans la prairie des nuages dans le ciel
On roule depuis deux heures et demi à l'allure coccinelle

Quitter l'autoroute
Pour voir les maisons, les saisons, les moissons
Des villages de France
Quitter l'autoroute
Pour voir les ruisseaux, les oiseaux, les châteaux
Des années d'enfance
Quitter l'autoroute
Pour voir les lapins, les chemins, le bon pain
Des villages de France
Quitter l'autoroute
Pour voir les fontaines, les châtaignes, les Verlaine
Des années d'enfance

C'est fou ce que ça peut être joli une départementale
C'est fou ce que les gens sont gentils loin de la Capitale
Les rossignols et les marquis dorment à la belle étoile
Elle est numéro un ici la musique des cigales

À l'auberge du Panier Fleuri on rencontre un poète
Qui nous dit "j'ai quitté Paris par la Nationale sept"
J'effeuille du lundi au lundi les roses et les pâquerettes
Je vous invite au bal de la nuit venez sur ma planète

Quitter l'autoroute
Pour voir les maisons, les saisons, les moissons
Des villages de France
Quitter l'autoroute
Pour voir les ruisseaux, les oiseaux, les châteaux
Des années d'enfance
Quitter l'autoroute
Pour voir les lapins, les chemins, le bon pain
Des villages de France
Quitter l'autoroute
Pour voir les fontaines, les châtaignes, les Verlaine
Des années d'enfance

Quitter l'autoroute
Pour voir les maisons, les saisons, les moissons
Des villages de France
Quitter l'autoroute
Pour voir les ruisseaux, les oiseaux, les châteaux
Des années d'enfance
Quitter l'autoroute
Pour voir les lapins, les chemins, le bon pain
Des villages de France
Quitter l'autoroute
Pour voir les fontaines, les châtaignes, les Verlaine
Des années d'enfance

Leaving the Highway

We set off, dogs in front, horses behind,
Chasing a kite from a village fair.
As all the windmills say, "Do what you must, but don't worry,"
"The trains always arrive on time, Mr. Gatekeeper."
At the Panier Fleuri Inn, a sunny lunch,
A glass of rosé, some radishes, the song of the bees.
There are sheep in the meadow, clouds in the sky,
We've been driving for two and a half hours at a snail's pace.

Leaving the highway
To see the houses, the seasons, the harvests
Of the villages of France
Leaving the highway
To see the streams, the birds, the castles
Of childhood years
Leaving the highway
To see the rabbits, the paths, the good bread
Of the villages of France
Leaving the highway
To see the fountains, the chestnuts, the Verlaine
Of childhood years

It's amazing how pretty a departmental road can be,
It's amazing how kind people are far from the Capital.
Nightingales and marquises sleep under the stars,
The music of cicadas is number one here.

At the Panier Fleuri Inn we meet a poet
Who tells us, "I left Paris by National Route Seven,"
"I pluck roses and daisies from Monday to Monday,"
"I invite you to the ball of the night, come to my planet."

Leaving the highway
To see the houses, the seasons, the harvests
Of the villages of France
Leaving the highway
To see the streams, the birds, the castles
Of childhood years
Leaving the highway
To see the rabbits, the paths, the good bread
Of the villages of France
Leaving the highway
To see the fountains, the chestnuts, the Verlaine
Of childhood years

Leaving the highway
To see the houses, the seasons, the harvests
Of the villages of France
Leaving the highway
To see the streams, the birds, the castles
Of childhood years
Leaving the highway
To see the rabbits, the paths, the good bread
Of the villages of France
Leaving the highway
To see the fountains, the chestnuts, the Verlaine
Of childhood years