Paroles et traduction Francis Cabrel - D'en haut de la tour du guet

D'en haut de la tour du guet

"Y a sûrement moyen d'en sortir" disait le bouffon au voleur
Tout n'est que désordre et délire, on ne voit nulle part de sauveur
Les hommes d'affaires ont bu mon vin, mes terres sont aux mains des parieurs
Parmi eux je n'en vois aucun qui en sache vraiement la valeur

"Y a pas d'raison d's'exciter" disait le voleur calmement
On est quelques-uns ici à penser que la vie n'est que du vent
Toi et moi, on l'a traversée, on n'est plus rien dans cette histoire
Autant se dire la vérité pour nous, il commence à se faire tard

Tout en haut de la tour du guet, les princes ont confisqués les longues-vues
Pendant que les femmes vont et viennent parmi les servantes aux pieds nus
Loin, loin, à bonne distance, un chat sauvage à grogné
On peut voir deux cavaliers qui s'avancent et le vent commence à hurler

"Y a sûrement moyen d'en sortir" disait le bouffon au voleur
Tout est confusion et délire, on ne voit nulle part de sauveur
Les hommes d'affaires ont bu mon vin, mes terres sont aux mains des laboureurs
Parmi eux je n'en vois aucun qui en sache vraiement la valeur

"From the Top of the Watchtower"

"There must be a way out of this," the jester said to the thief
All is chaos and madness, we see no savior anywhere
The businessmen have drunk my wine, my lands are in the hands of gamblers
Among them I see none who truly know their worth

"There's no reason to get excited," the thief said calmly
There are a few of us who think that life is just wind
You and I, we've been through it, we're no longer anything in this story
I may as well tell you the truth, for us, it's starting to get late

"At the top of the watchtower, the princes have confiscated the long-range spyglasses
While the women go and come among the servants with bare feet
Far, far, at a good distance, a wild cat growled
We can see two horsemen approaching and the wind begins to howl

"There must be a way out of this," the jester said to the thief
All is confusion and delusion, we see no savior anywhere
The businessmen have drunk my wine, my lands are in the hands of the laborers
Among them I see none who truly know their worth