Paroles et traduction Lazuli - Le mar du passé

Le mar du passé

Une peste brune sillonne et fair son chemin
Comme une plaie qui s'ouvre sous le labour d'un surin
Elle fait ses petits dans tous le ventres vides
Y depose ses graines d'un sourire candide
Mais ses mots costumes, vétus de peaux d'agneaux
Belles paroles, belle, dissimulent les crocs
Une peste brune ruisselle lentement
Partie d'un caniveau pour un reve d'ocean
Comme une idee saisie dans les ambres du passe
Qu'on vroyait endormie dans les bras de Morphée
Comme une arbre en hiver depourvu de ses feuilles
Que l'on croyait mort, qui ne dormait que d'un oeil
Lisons dans le mar du passé, de quoi demain sera fait
Dans les mares de sang, ce qui nous attend
Une peste brune exhume visions et chimères
D'une mode blanc et noir, sans couleurs intermediares
Elle ravive les braises, agite l'épouvantail
Et fait feu de tout bois, fair feu de toute paille
Elle attise les peurs en pompier pyromane
Oh entends-tu les voix qu'elle souffle à nos cranes
Une peste brune s'invente une auréole
Que son ombre trahit en nourrisant le sol
Pourtant de fil en aiguille et de maille en maille
Son tissu de mensonges, trop haineux pour qu'il m'aille
Fait de nos trois couleurs, ses propres oriflammes
Fait de nos trois couleurs, ses propres oriflammes
Lisons dans le mar du passé, de quoi demain sera fait
Dans les mares de sang, ce qui nous attend

The Sea of the Past

A brown plague plows and makes its way
Like a wound that opens under the tilling of a knife
It makes its children in all the empty wombs
There it plants its seeds with a sly smile
But its costumed words, dressed in lambs' skins
Beautiful words, beauty, conceal the fangs
A brown plague trickles down slowly
Started in a gutter for a dream of the ocean
Like an idea seized in the amber of the past
Which we thought was asleep in the arms of Morpheus
Like a tree in winter, stripped of its leaves
Which we thought was dead, which slept with only one eye
Let's read into the sea of the past, what tomorrow will be made of
In the pools of blood, what awaits us
A brown plague exhumes visions and chimeras
Of a black and white fashion, without intermediate colors
She fans the embers, waves the scarecrow
And fires with all woods, fires with all straw
She stirs up fears in a pyromaniac fireman
Oh, can you hear the voices she breathes into our skulls
A brown plague invents its own halo
That its shadow betrays by feeding the soil
Yet from thread to thread and from stitch to stitch
Her fabric of lies, too hateful for it to fit me
Made of our three colors, her own oriflammes
Made of our three colors, her own oriflammes
Let's read into the sea of the past, what tomorrow will be made of
In the pools of blood, what awaits us