Paroles et traduction Loane - Boby

Boby

Les taxis roulent, le jour commence
Petit matin de nuit blanche
Nue sur le divan, Cheveux jusqu'aux seins
Boby fume une cigarette
Elle noie ses doutes, au fond d'un verre
Pour faire venir le sommeil
Dans sa vie dissolue, le temps ne compte plus
Il est six heures, elle ouvre ses mails
Pas de nouvelles des éditeurs à qui elle envoie ses textes
Pas de nouvelles de ce garçon tant aimé un soir d'ivresse
Elle oublie de manger, rien dans le frigo
Déjeuner chez sa mère, faudra se lever tôt
Personne en ligne sur 1200 profils
Elle se ressert de l'alcool
Elle s'en fout, elle vit seule

Refrain:
Elle n'a jamais vraiment sommeil
Le jour se lève, au milieu de la nuit
Chez elle ou ailleurs, c'est pareil
C'est la même insomnie

Elle n'a jamais vraiment sommeil
Le jour se lève, tendre est la nuit
Hier ou demain c'est pareil
C'est la même mélancolie

Les taxis roulent, la nuit commence
Dans les rues des night club
Boby se lèce, zéro mail
Dommage elle enfile une robe
Destination anesthésie
Ce soir elle fait la fête
Elle commande un gin au bar
Lance une discute aux toilettes
Elle se remaquille, défait ses cheveux
N'oublie aucun détail, nettoie sa carte bleue
La soirée bat son plein, les pansements de la nuit
Les prénoms qu'on retient, les promesses qu'on oublie
Elle a peur du chagrin, les sourires qui s'ennuient
Les baisers que l'on vole, les conneries que l'on dit
L'arrivée du matin, les trottoirs sous la pluie
Le retour en taxi, et les taxis roulent

Refrain:
Elle n'a jamais vraiment sommeil
Le jour se lève, au milieu de la nuit
Chez elle ou ailleurs, c'est pareil
C'est la même insomnie

Elle n'a jamais vraiment sommeil
Le jour se lève, tendre est la nuit
Hier ou demain c'est pareil
C'est la même mélancolie

Et les taxis roulent, et tu fermes les yeux, et puis ...

Et les taxis roulent, et tu fermes les yeux,

Et tu relèves ton col sous la pluie
Et tu remontes le boulevard dans la nuit

Et les taxis roulent

Refrain:

Elle n'a jamais vraiment sommeil
Le jour se lève, au milieu de la nuit
Chez elle ou ailleurs, c'est pareil
C'est la même insomnie

Elle n'a jamais vraiment sommeil
Le jour se lève, tendre est la nuit
Hier ou demain c'est pareil
C'est la même mélancolie

Les taxis roulent, le jour commence
Petit matin de nuit blanche

Boby

The taxis are rolling, the day is beginning
Early morning after a sleepless night
Naked on the couch, hair down to her breasts
Boby smokes a cigarette
She drowns her doubts, at the bottom of a glass
To make sleep come
In her dissolute life, time no longer counts
It is six o'clock, she opens her emails
No news from the publishers to whom she sends her texts
No news from that boy so loved one drunken evening
She forgets to eat, nothing in the fridge
Lunch at her mother's, she'll have to get up early
No one online on 1200 profiles
She pours herself another drink
She doesn't care, she lives alone

Chorus:
She never really sleeps
Day breaks, in the middle of the night
Home or away, it's the same
It's the same insomnia

She never really sleeps
Day breaks, tender is the night
Yesterday or tomorrow it's the same
It's the same melancholy

The taxis are rolling, the night is beginning
In the streets of the night club
Boby licks herself, zero emails
What a pity, she puts on a dress
Destination anesthesia
Tonight she's partying
She orders a gin at the bar
Starts a chat in the toilets
She redoes her makeup, undoes her hair
Doesn't forget any detail, cleans her credit card
The evening is in full swing, the bandages of the night
The first names we remember, the promises we forget
She's afraid of heartache, the smiles that get bored
The kisses we steal, the stupid things we say
The arrival of morning, the sidewalks in the rain
The return by taxi, and the taxis are rolling

Chorus:
She never really sleeps
Day breaks, in the middle of the night
Home or away, it's the same
It's the same insomnia

She never really sleeps
Day breaks, tender is the night
Yesterday or tomorrow it's the same
It's the same melancholy

And the taxis roll, and you close your eyes, and then ...

And the taxis roll, and you close your eyes,

And you raise your collar in the rain
And you go up the boulevard in the night

And the taxis are rolling

Chorus:

She never really sleeps
Day breaks, in the middle of the night
Home or away, it's the same
It's the same insomnia

She never really sleeps
Day breaks, tender is the night
Yesterday or tomorrow it's the same
It's the same melancholy

The taxis are rolling, the day is beginning
Early morning after a sleepless night