J.B.O. - Eine schöne Geschichte - traduction des paroles en français

Paroles et traduction J.B.O. - Eine schöne Geschichte




Eine schöne Geschichte
Une belle histoire
EINE SCHÖNE GESCHICHTE
UNE BELLE HISTOIRE
Enkel: "Großvater, erzähl mir eine Geschichte!"
Petit-fils : "Grand-père, raconte-moi une histoire !"
Opa: "Also gut, geh′ und hol dein Märchenbuch!"
Grand-père : "D'accord, va chercher ton livre de contes de fées !"
Enkel: "Nein, kein Märchen - eine richtige Geschichte!"
Petit-fils : "Non, pas un conte de fées, une vraie histoire !"
Opa: "Eine richtige Geschichte?!"
Grand-père : "Une vraie histoire ?!"
Enkel: "Ja! Erzähl mir, von früher, als du ein Junge warst!"
Petit-fils : "Oui ! Raconte-moi, d'avant, quand tu étais petit !"
Opa: "Oh, das ist aber schon sehr lange her! Also gut, ich war ungefähr so alt wie du und arbeitete auf dem Feld, wie alle anderen Jungen auch. Überhaupt mußten damals alle Menschen immer nur arbeiten. Selbst bei klirrender Kälte. Und es war immer und überall eiskalt damals, und grau und ernst. Niemand feierte, niemand freute sich.
Grand-père : "Oh, c'est très loin tout ça ! Bon, j'avais à peu près ton âge et je travaillais dans les champs, comme tous les autres garçons. De toute façon, à l'époque, tout le monde devait toujours travailler. Même par un froid glacial. Et il faisait toujours et partout glacial à l'époque, gris et sérieux. Personne ne faisait la fête, personne ne se réjouissait.
Ich stand also auf dem Feld, wie jeden Tag. Doch an diesem Tag lag etwas in der Luft. Die Tiere waren unruhig und schwarze Wolken verdunkelten den Himmel. Plötzlich begann der Boden unter mir zu beben. Die Luft war erfüllt von Donnergrollen und da sah ich sie auch schon: Die Armeen der Ernsthaftigkeit und der Langeweile waren gekommen um ihr finsteres Werk zu vollenden. In einiger Entfernung blieben sie bedrohlich stehen, als ob sie auf etwas warteten. Ich war wie gelähmt vor Entsetzen.
J'étais donc debout dans le champ, comme chaque jour. Mais ce jour-là, il y avait quelque chose dans l'air. Les animaux étaient agités et des nuages noirs obscurcissaient le ciel. Soudain, le sol s'est mis à trembler sous mes pieds. L'air était rempli de grondements de tonnerre et je les ai vues : les armées du Sérieux et de l'Ennui étaient venues pour achever leur sombre besogne. À une certaine distance, elles se tenaient immobiles, menaçantes, comme si elles attendaient quelque chose. J'étais paralysé par la terreur.
Plötzlich erhob sich ein stürmischer Wind aus dem Süden und am Horizont erschien ein Reiter, bewaffnet mit einer rosafarbenen, sechssaitigen Streitaxt und gefolgt vom sagenumwobenen Heer der Narren. Dann kam ein zweiter Reiter, aus nördlicher Richtung. Er trug einen strahlenden, weißen Speer, der ebenfalls mit sechs Saiten bespannt war. Mit ihm erschien die legendenumwitterte Schwadron der Schelme. Aus dem Osten kam ein Dritter. Er schwang eine riesige rosa Keule, die mit vier dicken Stahlseilen verstärkt war. Ihm folgte die grellbunte Kompanie der Clowns. Und schließlich näherte sich ein vierter Reiter aus dem Westen, dessen riesige Schlachtentrommeln ebenfalls diese seltsame rosa Farbe trugen. Er wurde begleitet vom laut krakeelenden Korps der Kasper. Die vier Reiter und ihre Streitkräfte waren den Armeen der Ernsthaftigkeit und Langeweile zahlenmäßig weit unterlegen. Doch Furcht suchte man in ihrem Blick vergeblich. Es erhob sich große Stille ...
