Paroles et traduction Eths - Inanis Venter

Inanis Venter

Je recherche maman...
Chaque jour brise ma vie à jamais
à trop y penser
Le vide écrase la raison
Maman est la bile sale
Corps inoccupé je me hais je le sais
Je vomis la douleur d'absorber l'horreur
D'accoucher la peur
L'enfer en moi immobile
Enfant tu es dans mon lit, sombre ma peur
Entends-moi je n'y arrive pas
Celle qui crée ne te reconnaît pas encore
Celle qui est, pourquoi n'a pas pu pleurer
Enfant tu es...
Né, âme qui saigne
De ton sommeil troublé
Entends-moi...
A chaque instant
Je meurs, chaque instant j'ai peur
Celle qui crée...
Ma bouche forcée
Se ferme, acidité amère, bois
Celle qui est...
Je suis toi, tu es moi
Je suis là à jamais
Dormez la porte est fermée, elle voudrait
Penser sans rien écouter
Amer le lait se perd, le sein avarié
Dans sa bouche écoeurée
Elle plonge et vient mourir au fond
Elle habille une poupée sans jamais
Regarder, sans jamais abîmer, torturée
Unilatérale, L'affliction est un parfait
Stigmate qui s'enivre d'humiliation.
La honte abuse peu à peu de nos corps
Le secret inavouable et
La pensée interdite
La puissance est défectueuse quand
Les cris et les plaintes indiffèrent.
L'ange, l'ange reçu l'étranger.
Dépourvue de geste, la mère machine
S'éxécute parfois en caresses déchirées.
L'ange s'est détourné de la matrice.
Son coeur de fièvre émietté de ne savoir
Comment le toucher, comment le nourrir
Comment le saisir.
J'ai perdu la tête je l'ai cassée
Sous mes pieds aujourd'hui
J'ai perdu mes mains
Je les ai coupées pour ne plus souffrir.
De trop te toucher pour trop t'aimer
Si je te perds après.
J'ai perdu la tête je l'ai cassée
Sous mes pieds aujourd'hui
J'ai perdu mes mains
Je les ai coupées pour ne plus souffrir.
De trop te toucher pour trop t'aimer
Si je te perds après.

Inanis Venter

I seek mother...
Every day breaks my life forever
from thinking too much
Emptiness crushes reason
Mother is dirty bile
Unoccupied body I hate myself I know it
I vomit the pain of absorbing horror
Of giving birth to fear
Hell in me motionless
Child you are in my bed, dark my fear
Hear me I can't do it
She who creates doesn't recognize you yet
She who is, why couldn't she cry
Child you are...
Born, bleeding soul
Of your troubled sleep
Hear me...
Every moment
I die, every moment I'm afraid
She who creates...
My forced mouth
Closes, bitter acidity, drink
She who is...
I am you, you are me
I am there forever
Sleep the door is closed, she would like
To think without listening to anything
Bitter milk is lost, the breast spoiled
In her disgusted mouth
She plunges and comes to die at the bottom
She dresses a doll without ever
Looking, without ever spoiling, tortured
Unilateral, Affliction is a perfect
Stigma that gets drunk on humiliation.
Shame gradually abuses our bodies
The unspeakable secret and
The forbidden thought
Power is defective when
Screams and complaints are indifferent.
The angel, the angel received the stranger.
Deprived of gesture, the mother machine
Sometimes executes herself in torn caresses.
The angel has turned away from the matrix.
Her feverish heart crumbling from not knowing
How to touch him, how to feed him
How to grasp it.
I lost my head, I broke it
Under my feet today
I lost my hands
I cut them off to stop suffering.
From touching you too much to loving you too much
If I lose you after.
I lost my head, I broke it
Under my feet today
I lost my hands
I cut them off to stop suffering.
From touching you too much to loving you too much
If I lose you after.