Paroles et traduction L.E.J - Le buzz

Le buzz

Je vis dans un dessin animé, un manga, un Tex Avery
Dans une fiction réalisée, peut-être, par Marjane Satrapi
Si un jour on m'avait dit qu'ce virus pouvait s'attraper
En retrouvant mes esprits,
Je me serais mise à flipper
Depuis, sur chaque épaule,
J'ai deux mecs ailés qui s'embrouillent
Qui, sans cesse, s'échangent les rôles, l
'Un terre à terre, l'autre part en couille
Ils prennent ma tête pour un saloon,
Quand l'un boit c'est que l'autre le serre
Je suis l'actrice d'un cartoon
Qui s'déroule en plein désert
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
Ils n'ont qu'un mot à la bouche:
Le buzz par-ci, le buzz par-là
Pour l'un c'est plus collant qu'une
Mouche, pour l'autre ce n'est qu'un appât
Quand le second charge ses cartouches
Le premier pense que ça passera
L'ange aime traîner en babouches, le diable s'habille en Prada
Ils volent en spirale au-dessus de ma
Tête, s'échangent les rôles en permanence
Ils appellent à la révolte tout en prônant la prudence
Font des broderies de mes pensées,
Bague au doigt ou corde au cou?
Mon diable dort toute la journée,
Mon ange passe la nuit debout
C'est le phénomène qu'on aime, phénomène qui gêne
Phénomène qu'on aime, phénomène
C'est le phénomène qu'on aime, phénomène qui gêne
Ecrire est une prison d'hommes libres
C'est pour ça qu'il leur faut une cible
Mais même avec mon petit calibre
Je fais cracher les incorruptibles
C'est le phénomène qu'on aime,
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime,
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
Et moi au milieu de tout ça, je flippe de profiter
Je prends du plaisir, apeurée, et rêve du calme que je n'ai pas
J'ai parfois envie de tout péter, de faire comme si ça n'existait pas
La tête haute je baisse les bras, pour pouvoir me relever
Et quand le phénomène sera passé
Qui sait qui sera encore là?
A part mes deux petits associés qui,
Dans mes oreilles, n'arrêtent pas
Et quand le phénomène sera passé, qui sait qui sera encore là?
À part mes deux petits associés,
Qui, dans mes oreilles, n'arrêtent pas
De débattre sur la raison, amie ou ennemie du plaisir?
Si le succès est un poison, j'le transformerai en élixir
C'est le phénomène qu'on aime,
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
C'est le phénomène qu'on aime
Le phénomène qu'on aime
Je vis dans un dessin animé, un manga, un Tex Avery
Dans une fiction réalisée, peut-être, par Marjane Satrapi
Si un jour on m'avait dit qu'ce virus pouvait s'attraper
En retrouvant mes esprits, j'me serais mise à flipper
Depuis, sur chaque épaule
J'ai deux mecs ailés qui s'embrouillent
Qui, sans cesse, s'échangent les rôles
L'un terre à terre, l'autre part en couille
Ils prennent ma tête pour un saloon
Quand l'un boit c'est que l'autre le serre
Je suis l'actrice d'un cartoon, qui s'déroule en plein désert

The Buzz

I live in a cartoon, a manga, a Tex Avery
In a fiction directed, perhaps, by Marjane Satrapi
If someone had told me that this virus could be caught
When I came to my senses,
I would have started freaking out
Since then, on each shoulder,
I have two winged guys who bicker
Who constantly switch roles,
One down-to-earth, the other goes nuts
They take my head for a saloon,
When one drinks, it's because the other is serving
I am the actress of a cartoon
Taking place in the middle of the desert
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
They have only one word on their lips:
The buzz here, the buzz there
For one it's stickier than a
Fly, for the other it's just bait
When the second one loads his cartridges
The first one thinks it will pass
The angel likes to hang out in slippers, the devil dresses in Prada
They fly in spirals above my
Head, constantly switching roles
They call for revolt while advocating caution
They embroider my thoughts,
Ring on the finger or rope around the neck?
My devil sleeps all day,
My angel spends the night awake
It's the phenomenon we love, the phenomenon that bothers
Phenomenon we love, phenomenon
It's the phenomenon we love, the phenomenon that bothers
Writing is a prison of free men
That's why they need a target
But even with my small caliber
I make the incorruptible spit
It's the phenomenon we love,
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love,
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
And me in the middle of all this, I'm scared to enjoy
I take pleasure, frightened, and dream of the calm that I don't have
Sometimes I want to break everything, pretend it doesn't exist
Head held high I lower my arms, to be able to get up again
And when the phenomenon is over
Who knows who will still be there?
Except my two little associates who,
In my ears, don't stop
And when the phenomenon is over, who knows who will still be there?
Except my two little associates,
Who, in my ears, don't stop
Debating the reason, friend or enemy of pleasure?
If success is a poison, I will transform it into an elixir
It's the phenomenon we love,
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
It's the phenomenon we love
The phenomenon we love
I live in a cartoon, a manga, a Tex Avery
In a fiction directed, perhaps, by Marjane Satrapi
If someone had told me that this virus could be caught
When I came to my senses, I would have started freaking out
Since then, on each shoulder
I have two winged guys who bicker
Who constantly switch roles
One down-to-earth, the other goes nuts
They take my head for a saloon
When one drinks, it's because the other is serving
I am the actress of a cartoon, taking place in the middle of the desert