Paroles et traduction Gilbert Bécaud - Les tantes Jeanne (Ah les vacances !) - Olympia 1964

Les tantes Jeanne (Ah les vacances !) - Olympia 1964

Les madames qui venaient
Voir notre oncle après dîner,
On les appelait tante Jeanne.
Ce n′étaient jamais les mêmes,
Mais on les aimait quand même,
On aimait nos tantes Jeanne.
C'est tonton qui était content
Quand il enlevait leurs gants.
Il les appelait ′Chère Jeanne.'
Oh, les jolies vacances
Quand une tante Jeanne venait.
Oui, les jolies vacances
Que notre tonton se payait.
Nous, quand on me demandait
Combien de tantes on avait,
On avait de tantes Jeanne.
On disait qu'on savait pas.
Quand on aime, on compte pas,
Compte pas ses tantes Jeanne.
Ce qui était important,
C′est que tonton soit content,
Soit content des tantes Jeanne.
Hé, des jolies vacances
Quand une tante Jeanne venait.
Ah, les jolies vacances
Que notre tonton nous payait.
Nous, ça nous arrangeait bien,
On nous envoyait à l′Olympia.
En échange on promettait bien
De ne rien dire à grand-papa.
Quand on rentrait vers minuit,
On ne faisait pas de bruit,
Pas de bruit pour tante Jeanne.
Dire qu'on était trop petit
Pour en avoir une aussi
Une aussi de chère Jeanne.
Pour le petit déjeuner
Tonton était toujours gai,
Jabelaba et bonjour les petits, chère Jeanne.
Ah, les jolies vacances
Quand une tante Jeanne venait.
Ah, les jolies vacances
Que notre tonton se payait.
Maintenant on a grandi,
Notre tonton a vieilli
Et vieilli les tantes Jeanne.
Alors, quand on va le voir,
Comme il a plus de mémoire,
On réveille les tantes Jeanne.
Alors il est tout content,
Il retrouve le bon temps,
Le bon temps des chères Jeanne.
Et puis, les jolies vacances
Des tantes Jeanne passaient,
Oui, les jolies vacances.
Viens tonton, on va t′embrasser.

Jeanne's Auntie (Ah the holidays!) - Olympia 1964

The ladies who came
To see our uncle after dinner,
We called them Auntie Jeanne.
They were never the same,
But we loved them all the same,
We loved our Auntie Jeannes.
It was Uncle who was happy
When he took off their gloves.
He called them 'Dear Jeanne.'
Oh, the beautiful holidays
When an Auntie Jeanne came.
Yes, the beautiful holidays
That our uncle paid for.
We, when we were asked
How many aunts we had,
We had of Auntie Jeannes.
We said we didn't know.
When you love, you don't count,
Don't count your Auntie Jeannes.
What was important,
It's that Uncle should be happy,
Be happy with Auntie Jeannes.
Hey, beautiful holidays
When an Auntie Jeanne came.
Ah, the beautiful holidays
That our uncle paid for us.
It suited us well,
We were sent to the Olympia.
In return we promised well
Say nothing to Grandpa.
When we got home around midnight,
We didn't make a sound,
No noise for Auntie Jeanne.
To say that we were too young
To have one too
One too dear Jeanne.
For breakfast
Uncle was always cheerful,
Jabelaba and hello little ones, dear Jeanne.
Ah, the beautiful holidays
When an Auntie Jeanne came.
Ah, the beautiful holidays
That our uncle paid for.
Now we are grown,
Our uncle has grown old
And aged Auntie Jeannes.
So when we go to see him,
As he has no more memory,
We wake up the Auntie Jeannes.
Then he is very happy,
He finds the good time again,
The good time of dear Jeanne.
And then, the beautiful holidays
Of the aunts Jeanne passed,
Yes, the beautiful holidays.
Come on, Uncle, we're going to kiss you.