Soudain, un vent violent s'est levé du sud et à l'horizon est apparu un cavalier, armé d'une hache de guerre rose à six cordes et suivi de la légendaire armée des fous. Puis un deuxième cavalier est arrivé, du nord. Il portait une lance blanche et brillante, elle aussi tendue de six cordes. Avec lui apparut l'escadron légendaire des farceurs. Un troisième est venu de l'est. Il brandissait une énorme massue rose renforcée de quatre épais câbles d'acier. Il était suivi de la compagnie bigarrée des clowns. Et enfin, un quatrième cavalier s'est approché de l'ouest, dont les énormes tambours de guerre étaient également de cette étrange couleur rose. Il était accompagné du corps bruyant des guignols. Les quatre cavaliers et leurs forces étaient largement inférieurs en nombre aux armées du Sérieux et de l'Ennui. Mais on ne lisait aucune crainte dans leurs yeux. Un grand silence s'est installé...
Mir schlug das Herz bis zum Halse. Dann blies plötzlich heftiger Sturm aus allen vier Himmelsrichtungen. Die vier Reiter erhoben ihre Waffen und ließen ihr Kampfgelächter erschallen. Das war das Zeichen zum Angriff. Gemeinsam mit ihren Streitmächten, galoppierten die Vier auf die Armeen der Finsternis zu. Mit gewaltigem Donner prallten die Heerscharen aufeinander. Vor Schreck wurde ich ohnmächtig.
Mon cœur battait la chamade. Puis, soudain, un vent violent s'est mis à souffler des quatre coins du ciel. Les quatre cavaliers ont levé leurs armes et ont laissé échapper un rire de guerre. C'était le signal de l'attaque. Ensemble, avec leurs armées, les Quatre ont galopé vers les armées des ténèbres. Dans un fracas de tonnerre, les armées se sont affrontées. J'ai été pétrifié par la peur.
Als ich erwachte, lag Rauch in der Luft. Die Erde war getränkt mit Bier. Die Armeen der Ernsthaftigkeit und Langeweile waren vernichtend geschlagen. Die meisten, ihrer Krieger hatten sich totgelacht und ihre Anführer wurden durch Kitzeln zum Lachen gezwungen. Die vier Reiter und das gesamte Volk feierten den glorreichen Sieg und die Befreiung der Unterdrückten mit einem riesigen, ausgelassenen Fest. Und seit diesem Tag war unsere Welt nie mehr grau, ernst und langweilig.
Quand je me suis réveillé, il y avait de la fumée dans l'air. Le sol était trempé de bière. Les armées du Sérieux et de l'Ennui avaient été vaincues. La plupart de leurs guerriers étaient morts de rire et leurs chefs avaient été chatouillés jusqu'à ce qu'ils en fassent autant. Les quatre cavaliers et tout le peuple ont célébré la glorieuse victoire et la libération des opprimés par une fête gigantesque et débridée. Et depuis ce jour, notre monde n'a plus jamais été gris, sérieux et ennuyeux.
Na, hat dir die Geschichte gefallen?"
Alors, tu as aimé l'histoire ?"
Enkel: "Oh ja, sie war großartig!"
Petit-fils : "Oh oui, elle était géniale !"
Opa: "Da bin ich aber froh, und jetzt ins Bett mit dir!"
Grand-père : "J'en suis bien content, et maintenant au lit !"
Enkel: "Großvater?"
Petit-fils : "Grand-père ?"
Opa: "Ja?"
Grand-père : "Oui ?"
Enkel: "Wer waren denn die vier Reiter?"
Petit-fils : "Qui étaient les quatre cavaliers ?"
Opa: "Wer sie waren? Sie waren die Verteidiger des Blödsinns!"
Grand-père : "Qui ils étaient ? C'étaient les défenseurs de l'absurdité !"





Writer(s): Hannes Holzmann, Vito Cee


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