Gabriel o Pensador part. espec. Lenine - Brasa - traduction des paroles en français

Paroles et traduction Gabriel o Pensador part. espec. Lenine - Brasa




Brasa
Braises
Um poeta falou, vendo o homem e seu caminho:
Un poète a dit un jour, en voyant l'homme et son chemin :
"O lar do passarinho é o ar, e não o ninho".
"Le foyer de l'oiseau, c'est l'air, et non le nid".
E eu voei... Eu passei um tempo fora, eu passei um tempo longe.
Et j'ai volé... J'ai passé du temps dehors, j'ai passé du temps loin.
Não importa quanto tempo, não importa onde.
Peu importe combien de temps, peu importe où.
Num lugar mais frio, ou mais quente de repente, onde a gente é esquisita, um lugar diferente.
Dans un endroit plus froid, ou plus chaud d'un coup, les gens sont bizarres, un endroit différent.
Outra língua, outra cultura, outra moeda.
Une autre langue, une autre culture, une autre monnaie.
É, vida dura mas eu sou duro na queda.
Oui, la vie est dure mais je suis résistant.
Se me derrubar... eu me levanto, e fui aos trancos e barrancos, trampo atrás de trampo, trabalhando pra pagar a pensão e superar a tensão do pesadelo da imigração.
Si je tombe... je me relève, et j'y suis allé par monts et par vaux, boulot après boulot, travaillant pour payer la pension et surmonter la tension du cauchemar de l'immigration.
Clandestino, imigrante, maltrapilho.
Clandestin, immigrant, loqueteux.
Mais um subdesenvolvido que escolheu o exílio, procurando a sua chance de fazer algum dinheiro, no primeiro mundo com saudade do terceiro.
Encore un sous-développé qui a choisi l'exil, cherchant sa chance de se faire un peu d'argent, dans le premier monde avec la nostalgie du tiers-monde.
Família, amigos, meus velhos, meu mano - o meu pequeno mundo em segundo plano.
La famille, les amis, mes vieux, mon frère - mon petit monde au second plan.
Eu forcei alguns sorrisos e algumas amizades.
J'ai forcé quelques sourires et quelques amitiés.
Passei um tempo mal, morrendo de saudade.
J'ai passé un mauvais moment, mourant de nostalgie.
Eu morrendo de saudade, morrendo de saudade.
Je meurs de nostalgie, je meurs de nostalgie.
Eu morrendo de saudade, morrendo de saudade...
Je meurs de nostalgie, je meurs de nostalgie...
Da beleza poluída, da favela iluminada, do tempero da comida, do som da batucada.
De la beauté polluée, du bidonville illuminé, de la saveur de la nourriture, du son des percussions.
Da cultura, da mistura, da estrutura precária.
De la culture, du mélange, de la structure précaire.
Da farofa, do pãozinho e da loucura diária.
De la farine de manioc, du petit pain et de la folie quotidienne.
Do churrasco de domingo, o rateio e o fiado, a criança ali dormindo, o coroa aposentado.
Du barbecue du dimanche, du partage et de la note de crédit, de l'enfant qui dort là, du retraité.
Eu morrendo de saudade, morrendo de saudade...
Je meurs de nostalgie, je meurs de nostalgie...
Da mulata oferecida, do pagode malfeito, de torcer na arquibancada pro meu time do peito.
De la belle métisse offerte, du mauvais pagode, d'encourager mon équipe de cœur depuis les gradins.
A pelada sagrada com a rapaziada, o sorriso desdentado na rodinha de piada.
Le match sacré avec les copains, le sourire édenté dans la ronde de plaisanteries.
Da malandragem, da nossa malícia, da batida de limão, da gelada que delícia!
De la débrouillardise, de notre malice, du coup de citron vert, de la glace, quel délice !
Eu morrendo de saudade, morrendo de saudade...
Je meurs de nostalgie, je meurs de nostalgie...
Do jornal na banca, da notícia pra ler, das garotas dos programas da TV.
Du journal sur le stand, des nouvelles à lire, des filles des émissions de télévision.
Do jeitinho, do improviso, da bagunça geral.
De la débrouille, de l'improvisation, du désordre général.
Do calor humano, do fundo de quintal.
De la chaleur humaine, du fond du jardin.
Do clima, da rima, da festa feita à toa - típica mania de levar tudo na boa - do contato, do mato, do cheiro e da cor.
Du climat, de la rime, de la fête improvisée - manie typique de tout prendre à la légère - du contact, de la forêt, de l'odeur et de la couleur.
E do nosso jeito de fazer amor.
Et de notre façon de faire l'amour.
Agora eu sou poeta, vendo o homem a caminhar:
Maintenant je suis poète, voyant l'homme marcher :
O lar do passarinho é o ninho, e não o ar.
Le foyer de l'oiseau est le nid, et non l'air.
E eu voltei. E eu passei um tempo bem, depois do meu retorno.
Et je suis revenu. Et j'ai passé un bon moment après mon retour.
Eu e minha gente, coração mais quente, refeição no forno.
Moi et mes proches, le cœur plus chaud, le repas au four.
Água no feijão, na área, bichinho.
De l'eau dans les haricots, je suis dans la place, mon pote.
Se me derrubar... eu não mais sozinho.
Si je tombe... je ne suis plus seul.
de volta sim senhor.
