Paroles et traduction Gilbert Bécaud - Mes hommes à moi

Mes hommes à moi

(Gilbert Bécaud/Maurice Vidalin)
Mes hommes, mes hommes à moi, ils sont tous morts et c′est ma faute.
On était moins forts que les autres et ça, je ne le savais pas.
Mes hommes, mes hommes à moi,
Je les ai cachés sous les pierres entre le fleuve et la frontière
Et j'ai planté deux arbres en croix sur mes hommes.
Mes hommes, mes hommes à moi, ils se battaient pour une étoile
Mais elle était loin notre étoile, bien trop loin pour nos pauvres bras.
Mes hommes, mes hommes à moi, dans cette ville où je me cache
La nuit, je les entends qui marchent.
J′entends les noms, j'entends les voix de mes hommes.
San Fuentes et sa chemise noire, muerto!
Fernandez qui me doit trois cigares, muerto!
El Francés qui était là par hasard, muerto! Muerto! Muerto!
Mes hommes, mes hommes à moi, je jure sur le sang du monde
Qu'avant longtemps, sur votre tombe, la liberté refleurira, mes hommes.
San Fuentes, Fernandez, El Francés, mes hommes à moi.

My Men

(Gilbert Bécaud/Maurice Vidalin)
My men, my men, they are all dead and it is my fault.
We were not as strong as the others, and I did not know that.
My men, my men,
I hid them under rocks, between the river and the border
And I planted two trees in the shape of a cross on my men.
My men, my men, they fought for a star
But our star was far away, too far away for our weak arms.
My men, my men, in this city where I hide
At night, I hear them marching.
I hear the names, I hear the voices of my men.
San Fuentes and his black shirt, muerto!
Fernandez who owes me three cigars, muerto!
El Francés who was there by chance, muerto! Muerto! Muerto!
My men, my men, I swear on the blood of the world
That before long, on your tomb, freedom will bloom again, my men.
San Fuentes, Fernandez, El Francés, my men.