Paroles et traduction Helena Noguerra - Notre Folle Jeunesse

Notre Folle Jeunesse

Chaque jour qui vient, je me sens comme ça
Noyé de tristesse, tout le jour pour rien
Que restera-t-il de notre jeunesse, notre folle jeunesse?

En toi, toutes les amantes réunies à la fois
En un seul corps pour moi, vibrante et adorante
Mais une pensée me hante, se pourrait-il que sans moi
Si je meurs avant toi, de vivre encore t'enchante?

J'y pense chaque fois et je n'y puis rien
Chaque fois que tu te blottis dans mes bras
Qu'il ne restera rien de notre jeunesse, notre folle jeunesse

À force de vivre ensemble, de toujours tout partager
N'être jamais séparés, paraît-il qu'on se ressemble
Mais une pensée me hante, que deviendrais-je sans toi?
Sans toi, toi qui es moi? Ma vie serait une mort lente

Donne-moi tes mains, donne-moi tes mains
Songe que demain nous ne serons plus là
Qu'il ne restera rien de notre jeunesse, notre folle jeunesse

Et mon amour s'augmente du moindre geste de toi
Toujours nouveau pour moi, chaque jour te réinvente
Mais une pensée me hante, ne restera t-il vraiment rien
De nous, ô mon indolente, de notre amour, vraiment rien?

Our Crazy Childhood

Every day I feel like this
Drowned in sadness, all day for nothing
What will be left of our youth, our crazy youth?

In you, all the lovers gathered at once
In a single body for me, vibrant and loving
But a thought haunts me, could it be that without me
If I die before you, your life will still enchant you?

I think about it every time, and I can't help it
Every time you cuddle in my arms
That nothing will be left of our youth, our crazy youth

From living together, from always sharing everything
Never being apart, it seems that we are similar
But a thought haunts me, what would I become without you?
Without you, you who are me? My life would be a slow death

Give me your hands, give me your hands
Think that tomorrow we will no longer be here
That nothing will be left of our youth, our crazy youth

And my love increases with your every gesture
Always new for me, every day reinvents you
But a thought haunts me, will nothing really remain
Of us, oh my indolent one, of our love, really nothing?