Je suis de retour, oui monsieur.
Sou brasileiro, com muito orgulho, com muito amor.
Je suis brésilien, avec beaucoup de fierté, avec beaucoup d'amour.
Mas o amor é cego.
Mais l'amour est aveugle.
Devo admitir, devo e não nego, que aos poucos fui caindo na real, vendo como o Brasa tava em brasa, tava mal.
Je dois l'admettre, je le dois et je ne le nie pas, que petit à petit je suis redescendu sur terre, voyant comment le Brésil était en feu, il allait mal.
Vendo a minha terra assim em guerra, o meu país... não dá, não pra ser feliz.
Voyant mon pays ainsi en guerre, mon pays... c'est pas possible, c'est pas possible d'être heureux.
E bate uma revolta, e bate uma deprê.
Et une révolte monte, et une déprime aussi.
E bate a frustração, e bate o coração pra não morrer.
Et la frustration frappe, et le cœur bat pour ne pas mourir.
Mas bate assim cabreiro.
Mais ça bat bizarrement.
Bate no escuro, sem esperança no futuro, bate o desespero.
Ça bat dans le noir, sans espoir pour l'avenir, le désespoir bat.
Bate inseguro, no terceiro mundo, se for, com saudade do primeiro.
Ça bat de façon incertaine, dans le tiers-monde, si c'est le cas, avec la nostalgie du premier.
Os velhos, os filhos, os manos - ninguém aqui em casa tem direito a fazer planos.
Les vieux, les enfants, les frères - personne ici n'a le droit de faire des projets.
Eu forcei alguns sorrisos e lágrimas risonhas.
J'ai forcé quelques sourires et des larmes rieuses.
Passei um tempo mal, morrendo de vergonha.
J'ai passé un mauvais moment, mourant de honte.
Eu morrendo de vergonha, morrendo de vergonha.
Je meurs de honte, je meurs de honte.
Eu morrendo de vergonha, morrendo de vergonha...
Je meurs de honte, je meurs de honte...
Da beleza poluída, da favela iluminada, da falta de comida pra quem não tem nada.
De la beauté polluée, du bidonville éclairé, du manque de nourriture pour ceux qui n'ont rien.
Da postura, da usura, da tortura diária.
De la posture, de l'usure, de la torture quotidienne.
Da cela especial, da estrutura carcerária.
De la cellule spéciale, de la structure carcérale.
A chacina de domingo, o rateio e o fiado, a criança ali pedindo, o coroa acorrentado.
Le massacre du dimanche, le vol et la dette, l'enfant qui mendie, le vieil homme enchaîné.
Eu morrendo de vergonha, morrendo de vergonha...
Je meurs de honte, je meurs de honte...
Da mulata oferecida, do pagode malfeito.
De la belle métisse offerte, du mauvais pagode.
Morrer na arquibancada pro meu time do peito.
Mourir dans les gradins pour mon équipe de cœur.
O salário suado que não serve pra nada, o sorriso desdentado na rodinha de piada.
Le salaire durement gagné qui ne sert à rien, le sourire édenté dans la ronde de plaisanteries.
Da malandragem, da nossa milícia, da batida da PM, porrada da polícia.
De la débrouillardise, de notre milice, de la rafle de la police militaire, des coups de la police.
Eu morrendo de vergonha, morrendo de vergonha...
Je meurs de honte, je meurs de honte...
Do jornal na banca, da notícia pra ler, das garotas de programa dos programas da TV.
Du journal sur le stand, des nouvelles à lire, des call-girls des émissions de télévision.
Do jeitinho, do improviso, da bagunça geral, do sorriso mentiroso na campanha eleitoral.
De la débrouille, de l'improvisation, du désordre général, du sourire hypocrite de la campagne électorale.
Do clima de festa, da festa feita à toa - ridícula mania de levar tudo na boa - do contato, do mato, do cheiro da carniça.
Du climat de fête, de la fête improvisée - ridicule manie de tout prendre à la légère - du contact, de la forêt, de l'odeur de la charogne.
E do nosso, jeito de fazer justiça.
Et de notre façon de rendre justice.
Mas eu vou ficar no Brasa porque o Brasa é minha casa, casa do meu coração.
Mais je vais rester au Brésil parce que le Brésil est ma maison, la maison de mon cœur.
Mas eu vou ficar no Brasa porque o Brasa é minha casa e a minha casa precisa de uma boa arrumação.
Mais je vais rester au Brésil parce que le Brésil est ma maison et que ma maison a juste besoin d'un bon nettoyage.
Muita água e sabão.
Beaucoup d'eau et de savon.
Ensaboa, meu irmão.
Savonne, mon frère.
Não se suja não.
Ne te salis pas.
Indignação.
Indignation.
Manifestação.
Manifestation.
Mais informação.
Plus d'informations.
Conscientização.
Prise de conscience.
Comunicação.
Communication.
Com toda razão.
Avec raison.
Participação.
Participation.
No voto e na pressão.
Dans le vote et la pression.
Reivindicação.
Revendication.
Reformulação.
Refonte.
Água e sabão na nossa nação.
De l'eau et du savon pour notre nation.
Água e sabão, na nossa mão.
De l'eau et du savon, c'est entre nos mains.
morrendo de paixão, morrendo de paixão...
Je meurs de passion, je meurs de passion...






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