Paroles et traduction Feu! Chatterton - Zoé

Zoé

Mon cœur roule à cent-trente
Sur les routes bleues
Glacées de pluie givrante
Au vent brumeux
L'amour hélas me hante
Comme le ciel pleut
La vie est aberrante
Qu'est-ce que j'y peux?
Cours, mon cœur fou
Va te dissoudre
Là où la foudre
Frappe un grand coup
Dans le feu roux
Prêt à t'absoudre
Tout n'est que poudre
Aux yeux doux
Mon cœur pente ascendante
La terre est rouge sous nos pieds
Villes latines et villas jaunes
Les murs plus vieux que nous
Plus fiers, et nos années
Je m'en souviens
De tes mains
Je me souviens
Comme deux oiseaux libres
Et comme le peuplier
Qu'agite le vent en campagne
Tes mains dans la papaye
Que tu mangeais
Les pulsations de ton cœur, Zoé
Sont belles et demeurent
Lancinantes quand il faut
Se pencher sur ta peau
Soudain se pencher sur ta peau, Zoé
Arrivera le jour, Zoé
Où il faudra entendre ce dernier tambour
Que frapperont là tes mains tendres
Que frapperont là tes mains tendres, Zoé
Mon cœur saoul en rentrant
Tout est doucereux
Le sel manque et j'en tremble
La route bleue
Aurais-je pu la prendre plus tôt
Traverser mieux
La nuit inadhérente
De nos adieux, non
Il était quatorze heures
Une après-midi de chaleur
Je m'en souviens
Et je pleurais tes mains
Je les vois maintenant
Je les vois par la fenêtre
Pianoter une dernière fois, peut-être
Mon cœur roule à cent-trente
Le long des flancs nus du rocher
Mais comme un voile de soie blanche
Ma mémoire courte
A la branche de tes doigts pourpres
Reste accrochée, et
Je me souviens
De tes mains
Je m'en souviens
Comme deux oiseaux libres
Et comme le peuplier
Qu'agite le vent en campagne
Tes mains dans la papaye
Que tu mangeais
Les pulsations de ton cœur, Zoé
Sont belles et demeurent
Lancinantes quand il faut
Se pencher sur ta peau
Soudain se pencher sur ta peau, Zoé
Arrivera le jour, Zoé
Où il faudra entendre, ah ces derniers tambours
Que frapperont là tes mains tendres
Que frapperont là tes mains tendres
Le ciel est presque bleu, Zoé
Les nuages me criblent
D'une blancheur terrible
Le ciel est presque bleu, Zoé
Qu'est-ce que j'y peux?
S'il est imposé
Les pulsations de ton cœur, Zoé
Si belles qui demeurent
Lancinantes quand il faut
Se pencher sur ta peau
Encore se pencher sur ta peau, Zoé
Mais comme un voile de soie blanche
Ma mémoire courte
A la branche de tes doigts pourpres
Reste accrochée, reste accrochée
Mais comme un voile de soie blanche
Ma mémoire courte
A la branche de tes doigts pourpres
Reste accrochée, reste accrochée

Zoé

My heart races at ninety miles an hour
On the blue roads
Glazed with freezing rain
In the misty wind
Love, alas, haunts me
Like the sky rains
Life is absurd
What can I do?
Run, my mad heart
Go dissolve yourself
Where the lightning
Strikes a great blow
In the red fire
Ready to absolve you
Everything is but dust
To the soft eyes
My heart, ascending slope
The earth is red beneath our feet
Latin cities and yellow villas
Walls older than us
More proud, and our years
I remember them
Of your hands
I remember
Like two free birds
And like the poplar
That the wind shakes in the countryside
Your hands in the papaya
That you were eating
The beats of your heart, Zoé
Are beautiful and remain
Throbbing when it's necessary
To lean on your skin
Suddenly lean on your skin, Zoé
The day will come, Zoé
When we will have to hear this last drum
That your tender hands will beat
That your tender hands will beat, Zoé
My heart drunk on returning
Everything is sweet
The salt is missing and I tremble
The blue road
Could I have taken it sooner
Crossed better
The incoherent night
Of our goodbyes, no
It was two o'clock
A hot afternoon
I remember it
And I cried for your hands
I see them now
I see them through the window
Tapping one last time, perhaps
My heart races at ninety miles an hour
Along the bare sides of the rock
But like a veil of white silk
My short memory
To the branch of your purple fingers
Remains hooked, and
I remember
Your hands
I remember them
Like two free birds
And like the poplar
That the wind shakes in the countryside
Your hands in the papaya
That you were eating
The beats of your heart, Zoé
Are beautiful and remain
Throbbing when it's necessary
To lean on your skin
Suddenly lean on your skin, Zoé
The day will come, Zoé
When we will have to hear, ah, those last drums
That your tender hands will beat
That your tender hands will beat
The sky is almost blue, Zoé
The clouds riddle me
With a terrible whiteness
The sky is almost blue, Zoé
What can I do?
If it is imposed
The beats of your heart, Zoé
So beautiful that they remain
Throbbing when it's necessary
To lean on your skin
To lean on your skin again, Zoé
But like a veil of white silk
My short memory
To the branch of your purple fingers
Remains hooked, remains hooked
But like a veil of white silk
My short memory
To the branch of your purple fingers
Remains hooked, remains hooked