Paroles et traduction Euphonik - Humain

Humain

Sur des routes semées d'embûches on trébuche on devient plus fort
On ruse, on revient au score, le regard mort sous nos capuches
Combien ont fait preuve de malice, l'époque a bien changé
Car des potes se font manger par l'amour et le khaliss

J'ai fais tapis sur des reufs mais dans leurs yeux le triple six
Pas à l'abris de ceux qui bluffent ou de ceux qui trahissent
Y a plus de place dans mon dos et je peux à peine me porter
Tu trouves que le monde est beau? Moi je peux à peine le supporter

Le seul moyen d'arrêter le temps, c'était de manier les mots
J'écris toujours pour les battants qui s'accrochent encore au radeau
Entre froid et chaleur, j'ai grandi mais pas changé
Gentil, quoi qu'un peu dérangé mais je garde en moi les même valeurs

Je t'en foutrais des romances, du vague à l'âme et des frimeurs
Comme pas mal de mauvaise humeur, de laideur et d'arrogance
J'ai rien laissé au hasard, j'ai tout fait pour les miens
Mais J'ai croisé tellement de bâtards
Que je confonds les hommes et les chiens

Si seulement vous saviez combien vous comptiez pour moi
Et s'il le fallait pour vous, je me serais couper un bras
J'ai préféré partir à temps que d'attendre un flingue sur la tempe
Autant me pendre qu'être tendre et entendre le bruit de la détente

Quoi qu'il arrive je remonte la pente contre vents et marées
Sur les routes qu'on arpente, dis-moi combien se sont barrés?
Toujours loyal et sincère, juré j'ai donné du mien
Quand tu seras mal et plus bas que terre, rares te tendront la main

Et le monde tourne ainsi sous des yeux cybernétiques
Et mon trait s'épaissit face aux vicieux, aux pathétiques
Des rimes mathématiques, de la pratique, des sacrifices
À part la force des fanatiques, moi j'en tire aucun bénéfice

N'ai usé d'aucun artifice, j'ai couru à ma perte
Et bâtit tout un édifice pour le détruire sur un coup de tête
À l'heure où tout est superflu je laisse mon oeuvre à qui la veut
Et mes couleuvres feront le noeud autour d'un coeur qui ne bat plus

J'écris hier à l'effaceur, la clarté finit par déteindre
J'ai mis en lumière la noirceur pour qu'elle finisse par s'éteindre
J'ai dû perdre la foi, je me dis que demain ça ira mieux
Mais j'aimerais croire en moi avant de croire en Dieu

On s'accroche toujours au pire, on court bêtement après nos vies
On se met à sourire seulement le temps d'un selfie
Je commence à voir clairement, la vérité est ailleurs
J'assiste à mon enterrement pour le pire ou le meilleur

Laisse-les se tuer entre eux, ces cons le font si bien
Tu sais à part le nom non ils n'ont plus rien d'humain
Je m'écroule et je sombre au milieu de la foule
Et sur le toit du monde je me sens seul comme une goule

Laisse-les se tuer entre eux, ces cons le font si bien
Tu sais à part le nom non ils n'ont plus rien d'humain
Je m'écroule et je sombre au milieu de la foule
Et sur le toit du monde je me sens seul comme une goule

Human

On roads riddled with pitfalls, we stumble, we become stronger,
We use cunning, we get back on track, dead eyes under our hoods.
How many have shown malice, times have changed indeed,
Because friends get eaten by love and money.

I went all in on some guys, but in their eyes the triple six,
Not safe from those who bluff or those who betray,
There's no more room on my back and I can barely carry myself,
You think the world is beautiful? I can barely stand it.

The only way to stop time was to handle words,
I always write for the fighters who are still clinging to the raft,
Between cold and heat, I grew up but didn't change,
Kind, although a little disturbed, but I keep the same values inside me.

I don't give a damn about romances, vague to the soul and show-offs,
Like a lot of bad mood, ugliness and arrogance,
I left nothing to chance, I did everything for my people,
But I've met so many bastards
That I confuse men and dogs.

If only you knew how much you meant to me,
And if I had to for you, honey, I would've cut off an arm,
I preferred to leave in time than to wait for a gun to my head,
I might as well hang myself than be tender and hear the sound of the trigger.

Whatever happens, I climb back up the slope against winds and tides,
On the roads we walk, tell me how many have fallen?
Always loyal and sincere, I swear I gave my all,
When you are sick and lower than the ground, few will lend you a hand.

And the world turns like this under cybernetic eyes,
And my line thickens in the face of the vicious, the pathetic,
Mathematical rhymes, practice, sacrifices,
Apart from the strength of fanatics, I get no benefit from it.

I didn't use any artifice, I ran to my doom,
And built a whole edifice to destroy it on a whim,
At a time when everything is superfluous, I leave my work to whoever wants it,
And my grass snakes will tie the knot around a heart that no longer beats.

I write yesterday to the eraser, clarity ends up fading,
I brought darkness to light so that it would eventually burn out,
I had to lose faith, I tell myself that tomorrow will be better,
But I would like to believe in myself before I believe in God.

We always cling to the worst, we run foolishly after our lives,
We start to smile only for the time of a selfie,
I'm starting to see clearly, the truth is elsewhere,
I attend my own funeral for better or for worse.

Let them kill each other, these fools do it so well,
You know, apart from the name, they have nothing human left,
I collapse and sink in the middle of the crowd,
And on the roof of the world I feel alone like a ghoul.

Let them kill each other, these fools do it so well,
You know, apart from the name, they have nothing human left,
I collapse and sink in the middle of the crowd,
And on the roof of the world I feel alone like a ghoul.