Paroles et traduction Les Hurlements d'Léo - On boira de la bière - Live

On boira de la bière - Live

Allez viens mon pote,
Laisse aller qu' on se frotte,
Reste pas là comme ça
à te prendre pour une nature mote,
Et on ira boire de la bière dans les bars,
Et si quelqu'un sort une guitare,
On évitera peut-être pour une fois,
La bagarre, et on boiera comme des porcs,
à la santé de la notre, perdue,
Et on se cassera la voix,
à gueuler qu'on y croit,
Du moins qu'on y croyait,
à quoi déjà, on s'en souvient pas,
On s'en souvient plus,
On l'a jamais su,
Allez viens mon pote,
Même si tu piques même si tu rotes,
On chante tous la même chanson
Qui râcle, qui viens du fond,
C'est celle qui fait pleurer les filles,
Quand on leur tripote le bas résille,
Juste avant de se faire cramer
Par un autre salaud
Qu'était peut-être un peu moins alcoolo,
Pourtant c'est tous soif qu'on a,
Soif, de deux petits bras,
Mais c'est de la bière,
Qui coule sur notre cou,
Sur la peau, aveux de bisous,
Et comme ça jusqu'au bout de la nuit,
On s'écroulera tous,
Dans le même lit,
C'est le lit du manque,
La dernière étape de la déjante,
Allez viens mon pote,
On se levera le matin,
On dira plus rien,
Encore une journée à attendre,
Que la nuit vienne nous prendre,
Allez viens mon pote,
Ce soir l'alcool nous emporte,
Y'en qui croient
Qu'ils ont touché le fond,
Ils ne savent pas
Qu'il y a toujours plus profond que le fond,
Et c'est là qu'on habite,
Et c'est là notre maison,
Y'a toujours plus profond que le fond.

We'll Drink Beer - Live

Come my friend,
Let's go wild and misbehave,
Don't just stand there like a,
Like an uninspired piece of meat,
And we'll go drink beer in the bars,
And if someone brings out a guitar,
Maybe this time we'll avoid,
Fighting, and just drink like slobs,
To our lost health,
And we'll shout at the top of our lungs,
To scream that we believe in it,
Or at least we used to,
We can't remember what it was,
We don't remember,
We never knew,
Come my friend,
Even if you burp and fart,
We all sing the same song,
That grates at our core,
It's the one that makes girls cry,
When we grope their fishnet stockings,
Just before we get caught,
By some other bastard,
Who was probably a little less drunk,
Yet we're all thirsty,
Thirsty for your embrace,
But it's beer,
That flows down our neck,
On our skin, a confession of kisses,
And so it goes until the end of the night,
We'll all collapse,
In the same bed,
It's the bed of absence,
The last stage of debauchery,
Come my friend,
We'll get up in the morning,
We won't say anything,
Another day to wait,
For the night to come and take us,
Come my friend,
Tonight alcohol takes us away,
There are those who believe
That they've hit rock bottom,
They don't know
That there's always deeper than the bottom,
And that's where we dwell,
And there's where our house is,
There's always deeper than the bottom.