Paroles et traduction Graeme Allwright - L'étranger (Stranger Song)

L'étranger (Stranger Song)

L'étranger
(Leonard Cohen - Adaptation: Graeme Allwright & Erick Manana) - 1968

Tous les hommes que tu as connus
Te disaient qu'ils ne voulaient plus
Donner les cartes pris comme dans un piège
C'est dur de retenir la main
D'un homme qui cherche plus loin
Qui veut atteindre le ciel pour se livrer
Et qui veut atteindre le ciel pour se livrer

Puis ramassant les cartes
Qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre

Un jour penchée à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit:
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger

Maintenant un autre étranger
Semble vouloir que tu ignores ses rêves
Comme s'ils étaient le fardeau d'quelqu'un d'autre
Tu as vu cet homme déjà
Donner les cartes avec son bras en or
Mais maintenant tu vois sa main est figée
Oui maintenant tu vois sa main est figée

Mais tu n'aimes pas regarder
Un autre homme fatigué
Déposer toutes ses cartes comme une défaite
Tandis qu'il rêve jusqu'au sommeil
Dans l'ombre tu vois comme une fumée
Une route qui monte derrière sa tête
Une route qui monte derrière sa tête

Tu lui dis d'entrer et de s'asseoir
Et en te retournant tu vois
Que la porte de ta chambre reste ouverte
Et quand tu prends sa main, il dit
N'aie pas peur ma tendre amie
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger

J'ai attendu toujours certain
De te revoir entre les trains
Bientôt il va falloir en prendre un autre
Oh je n'ai jamais eu tu sais
Pas le moindre plan secret
Ni personne pour me conduire
Et tu te demandes ce qu'il cherche à dire
Oui tu te demandes ce qu'il veut dire

En bas au bord du fleuve demain
Je t'attendrai si tu veux bien
Là tout près du pont qu'ils construisent
Puis quitte le quai pour un wagon-lit
Tu sais qu'il cherche un autre abri
Qu'il n'avait jamais été un étranger
Qu'il n'avait jamais été un étranger

Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai

Puis ramassant les cartes
Qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre

Un jour penchée à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit:
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger

The Stranger (Stranger Song)

The Stranger
(Leonard Cohen - Adaptation: Graeme Allwright & Erick Manana) - 1968

All the men you've ever known
Told you they didn't want to anymore
Deal the cards, trapped like in a snare
It's hard to hold back the hand
Of a man who seeks further
Who wants to reach the sky to surrender
And who wants to reach the sky to surrender

Then picking up the cards
That remained there on the table
You know he left you very little, not even his laughter
Like all players, he was looking for
The card that is so delirious
That he'll never need another one
That he'll never need another one

One day, leaning out your window
He'll tell you he wants to be reborn
To the world that your tenderness hides from him
And taking out of his wallet
An old train schedule, he says:
I warned you, I am a stranger
I warned you, I am a stranger

Now another stranger
Seems to want you to ignore his dreams
As if they were someone else's burden
You've seen this man before
Deal the cards with his golden arm
But now you see his hand is frozen
Yes, now you see his hand is frozen

But you don't like to watch
Another tired man
Lay down all his cards like a defeat
While he dreams until he sleeps
In the shadows, you see like smoke
A road rising behind his head
A road rising behind his head

You tell him to come in and sit down
And turning around you see
That your bedroom door remains open
And when you take his hand, he says
Don't be afraid, my tender friend
It's no longer me, oh my love, the stranger
It's no longer me, oh my love, the stranger

I've always waited, certain
To see you again between trains
Soon I'll have to take another one
Oh, I never had, you know
Not the slightest secret plan
Nor anyone to lead me
And you wonder what he's trying to say
Yes, you wonder what he wants to say

Down by the river tomorrow
I'll wait for you if you like
There, near the bridge they're building
Then leave the platform for a sleeping car
You know he's looking for another shelter
That he had never been a stranger
That he had never been a stranger

And you say okay, the bridge or somewhere else, I'll come

Then picking up the cards
That remained there on the table
You know he left you very little, not even his laughter
Like all players, he was looking for
The card that is so delirious
That he'll never need another one
That he'll never need another one

One day, leaning out your window
He'll tell you he wants to be reborn
To the world that your tenderness hides from him
And taking out of his wallet
An old train schedule, he says:
I warned you, I am a stranger
I warned you, I am a stranger