Paroles et traduction Furax Barbarossa - Un autre jour au pied du miracle

Un autre jour au pied du miracle

Après la pluie reviens la pluie et puis c'est tout
Lettre après lettre, pack après pack, litre après litre
J'pose des pierres l'une après l'autre
Back après back, ligne après ligne
J'déroule, j'suis sur la croûte terrestre
Allez viens parmis les chiens, viens
Un chien gravit les siens
Jette dans la cour tes restes
Des énarques à l'Élysée
Paraît que ces gens là décident
Mais se chieront dessus dans l'usine
Caillassés dans la té-ci
Pour ton pécule
Dans quelles conditions es-tu sage?
Sachant que l'Etat nous fait le cul
Dans les positions les plus sales
J'déroule, y a ceux qu'laisser parler rendrait indécent
Ça jacte de charité
Ça zappe après l'31 décembre
De l'horreur à l'idylle
Vacances, été à la Grande Motte
C'est le même qui pleurait Haïti quand c'était à la grande mode
J'déroule, François pas de brancard
Tant que marcheront les fusibles
Mais quand ils rangeront les pancartes
Ils chargeront les fusils
Et ce sera Bucarest, d'là où les droits partent
Où l'clébard ne demande plus d'caresses
Douleurs et 3 pattes

Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Ivre, un autre jour au pied du mur à compter les mois
A compter les heures, les mots
Les morts, racontez-les moi
Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Vivre, on a des rêves, on aime mais trop d'fois c'est
Le pouce vers le bas dans l'arène, BM et tôle froissée

Mon premier vice, ma premère taf
Mon premier mot, ton premier fixe
Ta première tass, mon premier mort
Mes premières pompes
Mes premiers pas jusqu'au centre
Mes premières nuits sous un pont
Mon premier combat jusqu'au sang
Mes premiers mois dans l'impasse où voler me parla si vite
Balayage sur la place, ma première volée par la civil
J'dérouille, livide, puis l'ai vu faire le boss
Le parrain dans la baraque
Lui faire un gosse et faire une pause, le tarin dans la para
Tu peux les enfermer ces vagues
Mais si pour toi les femmes c'est le diable
C'est que tu n'a rien vu de l'enfer et ses flammes
J'déroule ce pays qui t'a volé ta couleur
Liberté, égalité, fraternité, qui a avalé ta couleuvre?
J'me fous que tu fasse de l'argent crade
Ou que des hommes puissent se marier
Lequel des deux marche en crabe?
J'déroule, lui je sais qu'il sort de la boue
Et ne s'en vente plus
Je sais qu'au poste la vérité sort de la bouche des enfants d'pute
C'est la vie, il y a les faibles et les forts
Combien sont des bons?
Il y a les frères et les faux
Les miens sont des bombes

Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Ivre, un autre jour au pied du mur à compter les mois
A compter les heures, les mots
Les morts, racontez-les moi
Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Vivre, on a des rêves, on aime mais trop d'fois c'est
Le pouce vers le bas dans l'arène, BM et tôle froissée

C'est de la tristesse dans mes yeux, lis-y
Lis-y la peine et j'crois bien demain ça fera 107 ans
Mesdames, messieurs, ma colère et celle de Nizi
J'attends plus la veine et cette
Main molle qu'elle est censée tendre
J'ai mis des lettres et des lettres
Mettre des mots en sang gros
Je l'ai vu mourir et naître
N'être qu'un môme en sanglots
Le ciel tombe à nous épuiser
Tout l'monde porte
Tout l'monde porte
Mais après la pluie vient la pluie c'est tout mon pote
Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Ivre, un autre jour au pied du mur à compter les mois
A compter les heures, les mots
Les morts, racontez-les moi
Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Ivre, un autre jour au pied du mur à compter les mois
A compter les heures, les mots
Les morts, racontez-les moi
Vivre, rien à cirer c'est de la chance
Mais chez nous chat noir et sirènes ces deux là chantent
Vivre, on a des rêves, on aime mais trop d'fois c'est
Le pouce vers le bas dans l'arène, BM et tôle froissée

Another day at the foot of the miracle

After the rain comes the rain again, and that's it
Letter after letter, pack after pack, liter after liter
I lay stones one after the other
Back after back, line after line
I'm unrolling, I'm on the Earth's crust
Come on, come among the dogs, come on
A dog climbs his own
Throw your leftovers in the yard
From the bureaucrats to the Élysée
It seems that these people decide
But they'll shit themselves in the factory
Stoned in the TV
For your money
Under what conditions are you wise?
Knowing that the state is screwing us
In the dirtiest positions
I unroll, there are those who would be indecent to let speak
They chatter about charity
It zaps after December 31st
From horror to idyll
Holidays, summer at the Grande Motte
It's the same one who cried for Haiti when it was fashionable
I'm unwinding, François, no stretcher
As long as the fuses are walking
But when they put away the signs
They will load the guns
And it will be Bucharest, from where the rights start
Where the dog no longer asks for caresses
Pain and 3 legs

Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Drunk, another day at the foot of the wall counting the months
Counting the hours, the words
The dead, tell me about them
Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Living, we have dreams, we love but too often it's
Thumbs down in the arena, BM and crumpled sheet metal

My first vice, my first taf
My first word, your first fix
Your first cup, my first death
My first pumps
My first steps to the center
My first nights under a bridge
My first fight to the blood
My first months in the impasse where flying spoke to me so quickly
Sweeping the square, my first flight by the civilian
I'm rusty, livid, then I saw him play the boss
The godfather in the shack
Make him a kid and take a break, the beak in the para
You can lock up these waves
But if for you women are the devil
It's because you haven't seen anything of hell and its flames
I unroll this country that stole your color
Liberty, equality, fraternity, who swallowed your snake?
I'm crazy that you're making dirty money
Or that men can get married
Which one is walking sideways?
I unroll, him I know he comes out of the mud
And doesn't brag about it anymore
I know that at the station the truth comes out of the mouths of sons of bitches
That's life, there are the weak and the strong
How many are good?
There are the brothers and the false
Mine are bombs

Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Drunk, another day at the foot of the wall counting the months
Counting the hours, the words
The dead, tell me about them
Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Living, we have dreams, we love but too often it's
Thumbs down in the arena, BM and crumpled sheet metal

It's sadness in my eyes, read it
Read the pain and I think tomorrow it will be 107 years old
Ladies and gentlemen, my anger and that of Nizi
I'm no longer waiting for the vein and this
Soft hand she's supposed to hold out
I've put letters and letters
Put words in big blood
I saw it die and be born
Being just a kid in tears
The sky falls upon us to exhaust
Everyone carries
Everyone carries
But after the rain comes the rain, that's all my friend
Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Drunk, another day at the foot of the wall counting the months
Counting the hours, the words
The dead, tell me about them
Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Drunk, another day at the foot of the wall counting the months
Counting the hours, the words
The dead, tell me about them
Living, not giving a damn is luck
But in our country black cat and sirens, these two sing
Living, we have dreams, we love but too often it's
Thumbs down in the arena, BM and crumpled sheet metal